- Guillemins (Liège)
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1649: Devant l'église Sainte-Véronique et le couvent des Sœurs Angelines, le couvent des Guillemins, entouré de son fossé et de ses jardins[1]
Les Guillemins est un quartier de Liège, en Belgique.
Sommaire
Les origines du quartier
Le couvent des Guillemins de Liège, ancien Château de la Motte, est occupé par les frères Guillelmites, bénédictins de l'ordre de Saint-Guillaume, dès le XIIIe siècle.
Article détaillé : Couvent des Guillemins de Liège.Les débuts du chemin de fer
Au milieu du XIXe siècle , le quartier s'urbanise à la suite du développement des chemins de fer.
Dès 1838, une voie ferrée relie Bruxelles à Ans, mais les trains ne peuvent accéder à la cuvette liégeoise à cause de la trop forte déclivité. C'est grâce au plan incliné imaginé par l'ingénieur Henri Maus que le problème est résolu et qu'une première gare est construite en 1842 dans le quartier. Pour descendre, il faut faire confiance aux freins du convoi ; pour remonter, c'est tout un système de treuil et de câbles qui est sollicité, exemple unique à l'époque.
Article détaillé : Gare de Liège-Guillemins.
Le quartier des Guillemins en 1845.La place de la gare 
vers 1855-60en 2006Artères principales
L'aménagement futur du quartier
L'apparence du quartier se modifie bien sûr au fur et à mesure qu'évolue le chantier TGV.
Rue du Plan Incliné, un important parking a été construit (à droite sur la première photo ci-dessous), et de nombreux immeubles sont en voie de réfection. Il est urgent d'améliorer l'aspect que présente l'accès à la gare en venant de l'autoroute.
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Le nouveau parking SNCB de la rue de Plan Incliné en avril 2004
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La rue du Plan Incliné comme on la découvre en venant de l'autoroute
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La rue Varin en novembre 2005
De l'autre côté de la gare, en direction de Fragnée, la rue Varin a été en partie rasée, et le reste est d'accès moins facile. Un coup dur pour cette rue traditionnellement vouée à la prostitution, où subsistent quelques « commerces spécialisés » en dépit des perturbations occasionnées par les travaux TGV.
Mais c'est du côté « Paradis » que le paysage subit les plus profondes modifications.
La rue Paradis relie l'avenue Blonden à la place des Guillemins. Elle tient son nom d'une ancienne chapelle, dite du « Paradis », sise au coin du quai et de la rue de Fragnée. Cette chapelle a été démolie en 1881 après la construction de l'église Sainte-Marie des Anges de la place des Franchises (1874). Elle avait été ainsi surnommée, non pas pour une raison religieuse, mais parce que le lieu, auparavant, était nommé le « Paradis Terrestre » en raison d'une maison close. De nos jours, l'appellation évoque le siège de l'administration des contributions.
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La rue Paradis en avril 2005. Tout un côté démoli. Au fond : l'immeuble des Contributions.
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La rue Paradis dans l'autre sens. Dans le fond : les armatures de la future gare TGV.
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La rue Jonckeu en avril 2005.
La rue Jonckeu, quelques mètres de voirie dans un quartier délabré, avec une impasse du même nom de l'autre côté de la rue Paradis. C'est tout ce qui reste du Grand Jonckeu (bas-latin signifiant « planté de joncs »), artère très importante de l'ancienne cité de Liège, qui allait de la rue Grandgagnage à Fragnée en passant par l'actuelle rue Louvrex.
Voir aussi
Source de cet article
- Petite histoire illustrée du quartier des Guillemins, Claude Warzee
Article connexe
- Gare de Liège-Guillemins, pour l'évolution de ses bâtiments
- Quartiers de Liège
Liens externes
- Site officiel concernant l'évolution des travaux TGV
- "Les abords de la gare : carte blanche à Jean Englebert" sur le site Culture, le magazine culturel de l'Université de Liège, septembre 2009.
Notes et références
- carte de gravée par Julius Milheuser et publiée en 1649: Johan Blaeu LEGIA sive LEODIVM vulgo LIEGE
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