- Groupement de sécurité et d'intervention de la Gendarmerie nationale
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Groupement de sécurité et d'intervention de la Gendarmerie nationale
Le Groupement de sécurité et d'intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN) était une unité de la Gendarmerie nationale française.
Dissous depuis le 1er septembre 2007, le Groupe de sécurité et d'intervention de la Gendarmerie nationale a été intégré dans le nouveau Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Les dénominations des unités composantes ont également changé[1] :
Le GSIGN comprenait alors :
- 3 forces opérationnelles :
- une force d'appui opérationnel, comprenant des moyens techniques et diverses compétences nécessaires aux autres forces ;
- une force formation effectuant à la formation interne et externe.
La nature des missions de ces unités ne devrait pas changer fondamentalement.
Environ 320 hommes et femmes servent au sein de ce nouveau GIGN : 23 officiers de carrière et un peu plus de 300 sous-officiers de gendarmerie. L'objectif est d'arriver à plus de 400 personnels dans un futur proche.
Sommaire
Composition du GSIGN
Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale était implanté à Satory, près de Versailles. Seul, son centre d'instruction et d'entraînement était situé au Camp de Frileuse à Beynes. Il comprenait les unités suivantes :
- le Groupe d'instruction et de sécurité des activités (GISA) dont les missions se résument à la formation de stagiaires étrangers dans les domaines de la protection et de l'intervention et à la formation des gendarmes affectés en ambassades ou effectuant des missions de protection
- le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) créé en 1974
- l'Escadron parachutiste d'intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN) créé en 1971, dissous en 2007
- le détachement gendarmerie du Groupe de sécurité de la Présidence de la République (GSPR) créé en 1983, dissous en 2007.
Missions du GSIGN
- État major de l'ensemble des unités.
Missions du GISA
Le GISA avait plusieurs missions :
- former des unités d'intervention étrangères dans le cadre d'échanges entre pays,
- assurer des formations au profit d'autres unités de gendarmerie,
- assurer certaines formations au profit des unités opérationnelles du GSIGN.
Missions du GIGN
Voici les missions du GIGN :
- contre-terrorisme en tout milieu (air, mer et terre),
- réduction de forcenés,
- révoltes en milieu pénitentiaire,
- arrestations à haut risque,
- transferts d'individus sensibles.
Missions de l’EPIGN
- Sécurité-protection :
- protection de hautes personnalités en France et dans des zones de conflits à l’étranger,
- sécurisation d'évènements majeurs (tireurs d'élite, plongeurs, recherche d'explosifs...)
- audits et expertises de sécurité sur des sites sensibles,
- gestion de crise à l'étranger,
- coopération et échanges internationaux.
- Observation-recherche :
- lutte contre le terrorisme et la grande criminalité,
- recherche du renseignement judiciaire,
- techniques et technologie de pointe.
Composé de 12 officiers et de 122 sous-officiers, l'EPIGN assurait deux grand types de missions que sont la sécurité-protection et l'observation-recherche. Sur le territoire national, les sections de sécurité et de protection de l'escadron parachutiste assuraient quotidiennement la protection des hautes personnalités françaises ou étrangères. L'EPIGN remplissait également ce type de mission à l'étranger, au profit des diplomates en poste dans des zones à risques.
Il pouvait être engagé pour des missions de sécurité, à l'occasion de manifestations ou d'événements importants comme la sécurité des équipes durant la coupe du monde de football. Enfin, l'unité était sollicitée par certaines administrations pour réaliser des audits de sécurité sur des sites sensibles (Palais de justice, ambassades...).
L'EPIGN participait également, avec son Groupe d'observation et de recherche (GOR), à la lutte contre la grande criminalité et contre le terrorisme, en agissant au profit des unités de police judiciaire de la gendarmerie départementale. Grâce à des savoir-faire éprouvés dans les domaines de l'observation et de la filature, ainsi qu'à des moyens techniques de pointe, le GOR apportait au directeur d'enquête les renseignements nécessaires à la manifestation de la vérité. En outre, l'EPIGN pouvait être amené à collaborer avec les autres unités du GSIGN lors d'opérations ou d'événements majeurs.
Missions du GSPR
Article détaillé : Groupe de sécurité de la Présidence de la République.Notes et références
- ↑ http://www.defense.gouv.fr/gendarmerie/decouverte/organisation/administration_centrale/groupe_d_intervention_de_la_gendarmerie_nationale_gign/groupe_d_intervention_de_la_gendarmerie_nationale_gign Organisation après la réforme sur le site de la Gendarmerie nationale
Voir aussi
Liens externes
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