- Groupe de sécurité de la présidence de la République
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Groupe de sécurité de la présidence de la République Création 1983 Type Unité de police Quartier général Palais de l'Elysée, Paris Langue(s) Français Effectifs 80 agents Personne(s) clé(s) Christian Prouteau, ancien préfet et créateur du GSPR Affiliation(s) Service de protection des hautes personnalités Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) est une unité de la police nationale française, dépendant du Service de protection des hautes personnalités (SPHP). Elle a deux missions distinctes mais complémentaires:
- assurer la protection personnelle et immédiate du président de la République française, de sa famille, de certaines personnalités (anciens présidents, candidats à la présidence, certains conseillers présidentiels) ainsi que de leurs résidences officielles (mission souvent conjointe avec la Garde républicaine), comme le Palais de l'Élysée.
- mettre en œuvre l'ensemble des mesures nécessaires à l'organisation matérielle et à la sécurité des déplacements des personnes citées ci-dessus (mission conjointe avec l'ETEC lorsque le transport a lieu en avion ou en hélicoptère). Lors des voyages à bord de Cotam Unité, le personnel de sécurité entourant le Président se compose à la fois d'agents du GSPR et de fusilliers-commandos de l'armée de l'air.
Histoire
Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) a été créé, par le décret n° 83-14 du 5 janvier 1983 et mis en place par le colonel de gendarmerie Christian Prouteau qui avait mis en évidence des failles dans le service de sécurité du Président de la République François Mitterrand.
L'unité, composée majoritairement de gendarmes de l'ancien GSIGN à sa création, devient totalement mixte à partir de 1995, le groupe comptant alors 26 membres de la gendarmerie nationale et 26 membres de la Police nationale[1].
La première femme intègre le GSPR en 1998.
Après la tentative d'attentat de Maxime Brunerie le 14 juillet 2002 sur la personne du président Jacques Chirac, les effectifs augmentent et passent à 60 fonctionnaires et militaires (30 gendarmes et 30 policiers, dont 4 femmes).
La direction du GSPR est alors également conduite sous l'égide de la parité, par une alternance tous les deux ans entre un lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale et un commissaire de la police nationale.
À compter du 16 mai 2007, date de l'investiture du président Nicolas Sarkozy, il est mis fin, de fait, à la mixité police-gendarmerie au sein de l'unité. Les 30 gendarmes qui composaient le détachement gendarmerie du GSPR quittent l'Élysée et sont remplacés par des policiers, sélectionnés au sein du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) ou du RAID[2].
En septembre 2007, une partie des membres de l'ancien détachement gendarmerie du GSPR intègre le nouveau GIGN en cours de création.
Paru au Journal officiel du 18 décembre 2008, un décret du 17 décembre 2008[3] est venu abroger le décret du 5 janvier 1983 portant création de l'unité tandis qu'un arrêté du ministre de l'Intérieur du même jour « relatif aux missions et à l'organisation du service de protection des hautes personnalités » [4] a procédé à l'intégration du GSPR parmi les composantes de ce service.
Le GSPR est actuellement placé sous l'autorité du préfet Michel Besnard, déjà responsable de la sécurité de Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci était ministre de l'Intérieur[2].
Notes et références
Articles connexes
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