- Grind Line
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Surnom de ligne du hockey sur glace
Au hockey sur glace, les trois attaquants - l'ailier gauche, le centre et l'ailier droit - forment une unité appelé ligne. Depuis les années 1920 où la ligne formée de Bun Cook, Frank Boucher et Bill Cook des Rangers de New York de la Ligue nationale de hockey fut surnommée la A Line (Ligne A) en référence à la ligne A du métro new yorkais qui passait sous le Madison Square Garden[1] certains trios remarquables possèdent un surnom.
Sommaire
Dans la LNH
- A line ou Bread line — Rangers de New York (Années 1920) : Frank Boucher, Bill et Bun Cook.
- Bread line faisait référence au surnom de « Bun » Cook, un bun étant en anglais une pâtisserie faite à partir de pain, bread en anglais.
- Brat line — Maple Leafs de Toronto (années 1970) : Tiger Williams, Jack Valiquette et Pat Boutette.
- BOW line — Bruins de Boston 1963 — Johnny Bucyk, Murray Oliver et Tommy Williams.
- Ce surnom est issu des initiales des noms des 3 joueurs, B.O.W. qui forment le mot Bow (arc).
- Century line ou Bicentennial Line — Penguins de Pittsburgh (1972-76) : Syl Apps, Jr., Lowell MacDonald et Jean Pronovost.
- Ce trio a marqué plus de 100 buts et plus de 200 points pendant quatre saisons consécutives.
- Clydesdale line — Blackhawks de Chicago (1984-1987) : Curt Fraser, Troy Murray et Ed Olczyk.
- Chaque joueur pesait 200 livres (90 kg) ou plus ce qui était rare à l'époque.
- Crazy Eights line — Flyers de Philadelphie (Années 1990) : Eric Lindros, Mark Recchi et Brent Fedyk
- Lindros portait le 88, Recchi le 8 et Fedyk le 18[2]
- Dynamite line — Bruins de Boston (1928-33) : Cooney Weiland, Dutch Gainor et Dit Clapper
- Dynasty line [3] — Canadiens de Montréal (Années 1970) : Guy Lafleur, Jacques Lemaire et Steve Shutt; également avec Peter Mahovlich à la place de Lemaire. Shutt surnomma une fois la ligne Lafleur/Mahovlich/Shutt la Donut line en raison de l'absence de centre au sein du trio (le donut est un beignet rond ayant un trou en son centre).
- Espo line, The Dogs of War line ou Nitro line[3] — Bruins de Boston (1967-75) : Wayne Cashman, Phil Esposito et Ken Hodge.
- FLY line — Rangers de New York (2002) : Eric Lindros, Theoren Fleury et Mike York.
- Ce surnom est issu des initiales des noms des 3 joueurs, F.L.Y. qui forment le mot Fly (voler). Ils terminèrent aux 3 premières places des buteurs de l'équipe cette saison-là.
- Flying Frenchmen — Canadiens de Montréal (1917-19) : Didier Pitre, Jack Laviolette, Newsy Lalonde.
- French Connection — Sabres de Buffalo (1972-1979) : Gilbert Perreault, Rick Martin et René Robert.
- Ligne composée de 3 canadiens-français[4].
- GAG line — Rangers de New York (1964-75) : Jean Ratelle, Vic Hadfield et Rod Gilbert.
- GAG est l'abréviation de Goal-A-Game (un but par match); ce trio marqua une moyenne de plus d'un but par match le temps de sa constitution.
- GEM line — Flames d'Atlanta (Années 1970) : Guy Chouinard, Eric Vail et Bob MacMillan.
- GEM line — Maple Leafs de Toronto (Années 1980) : Gary Leeman, Ed Olczyk et Mark Osborne.
- Grind line — Red Wings de Détroit (Années 1990) : Kirk Maltby, Kris Draper et Darren McCarty.
- La Grind Line, ou ligne de harcèlement a été formée par l'entraîneur des Wings, Scotty Bowman, après le naufrage de son équipe lors de la finale de la Coupe Stanley en 1995 face aux Devils du New Jersey. À l'origine, elle était composée, pendant l'apogée des Red Wings dans les années 1990, par trois joueurs, Kris Draper, Joe Kocur et Kirk Maltby. Pendant la finale de 1997 face aux Flyers de Philadelphie, cette ligne a été très efficace contre la ligne d'attaque composée de John LeClair, Eric Lindros et Mikael Renberg. Après 1997, Darren McCarty a remplacé Joe Kocur comme troisième élément et cette ligne a une nouvelle fois fait du gros travail lors de la finale 1998 face aux Capitals de Washington. Elle était crainte par la dureté de ses éléments mais également parce qu'ils marquaient de près les adversaires, qu'ils étaient très rugueux et qu'ils fournissaient un travail remarquable, bien souvent dans l'ombre de ses "stars". Elle a été déterminante lors des victoires lors des coupes Stanley de 1997, 1998 et celle de 2002. Après le lockout en 2005, Darren McCarty rejoint les Flames de Calgary mettant ainsi un terme à cette fameuse ligne. En effet les dirigeants ont tenté de conserver ce trio, mais en vain. Malgré la réussite de cette ligne, cette dernière a été très controversée et très discutée, lors de son existence, par les spectateurs, adversaires et journalistes.
- HEM line — Maple Leafs de Toronto (Années 1960) : Billy Harris, Gerry Ehman et Frank Mahovlich.
- Hound line — Maple Leafs de Toronto (Années 1980) : Wendel Clark, Russ Courtnall et Gary Leeman.
- HUM line — Red Wings de Détroit (Années 1960) : Paul Henderson, Norm Ullman et Bruce MacGregor.
- Kid line — Maple Leafs de Toronto (1929-36) : Charlie Conacher, Joe Primeau et Busher Jackson.
- Kid (gamin) faisait référence à l'âge des joueurs lors de la constitution de ce trio : 18 ans pour Conacher et Jackson, 23 ans pour Primeau. Ce trio mena les Leafs à 4 finales de la Coupe Stanley et à une victoire en 1932.
- Kraut line — Bruins de Boston (1936-42, 1945-47) : Milt Schmidt, Woody Dumart et Bobby Bauer.
- Tous trois sont nés à Kitchener qui s'appelait Berlin avant la première guerre mondiale et où les habitants étaient majoritairement descendants d'ancêtres allemands.
- LCB line — Flyers de Philadelphie (Années 1970) : Reggie Leach, Bobby Clarke et Bill Barber.
- Ce surnom est issu des initiales des noms des 3 joueurs.
- Legion of Doom — Flyers de Philadelphie (1994-97) : Eric Lindros, John LeClair et Mikael Renberg.
- Ce surnom fut inventé par Jim Montgomery, un de leur coéquipier puis repris par l'annonceur officiel des Flyers[5]. Il fait référence à la capacité offensive du trio ainsi qu'à sa domination physique.
- LILCO line ou Trio Grande Line[3] — Islanders de New York (1977-86) : Mike Bossy, Clark Gillies et Bryan Trottier.
- En référence à la Long Island Lighting Company, ce trio était à l'origine formé avec Billy Harris à la place de Bossy.
- Mad line — Maple Leafs de Toronto (2002-04) : Mats Sundin, Alexander Mogilny et Darcy Tucker.
- Ce surnom est issu des initiales des prénoms des 3 joueurs M.A.D. qui forment le mot Mad (fou).
- Mattress line — Canucks de Vancouver (2003-04) : Daniel Sedin, Henrik Sedin et Jason King.
- after mattress sizes, "Two twins and a king."
- Million Dollar line — Blackhawks de Chicago (Années 1950-1960) : Bobby Hull, Murray Balfour et Bill Hay.
- MPH line — Blackhawks de Chicago (1960s) : Stan Mikita, Jim Pappin et Dennis Hull.
- Ce surnom est issu des initiales des noms des 3 joueurs M.P.H., abréviation de mile per hour, unité de vitesse utilisée dans les pays anglo-saxons.
- Olympic line — Jets de Winnipeg (1992-96) : Teemu Selänne, Alexei Zhamnov et Keith Tkachuk.
- Surnom donné en raison de l'origine différente des joueurs : Finlande, États-Unis et Russie.
- Option line — Penguins de Pittsburgh (1990-91) : John Cullen, Mark Recchi et Kevin Stevens.
- Ce trio a joué ensemble depuis le début de la saison 1988-89 mais a réellement fait parler de lui lors de la 1990-91, inscrivant un tiers des points de l'équipe alors que les joueurs étaient dans leur dernière année de contrat avec l'équipe, l'année dite « option »[6].
- Party line — Blackhawks de Chicago (1980s) : Denis Savard, Al Secord et Steve Larmer.
- Pony line — Blackhawks de Chicago (1945-48) : Max Bentley, Doug Bentley et Bill Mosienko[7].
- Production line — Red Wings de Détroit (1947-52) : Sid Abel, Gordie Howe et Ted Lindsay; avec Alex Delvecchio en remplacement de Sid Abel à partir de la saison 1952-53.
- Le surnom est une référence à la production d'automobiles à Détroit qui est la capitale américaine en ce domaine. Ce trio termina aux trois premières places des pointeurs de la LNH en 1950[8].
- Punch line — Canadiens de Montréal (1943-48) : Hector "Toe" Blake, Elmer Lach et Maurice Richard.
- Entre 1942 et 1948, le trio marqua 449 buts et 705 points et remporta deux Coupes Stanley. Ils terminèrent aux trois premières places des pointeurs de la LNH en 1945.
- Russian Five — Red Wings de Détroit (1990s) : Sergei Fedorov, Igor Larionov, Vyacheslav Kozlov, Vladimir Konstantinov, and Viacheslav Fetisov.
- Les Russian Five[9], littéralement les cinq russes, étaient une unité de cinq joueurs de hockey sur glace d'origine russe, portant le maillot des Red Wings de Détroit pendant les années 1990. Ils ont joué un rôle important pendant la période de succès des Wings et notamment lors du gain de deux coupes Stanley en 1997 et 1998. Cette unité avait son propre système de jeu. Ce système de jeu était mis en place par Scotty Bowman qui remarqua qu'ensemble ces cinq joueurs offraient une supériorité tant technique que de rapidité aux Wings. L'unité de cinq hommes était calquée sur le modèle des équipes soviétiques qui dominèrent le monde et la concurrence olympique pendant les années 1970, les années 1980 et le début des années 1990, avec une combinaison de vitesse et de contrôle de la rondelle qui était supérieure aux autres nations. Les cinq russes perdirent un de leurs membres après le championnat 1997 quand Konstantinov fut impliqué dans un accident de limousine qui lui occasionna des séquelles permanentes au cerveau.
- S line — Maroons de Montréal (1929-1932) : Nels Stewart, Babe Siebert et Hooley Smith.
- Ce surnom est issu de l'initiale commune au nom des 3 joueurs[10].
- Scooter line — Blackhawks de Chicago (Années 1960) : Doug Mohns, Stan Mikita et Ken Wharram.
- Sky line — Penguins de Pittsburgh (Années 1990) : Mario Lemieux, Jaromír Jágr et Kevin Stevens.
- Slovak Pack — Blues de Saint-Louis (1999-2000) : Pavol Demitra, Michal Handzus et Lubos Bartecko.
- Speedball Line — Canadiens de Montréal (1927-34, 1937) : Howie Morenz, Aurèle Joliat et Johnny Gagnon.
- Jeu de mot en référence à la vitesse et à l'intelligence de jeu des trois joueurs[11].
- Trio Grande Line — Islanders de New York (1970-1980) : Clark Gillies, Bryan Trottier et Mike Bossy.
- Triple Crown Line — Kings de Los Angeles (1970s-80s) : Dave Taylor, Charlie Simmer et Marcel Dionne.
- En référence au logo des Kings : une couronne (crown). C'est la première fois de l'histoire de la LNH que chaque joueur d'une même ligne marque plus de 100 points dans la même saison[12].
- Uke line — Bruins de Boston (1957-64) : Bronco Horvath, Johnny Bucyk et Vic Stasiuk.
- En référence à l'origine ukrainienne des trois joueurs.
- West Coast Express — Canucks de Vancouver (2000-2006) : Markus Näslund, Brendan Morrison et Todd Bertuzzi.
- En référence à une ligne de transport ferroviaire locale.
Hors LNH
- Army Line — CSKA Moscou (Championnat d'URSS de hockey sur glace — années 1970) : Valeri Kharlamov, Boris Mikhailov et Vladimir Petrov.
- Coneheads Line — Équipe des États-Unis (Jeux olympiques d'hiver de 1980, « Miracle sur glace ») : Mark Pavelich, John Harrington et Buzz Schneider.
- En références à la fameuse série de sketchs du Saturday Night Live : Coneheads car ils jouaient de façon étrange. Tous trois venaient de l'Iron Range au nord-est du Minnesota[13].
- DDT Line — Équipe du Canada (Championnat du Monde 2003 et 2004, Coupe du monde 2004) : Kris Draper, Shane Doan et Joe Thornton.
- Ce surnom est issu des initiales des noms des 3 joueurs, D.D.T. qui est l'abréviation du nom d'un pesticide (le Dichlorodiphényltrichloroéthane)[14].
- KLM line ou Green line — Équipe d'URSS de hockey sur glace (Années 1980) : Vladimir Kroutov, Igor Larionov et Sergueï Makarov. L'autre surnom fait référence à la couleur verte (green) de leurs maillots lors des entraînements.
- Son surnom vient des initiales des trois hockeyeurs qui la constituaient.
- Trois Denis — Junior de Montréal (Années 1970) : Denis Cyr, Denis Tremblay et Denis Savard
- Cette ligne était formée de trois joueurs prénommés Denis, né le 4 février 1961, et ayant grandi dans le même quartier à Verdun au Canada. Ce trio domina la Ligue de hockey junior majeur du Québec pendant deux années[15].
- Hanson Brothers — (ligne de fiction 1977).
- Ligne du film La Castagne basé sur la vie des frères Carlson.
- Jönsson League — Färjestads BK, Suède (Années 2000) : Jörgen Jönsson, Peter Nordström et Pelle Prestberg. Parfois avec Hannes Hyvönen à la place de Prestberg.
- En référence à une série de films du même nom.
- Huey, Dewey, and Louie line — Équipe de Finlande (1994-1995) : Ville Peltonen, Saku Koivu et Jere Lehtinen.
- Cette ligne fut créée pour la première fois lors du championnat du monde 1994 et eut un impact immédiat sur l'équipe lors du tournoi. Elle fut à nouveau utilisée au cours du championnat du monde 1995 où la Finlande remporta sa première médaille d'or.
Références
- ↑ McKinley
- ↑ (en) Article sur la Crazy Eights line sur http://nytimes.com/.
- ↑ a , b et c (en) Pat Houda, « The Best North American Lines of the 1970s » sur le site http://www.chidlovski.com.
- ↑ Hornby, pages 92-93.
- ↑ (en) Histoire de la ligne sur www.insidehockey.com.
- ↑ (en) http://www.angelfire.com/.
- ↑ (en) Dave Golokhov, « Top 10 : All-Time NHL Lines » sur le site ca.askmen.com.
- ↑ Hornby, pages 46-47.
- ↑ Ce surnom était inspiré des Jackson Five.
- ↑ (en) Biographie Reginald « Hooley » Smith de sur http://www.legendsofhockeyn.net.
- ↑ Trois joueurs, un seul surnom sur http://notrehistoire.canadiens.com. Consulté le 29 août 2009
- ↑ Hornby, pages 100-101.
- ↑ (en) USA Hockey : A Celebration Of A Great Tradition sur le site edit.usahockey.com.
- ↑ (en) World Cup of Hockey 2004, Canada's DDT line poisons Finns sur le site www.nhl.com.
- ↑ (en) Biographie de Marc Denis sur www.legendsofhockey.net.
Voir aussi
- (en) Michael McKinley, Hockey: A People's History, McClelland & Stewart, 2006, (ISBN 0-7710-5769-5)
- (fr) Lance Hornby, Les grands moments de Hockey, Modus Vivendy, 2005, (ISBN 2-89523-337-3)
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