- Grand Prix littéraire Archambault
-
Pour les articles homonymes, voir Archambault (homonymie).
Le Grand Prix littéraire Archambault (GPLA) a été créé à la fin de l'année 2000 par les magasins Archambault afin de promouvoir les auteurs québécois de langue française.
Les 12 titres en nomination pour le Grand Prix littéraire Archambault sont sélectionnés par les libraires des 15 magasins Archambault, mais le choix final appartient au grand public. Les romans doivent être écrits par un auteur francophone, résidant au Québec (sans égard à la maison d’édition) et publiés entre le 1er juillet et le 30 juin.
Le prix est doté d'une bourse de 10 000 $ remise au lauréat. De plus, l'éditeur du livre gagnant reçoit un montant de 2 000 $ afin de faire la promotion du livre.
Le prix est décerné le 23 avril de chaque année, à l'occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur.
Sommaire
Lauréats
- 2001 : Louise Simard, Thana la fille-rivière (ISBN 9782764800461)
- 2002 : Marie Laberge, Gabrielle (ISBN 9782764604885); Adélaïde (ISBN 9782764604892)
- 2003 : Michel Tremblay, Bonbons assortis (ISBN 9782760922808)
- 2004 : Chrystine Brouillet, Indésirables (ISBN 9782890219250)
- 2005 : François Avard, Pour de vrai (ISBN 9782764801000)
- 2006 : Anne Robillard, Les chevaliers d'émeraude tome 5: L'Île des Lézards (ISBN 9782890746787)
- 2007 : Fred Pellerin, Comme une odeur de muscles (ISBN 9782922528558)
- 2008 : Caroline Allard, Les chroniques d'une mère indigne (ISBN 9782894484913)
- 2009 : Marie Laberge, Sans rien ni personne (ISBN 9782764605608)
- 2010 : Isa-Belle Granger, Les 7 filles d'Avalon[1] (ISBN 9782894354193)
Controverse
- 2010 : Alors qu'il fait partie de la liste des finalistes de la 11e édition avec son roman Je ne veux pas mourir seul, Gil Courtemanche exprime par communiqué son refus d'être en lice pour le prix, essentiellement par solidarité envers les 250 employés du Journal de Montréal, en lock-out depuis presque deux ans, puisque les librairies Archambault appartiennent à l'empire Quebecor. Il incite par ailleurs les autres finalistes à en faire de même par solidarité. Il précise :
« L'attitude de Pierre Karl Péladeau dans ce conflit est caractérisée par le mépris, l'arrogance et la poursuite effrénée du profit, affirme l'écrivain et journaliste dans son message. Écrire est essentiellement un geste de liberté et je ne peux accepter que mon nom ou un de mes livres soit associé à des gens qui foulent cette liberté au pied[2]. »
La principale réponse à cette prise de position provient de l'écrivain Jean-Simon DesRochers, en lice pour son roman La canicule des pauvres[3]. Peu de temps après la publication de cette lettre, Jean-Simon DesRochers annonçait que si son roman remportait le prix, il s'engageait à verser la totalité de la bourse aux employés du Journal de Montréal[4].
Voir aussi
Articles connexes
- Grand Prix de la Relève littéraire Archambault
- Grand Prix de la relève musicale Archambault
- Liste des prix littéraires québécois
Liens externes
Notes et références
- Gagnants antérieurs des prix littéraires. Consulté le 21 janvier 2011
- http://www.cyberpresse.ca/arts/livres/201011/23/01-4345627-prix-archambault-courtemanche-exige-detre-retire-de-la-liste-des-finalistes.php
- http://www.ledevoir.com/culture/livres/311696/libre-opinion-les-dommages-collateraux-de-la-vertu
- http://www.exruefrontenac.com/spectacles/livres/30901-grand-prix-litteraire-archambault
Catégories :- Distinction au Québec
- Prix littéraire québécois
Wikimedia Foundation. 2010.