- Gilet de sauvetage
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Un gilet de sauvetage appelé aussi « brassière de sauvetage » est un dispositif qui permet à une personne, en cas de chute dans l'eau, de flotter plus facilement.
Certains types de gilets peuvent permettre de conserver la tête hors de l'eau, et d'assurer le retournement pour une personne inanimée.
Sommaire
Normes actuelles
La norme actuellement en vigueur est la norme ISO 12402[1]. Elle a été élaborée en vue notamment de fournir des recommandations sur la conception et l’utilisation des équipements individuels de flottabilité (EIF).
Cette norme distingue deux types d'EIF :
- les gilets de sauvetage : ils doivent garantir une position de flottaison sur le dos avec la tête hors de l’eau et cela quelles que soient les conditions physiques extérieures (les niveau de performance sont 100, 150 et 275 N) ;
- les aides à la flottabilité : ils nécessitent que l’utilisateur nage ou effectue d’autres mouvements pour se positionner avec la tête hors de l’eau (niveau de performance 50 N ).
La norme comprend dix parties dont les suivantes :
- NF EN ISO 12402-5 : Aide à la flottabilité, niveau de performance 50 N : Eaux calmes, n'assurent pas le retournement d'une personne, demande une participation active de l'utilisateur ;
- NF EN ISO 12402-4 : Gilet de sauvetage, niveau de performance 100 N : Assurent le retournement sous conditions (eaux calmes - vêtements légers) ;
- NF EN ISO 12402-3 : Gilet de sauvetage, niveau de performance 150 N : Assurent le retournement en mer par mauvais temps ;
- NF EN ISO 12402-2 : Gilet de sauvetage, niveau de performance 275 N : Assurent le retournement en haute mer avec conditions fortes (Exclusivement gonflables) ;
- NF EN ISO 12402-1 : Gilets de sauvetage pour navires de haute mer ; OMI/SOLAS Equipements de sauvetage.
Le gilet (ou la brassière) doit être adapté en taille (adulte / enfant) et peut être gonflable ou non.
Les brassières de sauvetage type marine sont de couleur orange, rouge ou jaune, munies de systèmes rétro-réfléchissant, d'un sifflet et d'une lampe dont la batterie est activée par l'eau de mer.
NB: Les « niveaux de performance » exprimée en newtons 50, 100, 150, 275 concrétisent la force de flottaison supplémentaire que permet le « gilet » ou l'« aide ».
Historique
Le gilet de sauvetage fut inventé au Royaume-Uni en 1854 par le capitaine J. Ross Ward. Il se composait à l'origine de morceaux de liège cousus dans une ceinture de toile.
Le Vêtement de travail à flottabilité intégrée
Dans certaines situations (travail à la pêche, au remorquage, au lamanage, etc.), l'amélioration de la sécurité des personnes au travail passe par une protection personnelle permanente. Ainsi, des vêtements de travail à flottabilité intégrée (VFI) de différents types sont actuellement disponibles :
- le boléro ;
- le gilet gonflant ;
- le gilet gonflant intégré.
L'IMP (Institut maritime de prévention)[2] diffuse une plaquette concernant l'aide au choix de ces vêtements[3].
Un décret paru en France au journal officiel le 22 août 2007 règlemente maintenant par son article 9 le port de VFI[4] :
- Lors des opérations de pêche ;
- En cas de travail de nuit, en l'absence de visibilité ou en cas de circonstances météorologiques défavorables ;
- Lors de trajets en annexes ou autres embarcations légères.
Notes
Liens externes
- [PDF] Équipements individuels de flottaison sur le site de l'INRS
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