- Gilda
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Gilda
Données clés Titre original Gilda Réalisation Charles Vidor Scénario Marion Parsonnet
Ben HechtActeurs principaux Rita Hayworth
Glenn Ford
George MacreadySociétés de production Columbia Pictures Pays d’origine États-Unis Genre Film noir Sortie 1946 Durée 110 minutes (1 h 50) Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Gilda est un film américain de Charles Vidor sorti en 1946.
Sommaire
Synopsis
Johnny Farrell, joueur professionnel, débarque à Buenos Aires, en Argentine. Il se lie d'amitié avec Ballin Mundson, le propriétaire d'un casino, dont il devient l'associé. A l'issue d'un voyage d'affaires, Ballin revient, accompagné de celle qu'il vient d'épouser : l'extraordinaire Gilda. Le hasard, la prédestination, veulent qu'elle soit précisément l'ex-fiancée de Farrell. Ballin, suspectant l'ancienne liaison, confie à Farrell la garde de Gilda. L'ancien amour renaît de ses cendres. Farrell, en proie à la haine, la jalousie, subit l'inversion de sa passion amoureuse. Ballin, quant à lui, assoiffé de pouvoir, prépare l'organisation d'un trust international visant le monopole mondial du commerce d'un métal rare : le tungstène. Il réunit autour de lui un cartel d'hommes d'affaires, organisation secrète dont il est le chef.
L'amour cependant, la passion qui le lie à Gilda, lui fait commettre les erreurs qui ruinent son plan. Gilda, devenue la veuve de Ballin, épouse Farrell en secondes noces. Ce dernier prend la succession de Ballin à la tête du cartel du tungstène. Il accuse Gilda d'infidélité, et lui reproche de ne pas respecter la mémoire de son défunt mari. Gilda relève le défi de Farrell. Elle provoque Farrell et démontre à tous qu'elle est effectivement cette épouse infidèle qu'il a lui-même épousée. Coup de théâtre, Ballin, que l'on croyait mort, resurgit… Il compte bien reprendre Gilda, et menace d'éliminer Farrell. Ballin est tué in extremis par Oncle Pio, l'employé-philosophe du casino et ange-gardien de Gilda.
Fiche technique
- Titre original : Gilda
- Titre français : Gilda
- Réalisation : Charles Vidor
- Scénario : Marion Parsonnet ; Ben Hecht (non crédité) d'après une histoire de E.A. Ellington
- Adaptation : Jo Eisinger
- Direction artistique : Stephen Goosson et Van Nest Polglase
- Décorateur de plateau : Robert Priestley
- Costumes : Jean Louis
- Photographie : Rudolph Maté
- Montage : Charles Nelson
- Musique : Marlin Skiles
- Chorégraphie : Jack Cole
- Production : Virginia Van Upp
- Société de production : Columbia Pictures
- Société de distribution : Columbia Pictures
- Pays : américain
- Genre : Film noir
- Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Son mono (Western Electric Mirrophonic Recording)
- Durée : 110 minutes
- Dates de sortie : États-Unis : 14 février 1946 (première), 15 mars 1946 (sortie nationale) ; France : 30 mai 1947
Distribution
- Rita Hayworth : Gilda
- Glenn Ford : Johnny Farrell
- George Macready : Ballin Mundson
- Joseph Calleia : Miguel Obregon
- Steven Geray : oncle Pio
- Joe Sawyer : Casey
- Gerald Mohr : le capitaine Delgado
- Robert Scott : Gabe Evans
- Ludwig Donath : l'Allemand
- Don Douglas : Thomas Langford
- Anita Ellis : Gilda (voix chantée)
Autour du film
« On ne vit jamais une femme comme Gilda ! » proclamait l’affiche de Gilda en 1946. Le film fut immédiatement un succès retentissant : il rapporta plus de trois millions de dollars de recette dès sa première sortie.
Tourné au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le film est entièrement dédié à la gloire de la vedette de la Columbia, Rita Hayworth. Après deux ans d’absence, principalement consacrés à la naissance de sa fille Rebecca, elle fit savoir sa volonté de revenir sur les écrans. Un retour provoqué sans doute aussi par son mariage avec Orson Welles qui tournait au naufrage. Harry Cohn, directeur de la Columbia, mit alors en chantier un film bâti uniquement autour d'elle. La production ne disposant pas d’un scénario complet, Gilda fut construit comme le film de Michael Curtiz, Casablanca, au jour le jour.
Une première version du scénario, d’après un récit de E. A. Ellington, avait été écrite par Marion Parsonnet et remaniée par la suite par la productrice Virginia Van Upp (qui avait déjà écrit un autre succès de Hayworth, La Reine de Broadway). De nouvelles scènes et de nouveaux dialogues furent ajoutés en cours de tournage. Les deux numéros musicaux Put the blame on Mame et Amado mio furent réalisés à la fin du tournage et une partie des dialogues fut encore remaniée.
La photographie en noir et blanc de Rudolph Maté (directeur de la photo de la plupart des films de Hayworth à la Columbia) avec ses effets contrastés en font un des sommets du film noir. Les numéros musicaux, les décors somptueux et les costumes de Jean Louis, contribuèrent également au succès du film, qui constituera le sommet de la carrière de Hayworth.
Anecdotes
- Le morceau d'anthologie du film est la chanson interprétée et dansée par Rita Hayworth Put the Blame on Mame, au cours de laquelle elle retire de manière suggestive son long gant noir. Comme pour Amado mio, c'est Anita Ellis qui lui prête sa voix.
- Une expédition enterra une copie du film au pied de la cordillère des Andes pour qu’il soit destiné à la postérité.
- À la sortie du film, un disque fut vendu sur lequel, à travers un stéthoscope, avaient été enregistrés les battements du cœur de Rita Hayworth.
- À son corps défendant, l’image de Rita sera collée sur une des premières bombes atomiques, baptisée « Gilda », et larguée en 1946 sur l’atoll de Bikini.
- Quelques extraits furent utilisés par Michael Jackson pour sa tournée This is it comme nouveau clip de Smooth Criminal.
Notes et références
Liens externes
Catégories :- Film américain
- Film sorti en 1946
- Film policier
- Film noir
- Film de Columbia Pictures
- Film en noir et blanc
- Film dont l'action se déroule en Argentine
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