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Alain Terrail
Alain Terrail est un magistrat français. Alain Terrail fut avocat général près la Cour de Cassation.
Proche de l'UDR puis du RPR, il fut conseiller technique au cabinet du ministre de la Qualité de la vie dans le gouvernement Jacques Chirac de 1974 à 1976. Alain Terrail plaça la sécurité comme la première des libertés, affirmant maintes fois que punir est la première fonction du juge[réf. nécessaire].
Il fit l'objet en fin de carrière d'une sanction disciplinaire pour des propos jugés antisémites.
Association professionnelle des magistrats
Il fut un co-fondateur et dirigeant de l'association professionnelle des magistrats (APM), un syndicat de magistrats qui fut actif dans les années 1990 qui compta, entre autres, parmi ses dirigeants Yves Bot, Georges Fenech et Alexandre Benmakhlouf.
Après avoir occupé plusieurs postes de responsable au sein du syndicat, il en devient président de 1990 à 1996.
Calembour antisémite
Il fut l'auteur du calembour «Tant va Lévy au four qu'à la fin il se brûle»[1] dans la revue de l'Association professionnelle des magistrats (APM) à propos du substitut du tribunal de Toulon Albert Lévy, alors impliqué dans la lutte contre l'affairisme toulonnais. Ces propos ont entraîné une condamnation pour injure publique à caractère racial[2] ainsi qu'une procédure disciplinaire à son encontre, laquelle a conduit, le 25 mars 1999, à sa mise à la retraite d'office[2] par le Conseil supérieur de la magistrature ; le 18 octobre 2000, le Conseil d'État a rejeté son recours contre cette sanction[3].
Références
- ↑ « Indignation après les propos antisémites d’un haut magistrat », Émilie Rive, L'Humanité, 3 décembre 1998.
- ↑ a et b « Le magistrat Alain Terrail, condamné pour injures racistes », Émilie Rive, L'Humanité, 13 novembre 2000.
- ↑ CE 6/4 SSR, Terrail, 18 octobre 2000, N° 208168
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