- Gibbon
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Pour les autres significations, voir Gibbon (homonymie).
Nom vernaculaire ou Le terme « Gibbon » s'applique en français à
nom normalisé ambigu :
plusieurs taxons distincts.Gibbon Ici un Gibbon à mains blanches Taxons concernés Dans la famille des Hylobatidae :
- dans les genres
- Hylobates
- Nomascus
- Hoolock
Gibbon est un nom vernaculaire ambigu en français, pouvant désigner plusieurs espèces différentes de Primates de la famille des Hylobatidae dont certains membres sont appelés aussi houlock, siamang, lar...
Sommaire
Étymologie et histoire du terme
D'après Buffon, Joseph François Dupleix est le premier qui nomme ainsi ces espèces en français[1].
Le mot « gibbon » n'apparait dans les anciens dictionnaires de français qu'à partir de la 8e édition du Dictionnaire de l'Académie française (1932-5). Ouvrage qui le définit simplement comme un « grand singe des Indes »[2].
Trésor de la langue française informatisé (TLFi) en donne une définition différente : les espèces ne sont plus limitée aux Indes mais à l'Asie. Ce ne sont plus des « grands singes » mais à des « singes anthropoïde (..) de taille moyenne ». Le TLFi ajoute aussi comme critères distinctifs leurs mœurs grégaires, arboricoles et végétariennes[1].
L'usage de ce terme pour désigner ce type de singe est commun aux langues ouest-européennes.
Noms vernaculaires et noms scientifiques correspondants
Liste alphabétique des noms vernaculaires attestés[3] en français.
Note : certaines espèces ont plusieurs noms. Les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide.- Gibbon agile - Hylobates agilis[4],[5],[6]
- Gibbon à bonnet - Hylobates pileatus[5],[6]
- Gibbon cendré - Hylobates moloch[4],[5],[6] ou Hylobates lar[6]
- Gibbon à favoris blancs du Sud - Hylobates siki[6]
- Gibbon de Hainan - Hylobates hainanus[6]
- Gibbon houlock - Hoolock hoolock (syn. Hylobates hoolock)[6]
- Gibbon à joues blanches - Nomascus leucogenys (syn. Hylobates leucogenys)[6]
- Gibbon à joues pâles - voir Gibbon à joues blanches[6]
- Gibbon de Kloss - Hylobates klossii[6]
- Gibbon lar - voir Gibbon à mains blanches[5],[7]
- Gibbon lar à bonnet - voir Gibbon à bonnet[5]
- Gibbon à mains blanches - Hylobates lar[4],[5]
- Gibbon à mains noires - voir Gibbon agile[5]
- Gibbon de Müller - Hylobates muelleri[5],[6]
- Gibbon noir - Nomascus concolor (syn. Hylobates concolor) [5],[6]
- Gibbons - Hylobatidae spp[8]
- etc.
Classification
Article principal : Hylobatidae.Tous les gibbons actuels étaient classés à l'origine dans le genre Hylobates mais les classifications récentes, basées sur le nombre de chromosomes, placent désormais plusieurs espèces de gibbons dans d'autres genres[9] :
- Hylobates
- Nomascus
- Hoolock (syn. Bunopithecus)
Les gibbons dans la culture
En extrême Orient
La plus ancienne représentation de gibbon est une figurine datée du IIIe ou IVe siècle ap JC durant la dynastie des Zhou. Ils sont souvent représentés graphiquement, particulièrement pendant la dynastie des Song et au début de celle des Yuan. Les peintures de Yì Yuanji et Muqi Fǎcháng sont les plus connues.
En se basant sur la littérature - sous le nom de yuán (猿) - et leur représentation dans les peintures chinoises, le sinologue Robert van Gulik conclut que les gibbons sont très répandus au centre et au sud de la Chine au moins jusqu'aux Song c'est-à-dire au XIVe siècle. Les premiers écrivains chinois décrivent le gibbon comme un être se déplaçant gracieusement dans la canopée, comme le « gentlemen » des forêts (jūnzǐ,君子), contrairement à l'avide macaque attiré par la nourriture de l'homme.
Les taoïstes attribuent des propriétés occultes aux gibbons, croyant qu'ils pourraient vivre mille ans et se transformer en êtres humains[10]. Du fait de l'influence de la Chine sur le Japon, cet animal est souvent représenté dans l'art japonais, plus particulièrement dans le motif zen du gibbon cherchant à attraper le reflet de la lune dans l'eau[11], bien que n'ayant jamais été naturellement présent sur l'île.
Ce terme de yuán est devenu le terme générique en mandarin pour désigner les singes. Ils ont peut-être disparu de Chine du fait de la destruction de leur habitat.
En Occident
Le Gibbon est le nom d'un super-vilain évoluant en costume de gibbon dans l'Univers Marvel.
Gibbon est le nom d'un Mangemort, l'un des personnages de l’univers de Harry Potter
Notes et références
- lexicographiques et étymologiques de « Gibbon » du CNRTL. Définitions
- Gibbon dans la 9e édition (1992-...) du Dictionnaire de l'Académie française, sur Atilf, consulté en février 2011
- Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet
- Nomen.at Nom vernaculaire français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur
- consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad. Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales.
- (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. ISBN 0444518770, 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé
- Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada Nom vernaculaire en français d’après
- Lire en ligne. Annexes au Journal officiel des Communautés européennes du 18 décembre 2000.
- Les Gibbons et les Grands singes sur le site de Kalaweit, consulté en février 2011.
- [1] Robert van Gulik, The gibbon in China. An essay in Chinese animal lore. E.J.Brill, Leiden, Holland. (1967). Un court résumé se trouve sur
- Gibbon paintings in China, Japan, and Korea: Historical distribution, production rate and context". Gibbon Journal, No. 4, May 2008. (Cet article inclut un grand nombre de grandes reproductions couleurs de plusieurs artistes) Thomas Geissmann,
Voir aussi
Articles connexes
Catégories :- Primate (nom vernaculaire)
- Nom de mammifère ambigu
- dans les genres
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