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Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non-identifiés
Le Groupe d'étude des phénomène aérospatiaux non-identifiés (GEPAN) était un organisme officiel français situé à Toulouse chargé de l'étude du phénomène OVNI, qui dépendait du CNES. La validité des travaux du GEPAN et de ses successeurs (le SEPRA, puis enfin le GEIPAN) est vivement critiquée par les sceptiques tel que Henri Broch.
Créé en 1977 sous l'impulsion de Claude Poher, cet organisme avait pour but de réaliser des études sur le phénomène OVNI et de coordonner les rapports de la Gendarmerie nationale, l'Aviation civile, l'Armée de l'Air et Météo-France en la matière. Il est l'auteur de nombreuses études statistiques. Une autre de ses missions était d'informer le public sur les OVNI, en rédigeant les Notes Techniques (tel la célèbre Note Technique 16 sur le cas de Trans-en-Provence en 1981).
Son premier président fut Claude Poher, de 1977 à 1978. Au début, il était seul avec une secrétaire à s'occuper du GEPAN, avec cependant la collaboration officieuse d'autres membres du CNES comme Jean-Jacques Velasco. Il réussira, cependant, peu après à obtenir plus de moyens et de personnel.
En 1978 le GEPAN compte une dizaine de membres et est supervisé par un Conseil Scientifique de 7 savants et ingénieurs (avec entre autres Hubert Curien). Par ailleurs, d'autres scientifiques français intéressés par les OVNI collaborent avec le GEPAN, tel Jean-Pierre Petit, et Poher noue le contact avec certaines associations ufologiques. Le 30 décembre 1978, Poher démissionne et est remplacé par le mathématicien Alain Esterle, qui sera directeur du GEPAN jusqu'à sa démission en 1983.
Manuel Jimenez collabore avec Philippe Besse à la rédaction de la Note « Note Technique n° 15 », qui s'intéresse plus à la composante psychologique des témoignages d'ovni (et qui va donc plus dans le sens du modèle sociopsychologique du phénomène ovni). Par la suite, il réalisera sa thèse de doctorat sur le sujet Témoignage d'ovni et psychologie de la perception, en continuation de ces travaux.
La direction d'Esterle correspond à la période faste du GEPAN. Les crédits augmentent et Esterle dynamise l'activité de l'organisation, qui travaille alors à pleine vitesse. En 1983, la hiérarchie du CNES accule Esterle à la démission. En effet, le GEPAN et l'armée ont mené des experiences de MHD dans le dos de Jean-Pierre Petit, qui avait pourtant lancé l'idée. Par crainte du scandale, Esterle est donc congédié. Jean-Jacques Velasco, spécialiste en optique, le remplace au poste de directeur, entre 1983 et 1988.
Le GEPAN est alors contesté. En plus de l'affaire MHD, beaucoup de savants rationalistes contestent la raison d'être du GEPAN, tandis que les ufologues critiquent la réserve et la prudence qu'observe l'organisme sur les OVNI. De plus, le CNES diminue son soutien au GEPAN. À partir de 1983, le Conseil Scientifique est supprimé, la publication des Notes Techniques arrêté et l'activité de l'organisme s'essouffle.
Finalement, en 1988, le GEPAN est remplacé par le SEPRA.
Précédé par Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non-identifiés Suivi par Groupe d'étude des phénomènes aériens (GEPA), association semi-officielle Organismes scientifiques français d'étude des OVNI
1977-1988Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA) Bibliographie
- Rossoni, D., Maillot, E., & Déguillaume, E. (2007). Les ovnis du CNES – 30 ans d’études officielles. www.book-e-book.com. (extraits de l'ouvrage). Ouvrage critique sur les travaux du GEPAN.
Liens externes
- (fr) Article sur le GEPAN
Catégorie : Ufologie
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