Georges Mikhaïlovitch de Russie (1981)

Georges Mikhaïlovitch de Russie (1981)
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Georges Mikhaïlovitch de Russie.

Georges Mikhaïlovitch de Russie (en russe : Георгий Михайлович Романов), né le 13 mars 1981 à Madrid.

Pour certains monarchistes ou généalogistes russes, il est grand-duc de Russie, héritier présomptif du trône de Russie, tsarévitch, avec le titre d'Altesse impériale. Il est membre de la Maison de Holstein-Gottorp-Romanov mais également par son père, membre de la Maison de Hohenzollern avec le titre d'Altesse royale de la Maison de Prusse.

Sommaire

Famille

Fils de la grande-duchesse Maria Vladimirovna de Russie et de François Guillaume de Prusse (pour l'Église orthodoxe, il fut avant son divorce grand-duc Michel Pavlovitch de Russie).

Biographie

Georges Mikhaïlovitch de Russie naquit le 13 mars 1981 à Madrid. Le grand-duc fut baptisé le 6 mai 1981 à Madrid, son parrain est le roi Constantin II de Grèce. Différentes personnalités royales assistèrent à son baptême comme Juan Carlos Ier d'Espagne, son épouse Sophie de Grèce, le roi Siméon II de Bulgarie et son épouse, la reine Marguerite Gomez-Acebo y Cejuela.

Enfance

Georges Mikhaïlovitch de Russie vécut en France et en Espagne. Au décès de son grand-père maternel survenu le 21 avril 1992, sa mère, la grande-duchesse Maria Vladimirovna de Russie succéda à son père le grand-duc Vladimir Kirillovitch de Russie, Georges Mikhaïlovitch de Russie devint alors pour ses partisans, héritier présomptif et tsarévitch de Russie.

Héritier du trône de Russie pour la plupart des monarchistes russes - certains reconnaissent comme prétendant le prince Nicolas Romanovitch. (C. de Badts de Cugnac et G. Coutant de Saisseval, "Le Petit Gotha", 2002).

Cette succession est actuellement constestée par l'Association de la famille Romanov en raison de la loi régissant la succession au trône impériale de Russie dans la Maison Romanov.

Georges Mikhaïlovitch de Russie fit ses études en Angleterre, il fréquenta Saint Benet's Hall puis Oxford.

Vie professionnelle

A Bruxelles, Georges Mikhaïlovitch de Russie travailla comme assistant de Loyola de Palacio (ancien commissaire européen pour les transports et l'énergie) au Parlement européen. Plus tard, le grand-duc s'installa au Luxembourg où il fut employé à la Commission européenne à la Direction générale de l'énergie et de la sécurité atomique.

Dissidence

Comme sa mère la grande-duchesse Maria Vladimirovna et sa grand-mère, il assista en 1998 à une cérémonie commémorative donnée par le patriarche Alexis II pour le dernier tsar Nicolas II de Russie en la cathédrale de l'Ascension-de-la-Trinité située à quatre-vingt kilomètres de Moscou. Le grand-duc doutait de l'authenticité des ossements trouvés à Ekaterinbourg, il considère que les dépouilles inhumées à Saint-Pétersbourg ne sont peut-être pas celles de Nicolas II de Russie, de son épouse et de ses filles Tatiana Nikolaïevna, Maria Nikolaïevna, Olga Nikolaïevna.

Il est aussi le 118e prétendant à la couronne britannique[1].

Généalogie

Georges Mikhaïlovitch de Russie appartient à la première branche de la Maison d'Oldenbourg-Russie (Holstein-Gottorp-Romanov), issue de la première branche de La Maison Holstein-Gottorp, elle-même issue de la première branche de la Maison d'Oldenbourg. Il a pour ascendant le tsar Alexandre II de Russie.

Par son père, Georges Mikhaïlovitch de Russie appartient également à la première branche de la Maison de Hohenzollern. Cette lignée donna des électeurs au Brandebourg, des rois, des empereurs à la Prusse, l'Allemagne. Joachim de Prusse est le descendant de Bouchard Ier, comte de Zollern. Le grand-duc a notamment pour ascendants Guillaume II d'Allemagne et Hermine de Reuss zu Greiz.

Le nom de Georges apparaît donc aussi dans l'Ordre de Succession au Trône d'Allemagne et de Prusse.

Liens internes

Références

Liens externes et sources


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