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Gaspard de Saulx
Gaspard de Saulx, fils de Jean de Saulx, seigneur d'Orrain, grand gruyer de Bourgogne, et de Marguerite de Tavannes, vint au monde à Dijon au mois de mars 1509. Il est mort en juin 1573. Seigneur de Tavannes, il est issu d’une illustre famille de Bourgogne, qui tire son origine des comtes de Saulx, château situé à cinq lieues de Dijon (commune d'Arc-sur-Tille). Le sieur de Tavannes, son oncle maternel s'était signalé à la tête de ces Lansquenets qu'on surnommait les bandes noires. Le roi François 1er, faisait un cas particulier de cet officier allemand à qui il accorda des lettres de naturalisation en 1518. Ce fut cet oncle de Gaspard qui le présenta à la cour en 1522. Le roi l'admit au nombre de ses pages, et par une distinction flatteuse pour l'oncle et le neveu, il voulut que Gaspard de Saulx prit le nom de Tavannes[1].
Sommaire
Guerres d’Italie
Archer puis guidon de la compagnie de gens d’armes de Jacques de Genouillac, grand écuyer de France, Gaspard de Saulx est fait prisonnier à Pavie dans la suite du roi.
Il sert ensuite dans la guerre de Provence, à la défense de Thérouanne et aux prises de Damvillers, d’Ivoy et de Luxembourg en 1544. Il se distingue lors de la journée de Cérisoles le 14 avril 1544 et commande l’armée chargée d’envahir les Trois-Évêchés.
Il prend Metz en 1552 et a une grande part à la victoire de Renty au retour de laquelle Henri II lui décerne le collier de son ordre. Il ramène, après le départ de Guise, l'armée envoyée en Italie au secours du pape (1556). Après la prise de Calais en 1558, le roi lui donne la lieutenance générale de Bourgogne.
Guerres de religion
Pendant la guerre civile, il manifesta un grand zèle contre les protestants dans son gouvernement de Bourgogne et dans le Lyonnais. Donné pour mentor au jeune duc d'Anjou (futur Henri III), il sauve l’armée du roi près de Pamproux en Poitou et prend une grande part aux victoires de Jarnac (13 mars 1569) et de Moncontour (3 septembre 1569). En récompense de ses succès, le roi le fait maréchal de France le 28 novembre 1570.
Selon certaines sources, il aurait conseillé le massacre des huguenots le 24 août 1572 (massacre de la Saint-Barthélemy). Au mois d’octobre de cette même année, le roi le fait gouverneur de Provence et amiral des mers du Levant.
Gaspard de Saulx meurt en son château de Sully en juin 1575 et est inhumé en la Sainte-Chapelle de Dijon.
On a de lui des « Lettres à Charles IX », publiées en 1857 ; M. de Barthélémy a donné en 1858 ses « Lettres diverses ». Son troisième fils, Jean de Saulx (1555-1630), vicomte de Tavannes, a laissé sur sa vie des « Mémoires ». On trouve sa « Vie » dans les « Hommes illustres » de Pérau.
Notes et références
- ↑ Bulletin de la société archéologique de Sens, T. VIII, 1863, p. 228.
Voir aussi
Source partielle
- « Gaspard de Saulx », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang [sous la dir. de], Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
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