- Gare de Sames-Guiche
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Gare de Sames-Guiche
Unique gare ferroviaire du canton de Bidache, la gare de Sames-Guiche, sur la ligne de Toulouse à Bayonne, a été inaugurée en 1912 et aura accueilli des voyageurs jusqu'à la deuxième moitié du XXe siècle.
C'est en novembre 1846 qu'on observe dans les délibérations du conseil municipal de Bidache la première manifestation de la nouvelle « folie » du chemin de fer : une délibération émet un vœu en faveur de la construction d'une voie ferrée de Bayonne à Toulouse... susceptible de desservir la petite ville.
Il faudra attendre le 23 octobre 1856 pour qu'un décret reconnaisse cette entreprise d'utilité publique ; dans le secteur de Bidache, les travaux s'échelonnent entre 1860 et 1861, la ligne étant ouverte aux voyageurs le 25 janvier 1864. Deux haltes ponctuent le trajet : l'une sur le territoire de la commune de Guiche, à proximité immédiate du pont sur la Bidouze, l'autre sur le territoire de la commune de Sames, au quartier Saint-Jean. La situation est provisoire et il est entendu qu'une seule gare, encore à construire, devra s'y substituer ; dès le mois de mars 1861 on a trace d'une délibération du conseil municipal de Bidache en faveur d'un établissement à Guiche, plus à même de desservir Bidache ou la commune relativement peuplée de Bardos.
Le dossier ne sera pas traité immédiatement : c'est seulement le 30 octobre 1882 que la compagnie du Midi va présenter un avant-projet de construction d'une gare à Guiche, entre les ponts de la Bidouze et de l'Aran et à proximité de la butte de Monplaisir. Approuvé par décision ministérielle du 24 décembre 1883 ce projet sera en fin de compte abandonné.
C'est finalement à Sames que sera bâtie la gare qui portera le nom des deux communes, sur la base d'un projet recevant approbation ministérielle en 1903 mais qui n'aboutira qu'en 1912.
La nouvelle installation se composait alors d'un bâtiment voyageurs, d'une halle à marchandises, d'un quai découvert de 15 mètres, d'un chalet avec water-closets et lampisterie, d'une voie d'évitement de 485 mètres et d'une voie en équerre de 40 mètres avec plaque tournante.
Face à la baisse inexorable du trafic, elle sera fermée dans un premier temps aux voyageurs puis définitivement dans la période 1973-1977.
Source
- Jean Robert, Des travaux et des jours en piémont pyrénéen : Bidache, Éditions Jean-Pierre Gyss, Barenbach, 1984, (ISBN 2902912425), pp. 194 et 195.
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