- Fronsadais
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Le Fronsadais est un petit pays gascon du nord du département de la Gironde, au nord de la Dordogne et à l'ouest de l'Isle. La ville principale est Fronsac.
Le Fronsadais est une région viticole faisant partie du vignoble du Libournais, avec les appellations fronsac et canon-fronsac.
Situation géographique
Le vignoble de FRONSAC s’inscrit à l’intérieur du périmètre de l’appellation « BORDEAUX » et, plus précisément dans le LIBOURNAIS.
Autrefois grande rivale de Bordeaux, Libourne, située à 30 km au nord-est de cette ville, participe aujourd’hui pleinement à la renommée du Bordelais, avec des appellations mondialement connues comme POMEROL ou ST EMILION.
Géographiquement, le Fronsadais constitue un triangle délimité à l’est par l’Isle et au sud par la Dordogne.
L’érosion naturelle causée par ces deux rivières a engendré, en leur confluence, l’émergence d’un tertre qui domine Libourne, à l’ouest, de 70 mètres.
Le triangle du Fronsadais concerne six communes : Fronsac, Saint Michel de Fronsac, Saint-Aignan, La Rivière, Saint-Germain-la-Rivière, Saillans et une enclave sur Galgon.
Caractéristiques géologiques et climatiques haut de pageEn arrière du tertre, pointe basse d’un triangle, s’étendent vers le nord-ouest des collines boisées, escarpées, plutôt élevées par rapport à un estuaire si proche. Variés dans leur exposition, les coteaux sont pentus facilitant un bon drainage mais rendant les vendanges difficiles.
A l’est de la D 670, les coteaux offrent un sol pauvre, argilo-calcaire où le calcaire affleure la surface. Une zone particulièrement homogène où se situent les vignobles de l’appellation CANON FRONSAC s’étend sur une partie des communes de Fronsac et de St Michel de Fronsac.
Sur les « basses terres » inondables, entre la D 670 et la Dordogne, une couche épaisse d’alluvions et de sable recouvre le calcaire. Ce sol riche produit des vins différents, en plus grande quantité, qui ne peuvent prétendre à l’appellation FRONSAC mais à celle, plus générale, de BORDEAUX SUPERIEUR.
Le Fronsadais jouit d’une particularité climatique rare. En effet ce vignoble ne connaît pratiquement jamais les gelées printanières, il bénéficie de la tempérance d’une sorte de micro climat généré par les deux rivières qui le bordent et le protègent ainsi des accumulations de masses d’air froid.Le terroir
Appellations Sur les 14 appellations du Libournais, deux seulement concernent le Fronsadais :
• L’ A.O.C Fronsac dont les plants couvrent 960 hectares, répartis sur les 6 communes précédemment nommées. • L’ A.O.C Canon Fronsac, produite sur l’ensemble géologiquement homogène de 380 hectares à cheval sur les communes de Fronsac et Saint Michel de Fronsac.
Il n’existe pas de hiérarchie entre ces 2 appellations du Fronsadais, contrairement à d’autres appellations comme Pomerol et Lalande de Pomerol, par exemple.
Exploitations Au total, le vignoble Fronsadais couvre 1340 hectares ce qui le rend presque confidentiel au regard de ses grands et prestigieux voisins.
Les 170 exploitations sont de type familial et leur surface moyenne est de 7,5 ha.
La densité moyenne de plants est de 5000 pieds à l’hectare
La production moyenne à l’hectare oscille entre 50 et 55 hectolitres (la norme retenue pour l’A.O.C 2006 étant de 53 hl/ha.) La production moyenne annuelle se situe à 65 000/70 000 hectolitres et représente moins de 10% de la production de la totalité du Libournais.
Cépages
Sur la rive droite de la Dordogne le cépage roi est le merlot, présent en grande quantité sur le Fronsadais : 80% de merlot 10% de cabernet franc 10% de cabernet sauvignon et du malbec pour mémoire
Le Fronsadais ne produit que du vin rouge.D’une façon générale, les vins issus de ce terroir dispensent chaleur et bien être et sont riches en alcool. Ils personnifient la complexité de leur terroir et présentent une robe de couleur foncée, profonde, avec souvent des reflets rubis. Leur structure en bouche est dense. Ce sont des vins tanniques, de bonne garde, accompagnant parfaitement viandes rouges, gibiers et fromages de caractère. A servir entre 16° et 18°.
Petite histoire du Fronsadais haut de page
Selon la coutume de nos livres d’histoire, commençons par nos ancêtres les Gaulois, qui avaient dressé un oppidum sur le tertre. Les romains, par la suite y bâtirent des villas, cultivèrent la vigne et élevèrent un temple.
En l’an 769 Charlemagne, préoccupé d’interdire l’accès des marches de l’empire aux hordes barbares, fit bâtir , sur les ruines du temple, une puissante forteresse qu’il appela « Franciacus »…le « camp des Francs »…qui allait devenir Fronsac ! Durant trois siècles, Fronsac est demeurée une place forte importante autour de laquelle la culture de la vigne s’est perpétuée.
A partir de 1152, année du mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, les vins de Fronsac prirent régulièrement la direction de la cour d’Angleterre. La forteresse, profitant d’une position particulièrement stratégique, joua un rôle primordial pendant la guerre de cent ans, qui s’acheva en 1453 tout près de là, à la bataille de Castillon, où l’Anglais fut défait.
Entre croisades et conflits locaux les seigneurs des terres de Fronsac continuaient à faire vendanger leurs coteaux.
En 1623 Louis XIII fit raser la forteresse pour mettre fin aux extravagances du propriétaire des lieux, Hercule d’Argilemont, qui fut décapité pour les dangers qu’il faisait peser sur les Libournais.
Dix années plus tard, le cardinal de Richelieu racheta la seigneurie de Fronsac, qu’il fit ériger en duché paierie (titre alors le plus prestigieux du royaume) avant de le léguer à ses neveux. Richelieu prisait fort les vins de Fronsac qu’il appelait « sa tisane préférée ». Introduits ainsi à la cour du roi de France les vins de Fronsac, à la réputation de garde déjà bien établie, allaient connaître une renommée grandissante. C’est un autre Richelieu, petit neveu du cardinal, qui allait asseoir la réputation du Fronsac à Versailles. Les vins de Bordeaux étant déjà appréciés à la cour, Louis François Armand du Plessis, duc de Richelieu et de Fronsac, gouverneur de Guyenne et de Gascogne, maréchal de France - et libertin -, en profita pour faire connaître la production de ses vignobles tant à Versailles que lors des fêtes galantes qu’il donnait dans le petit château de style italien qu’il avait fait construire sur le tertre.
Un autre événement historique allait contribuer a l’ascension qualitative des vins de Fronsac : les vignobles bordelais furent sinistrés par le gel de 1740 qui détruisit beaucoup de plants. Le choix des cépages replantés en Fronsac s’avéra alors judicieux et fut déterminant. C’est à cette époque, fin du XVIIIème, que les vins de Fronsac connurent leur apogée. Ils étaient à ce point estimés que certains crus se vendaient plus cher que des Saint-Emilion ou des Pomerol ! En1783 l’intégralité de la production du château canon fut réservée pour la cour du Dauphin à Versailles.
A la Révolution, les terres des nobles furent saisies et vendues à des bourgeois qui accrurent considérablement les surfaces plantées, jusque dans les basses terres ou « palus ». Les vins de « palus », de production plus abondante, éclipsèrent ceux des coteaux, mais la qualité n’y était plus. Allait alors commencer, pour les Fronsac, un long déclin qui ne prendra fin que deux siècles plus tard.
Le déclin et l’oubliAprès 1789 la production de Fronsac s’était considérablement accrue, au détriment de la qualité . Ce fut le début du déclin, que d’autres paramètres vinrent confirmer. Les négociants avaient construit leurs chais à Libourne, le long de la Dordogne, voie de transport donnant accès à l’Atlantique, donc à l’exportation. Ils préférèrent acquérir les productions plus proches, plus abondantes et plus faciles d’accès de St Emilion ou de Pomerol, auxquelles venaient s’ajouter les chargements des gabarres venues de l’amont (Bergerac, Montbazillac, Duras, Montravel, Castillon). Toutes ces productions de l’arrière pays échappaient à la mainmise des négociants bordelais et contribuaient à faire de Libourne la grande rivale de Bordeaux.
Tombés dans l’oubli, les vins du Fronsadais se vendaient mal et peu cher. Leurs producteurs vivotaient et n’eurent pas les moyens d’accrocher le redémarrage que connut le Bordelais dans les années 60/70 et qui supposait d’importants investissements. Les propriétaires des importants vignobles voisins réussirent à moderniser leurs exploitations, aidés par les apports de capitaux des multinationales du luxe, de l’industrie et des services qui jouaient des appellations de prestige pour effectuer des placements d’un genre nouveau.
La renaissance de la qualité
Dans les années 80, les Fronsac et les Canon-Fronsac étaient peu connus. Les prix des appellations de prestige avaient pris leur envol pendant que les exploitants du Fronsadais entreprenaient tout juste, en ordre dispersé, leur mutation vers plus de qualité. Grâce à leurs efforts, encouragés par la confrérie créée en 1970, la nouvelle qualité fut consacrée en 1976 « A.O.C. Fronsac » et on s’empressa d’oublier l’ancienne « A.O.C. Côtes de Fronsac » dont on n’était pas fier.
Condamné à la confidentialité ?
Sachant que les négociants considèrent comme difficile de promouvoir une A.O.C bordelaise en dessous de 10 000 hectares que peuvent peser le Fronsac et le Canon-Fronsac sur le marché international ?
A elle seule la qualité n’est pas suffisante pour réussir à l’exportation, il faut également la quantité pour pouvoir suivre et répondre à la demande en cas de succès. La dispersion des exploitations n’est pas un atout pour attirer les capitaux et pour opérer la communication indispensable.
Quelques réponses arrivent : des producteurs des deux appellations ont créé une association du nom d’Expression de Fronsac et la confrérie des gentilshommes de Fronsac a été créée (intronisés marquants : Barbara Hendricks, Rostropovitch, Michel Galabru).
Hors jeu chez les négociants importants, les propriétaires exploitants du Fronsadais se sont tournés vers les cavistes, les restaurateurs et surtout les particuliers, ces derniers représentant plus de 50% des ventes.
Faut il rechercher des alliances ?
La puissance financière est-elle absolument nécessaires à la survie de ce vignoble confidentiel, s’il parvient à vendre sa production régulièrement à quelques privilégiés ? Nous sommes en présence d’une « niche » exploitable et digne d’intérêt, pas extensible, mais rationalisable. Cependant tout mariage de nature économique suppose des partis équilibrés, pesant aussi lourd l’un que l’autre et ou chacun y trouve son intérêt, sauf à en perdre son identité. L’équation s’avère difficile à résoudre.
Pourtant la vigne fronsadaise présente des atouts séduisants. Son vignoble jouit d’une des plus belles situations en Bordelais et son terroir, surtout dans sa partie sud, est de grande qualité, produisant un vin supportant parfois la comparaison avec ses illustres voisins.
Cette pépite située à deux heures de La Rochelle mérite votre visite.
A vous de déguster et d’apprécier !
AOC CANON FRONSACChâteau Pey Labrie 2000
HistoriqueProche du « Tertre », ce domaine était déjà mentionné sous le premier empire et appartient à la famille VAREILLE, qui l’exploite depuis deux générations.
Le terroir
Les vignobles, situés à flanc de coteau, exposés plein ouest, face à « la rivière » sont implantés sur un terrain argilo-calcaire parfaitement draîné. Le terroir est situé sur la commune de Fronsac, au beau milieu de l’appellation Canon Fronsac. Superficie de l’exploitation familiale : 13 hectares (dont la moitié en appellation Fronsac). Densité : 5500 pieds à l’hectare. Âge moyen des différentes parcelles : une trentaine d’années.
Cépages : 80% Merlot 8% Cabernet franc 12% Cabernet Sauvignon
Les méthodes
M. et Mme VAREILLE pratiquent une récolte manuelle. La vinification et l’assemblage sont effectués traditionnellement en cuve et fût de chêne. L’élevage du Pey Labrie Tradition se fait essentiellement en cuve et le Pey Labrie Cœur Canon (que nous allons goûter) est effectué en barrique de chêne de deux vins (de deux années d’ancienneté).
La production
600 hectolitres par an, soit 80 000 bouteilles sur une base de 48 hectolitres à l’hectare, ce qu’on appelle la « taille aérée ». Cette production est commercialisée pour plus de la moitié directement auprès des particuliers, le reste passe par les négociants.
L’exportation et la vente en grande distribution sont pratiquement inexistantes.
Le domaine propose deux autres produits : Château Gros Caillou (AOC en Canon Fronsac), Bouquet des Roches (AOC en Fronsac).
La dégustation
Nous sommes en présence de vins tanniques, de bonne garde (5 à 12/14 ans), au goût agréable et finement soutenu, sans pour autant estomper le caractère des viandes rouges et des fromages, qu’il accompagne harmonieusement.
Château Pey Labrie :
Robe : grenat
Nez: manifestement boisé
Bouche : cerise
Tanins : suaves
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AOC FRONSACChâteau Musseau 2000
HistoriqueNous n’avons pas d’éléments historiques concernant cette modeste propriété viticole rachetée dans les années 60 par le père de l’exploitant actuel. François RAOUS, service militaire accompli, s’est lancé, sans connaissance particulière de la vigne. Il a élargi l’exploitation par le rachat de diverses parcelles et exploité jusqu’à 8 hectares. A l’âge de la retraite, aucun de ses trois enfants ne voulant reprendre l’exploitation, il a revendu une partie de son domaine et ne « bichonne » plus que les 2 hectares qui lui restent.
Le terroir
Situées en haut des collines de ST Michel de Fronsac, les vignes sont implantées sur des sols argilo-calcaires dominant « la rivière ». La densité est de 5500 pieds à l’hectare et les rangs sont espacés de 1,45 m afin de permettre aux rayons du soleil d’exercer pleinement leurs bienfaits.
Cépages : 60 % env. : Merlot rouge 40 % Cabernet franc
Les méthodes
La ligne de conduite générale suit la tradition. La taille humaine de l’exploitation rendant la chose possible, M. RAOUS travaille mécaniquement le sol, sans désherbant chimique surtout (un adjectif qui le fait frémir). Sur une plantation « aérée » comme la sienne, les vendanges manuelles sont facilitées. La vinification qui s’ensuit est tout naturellement traditionnelle, avec • séparation manuelle de la rafle et des grains triés, • utilisation des levures naturelles pour la fermentation, d’assez longue durée (5 à 8 semaines) • pratique du vin de presse, par élévation du fond des pressoirs, particulièrement porteur de tanins et mélangé en totalité à l’ensemble de la récolte.
La production
45 hectolitres/ha/an, soit 6000 bouteilles en moyenne.
Volontairement confidentielle, cette production procède plus de l’Amour de l’Art que d’une réalité économique. Une fidèle et ancienne clientèle de particuliers, de cavistes et de restaurateurs absorbe plus des ¾ de la production. L’originalité et le professionnalisme qui caractérisent François RAOUS dans l’élaboration de ce Château Musseau nous ont paru dignes d’intérêt.
La dégustation
Robe : riche en couleur
Bouche : corsé, charnu, franc de goût
Arôme : légèrement épicé
Tanins : denses
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AOC FRONSAC
Clos du Roy 2001
Historique
Maison familiale girondine du XIXe siècle, rachetée en 1987 par la famille HERMOUET. Sous l’impulsion de Philippe HERMOUET, le domaine a été sensiblement élargi et s’étend maintenant sur deux communes voisines : 10 hectares à SAILLANS, où il est produit une AOC Fronsac et 27 hectares à VILLEGOUGE, où il est produit un Bordeaux supérieur (la moitié en Bordeaux rosé).
Le terroir
Sols de nature argilo-calcaire, surplombant l’affluent de la Dordogne, l’Isle. Les vignobles du Clos du Roy, l’AOC présentée, couvrent 10 hectares, à raison d’un peu moins de 5000 pieds à l’hectare, ce qui permet des rangs « aérés ». L’âge moyen des vignes est de 20 ans.
Cépages : 85% Merlot 5% Cabernet franc 15% Cabernet Sauvignon
Les méthodes
Les vendanges sont effectuées mécaniquement. La vinification et l’élevage sont faits selon les méthodes traditionnelles : cuvaison longue (en cuve inox) thermorégulée, suivie d’une année en barriques de 2 ou 3 vins, la mise en bouteille étant faite au bout de 20 mois. Un traitement légèrement différent est réservé à la moitié de la production du Clos du Roy (cuvée Arthur) pour laquelle on utilise des barriques neuves.
La production
375 à 400 hectolitres par an, soit 50 000 bouteilles moitié en Clos du Roy, moitié en Clos du Roy, cuvée Arthur
5% sont exportés, principalement en Allemagne et aux USA. L’essentiel est vendu directement aux particuliers et une faible partie à quelques négociants et restaurateurs.
La dégustation
Nous sommes en présence de vins tanniques, recommandés pour accompagner viandes et fromages.
Clos du Roy 2001 :
Robe : tuile topazée
Bouquet : puissant, à dominante boisée
Tanins : soutenus
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AOC FRONSACChâteau La Rivière 2001
Historique
1577 : Gaston de l’Isle, maire de Bordeaux, fit édifier ce château près d’une ancienne place forte attribuée à Charlemagne.
XVIIIe siècle : Jean-Jacques Rousseau y a probablement séjourné, sa confidente, Marie Charlotte Hypolite de Campet de Saujon, étant alors la propriétaire.
XIXe siècle : restauration et agrandissement par Dutoit, élève de Viollet le Duc.
Vers 1930, son propriétaire, Jean Balluteaud, fit aménager en caves d’anciennes carrières à flanc de côteau.
2003 : Monique et Jacques GREGOIRE, ex propriétaires d’une entreprise de machines à vendanger, en deviennent les propriétaires exploitants.
Le terroir
A 6 km à l’ouest de Libourne, vignobles et château dominent « la rivière » (la Dordogne). Les sols argilo-calcaires et sable bénéficient d’une exposition sud-sud-ouest.
59 hectares de vignes en font le domaine le plus important de l’AOC. FRONSAC.
Importante densité de plantation : 6000 pieds à l’hectare
Âge moyen des vignes : 40 ans
cépages : 82% Merlot 4% Cabernet franc 13% Cabernet Sauvignon 1% Malbec
Les méthodes
Traditionnelles et modernes, selon les parcelles, où les vendanges sont effectuées à la main ou à la machine. Ce domaine bénéficie de moyens remarquables, avec un cuvier moderne faisant référence en Gironde et des caves surdimensionnées de 8 hectares, dont seuls 3 sont aménagés et utilisés pour l’élevage de 12 à 18 mois en barriques de chêne, renouvelées par tiers chaque année. Les bouteilles peuvent vieillir en casiers taillés à-même la roche, à température constante de 12/13° et une hygrométrie très importante (90°).
La production
C’est la plus importante dans l’appellation, avec environ 50 hl/hectare en moyenne annuelle (rappel : la norme à respecter, pour l’AOC 2006, est de 53 hl/hectare). Globalement, la production annuelle est de 2300 à 2500 hectolitres, soit 300 000 bouteilles, grand vin et second vin confondus.
Le domaine propose en grand vin : le Château La Rivière (que nous goûterons), et une cuvée Prestige : ARIA
en second vin : les Sources, le Château du Breuil
L’importance de la production autorise des débouchés à l’exportation : 50% des ventes, notamment vers les pays anglo-saxons (GB, Irlande, Canada, USA) ; Le reste part en grande partie chez les négociants et les restaurateurs, et en faible partie vers les particuliers.
Le stock en cave est de 1 200 000 bouteilles, allant des millésimes 1962 à 2004.
La dégustation
Robe : presque noire
Arôme : fruits rouges
Tanins denses
Catégories :- Gironde
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