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François Chaussier
François Chaussier, né à Dijon le 2 juillet 1746 et mort à Paris d'une crise d'apoplexie le 19 juin 1828, est un médecin français.
Fils de Jean-Baptiste Mortier et de Catherine Mortenne, il fait ses études de médecine à Besançon et devient docteur en 1780. Il donne à Dijon des cours d'anatomie et de médecine. En 1790, il ouvre, et c'est une nouveauté, un cours de médecine légale.
Appelé à Paris par la Convention lors de la réorganisation de l'enseignement médical, il est chargé par Antoine-François Fourcroy de rédiger le rapport relatif à la création des Écoles de santé, qu'il lit à la tribune le 27 novembre 1794. Il occupe dans la nouvelle école une chaire d'anatomie. En 1796, il devient associé de l'Académie des sciences, dont il est élu membre en 1822. En 1804, il est médecin de la maternité et professeur de chimie à l'École polytechnique.
François Chaussier créa pour l'anatomie des muscles une nomenclature nouvelle qui n'a pas été conservée.
Sommaire
Publications
- Méthode de traiter les morsures des animaux enragés, et de la vipère ; suivie d’un précis sur la pustule maligne (avec Joseph Énaux), Dijon : Impr. de A.-M. Defay, 1785, in-12, XLVI-275 p. ou XVI-160 p.[1]
- Tables synoptiques d'anatomie, 1799-1816
- Manuel médico-légal des poisons, 1824
- Recueil de mémoires, consultations, et rapports sur divers objets de médecine légale, 1824
- Mémoire médico-légal sur la viabilité de l'enfant naissant, 1826
Article connexe
Source partielle
« François Chaussier », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang [sous la dir. de], Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
Notes et références
- ↑ « Cet ouvrage, destiné surtout aux habitants de la campagne, est rédigé d’une manière claire et précise. Andry, chargé par la société royale de médecine de l’examiner, en rendit un compte rendu très avantageux ; il loua les auteurs d’avoir insisté principalement sur le traitement externe dans la curation de la rage ; d’avoir indiqué les précautions à prendre en se servant de l’alcali volatil, et d’avoir enfin prescrit des remèdes simples et peu dispendieux : cet ouvrage est devenu très rare. », dixit Louis-Gabriel Michaud, Bibliographie universelle, ancienne et moderne, Supplément, 1837, tome LXIII, p. 362
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