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François Binoche
Pour les articles homonymes, voir Binoche.François Binoche (23 mars 1911 à Paris - 18 mai 1997 à Nice) est un général de division français.
Sommaire
Carrière militaire avant 1939
Sorti sous-lieutenant de Saint-Cyr en 1932, il est affecté sur la ligne Maginot, puis muté dans la Légion étrangère deux ans plus tard. Il sert en Algérie (1935-1936), puis au Maroc jusqu’en 1939 au 2e régiment étranger.
Seconde Guerre mondiale
Il fait la campagne de France au régiment étranger. Prisonnier le 23 juin, il s’évade le 1er août. Il fabrique un faux ordre de mission pour rejoindre le Maroc où il prend contact avec la mission Guérin-Ter Sarkissoff, mais ceux-ci sont trahis, et il est arrêté, et relâché en 1941 faute de preuves.
Il est affecté au 5e régiment d’infanterie, et faute de pouvoir s’engager dans les Forces françaises libres, il participe au réseau Mithridate de Pierre-Jean Herbinger, puis après le démantèlement de celui-ci, le réseau Gallia de Gorce-Franklin. Il organise les FFI de l’Ardèche, et en 1944, chasse les Allemands du département (combats du Cheylard le 5 juillet 1944, où il perd un bras). Il continue les combats dans la vallée du Rhône, participe à l’organisation du département, puis s’engage dans la 5e DB. À la fin de la guerre, il est chef de bataillon et fait Compagnon de la Libération.
Carrière après guerre
Lieutenant-colonel en 1946, il est affecté au groupement porté de la Légion à Agadir en 1946, qu’il quitte en 1949 pour le Tonkin (5e régiment étranger). Il participe au Service préliminaires au Maroc (1952-54), puis est conseiller militaire de Pierre Mendès France avec le grade de colonel.
Il est ensuite commandant du secteur de Baden-Baden de 1956 à 1958, puis nommé aux Anciens Combattants, suit une formation complémentaire à l’Institut des hautes études de la défense nationale en 1959.
Guerre d'Algérie
Il est nommé en 1960 chef adjoint de la Zone Nord Alger. Lors du putsch des généraux en 1961, il fait partie des officiers qui résistent aux généraux rebelles.
Fin de carrière
Il est nommé à la Cour militaire de justice en 1962, général de brigade en 1962, puis de division en 1964, il est nommé gouverneur militaire du secteur français de Berlin (1964-1967). Il demande à être versé dans le cadre de réserve après la démission du général de Gaulle en 1969. Il est mis à la retraite sur décision du président Giscard d'Estaing, après avoir critiqué sa politique européenne. Il est réintégré dans le cadre de réserve par François Mitterrand.
Décorations
Intitulés
- Grand officier de la Légion d'Honneur
- Compagnon de la Libération - décret du 7 mars 1945
- Croix de Guerre 1939-45 (3 citations)
- Croix de guerre des TOE
- Médaille de la Résistance
- Médaille des Evadés
- Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
- Médaille des Déportés et Internés Résistants
- Officier de l’Ordre de Léopold (Belgique)
- Commandeur de l’Etoile Noire (Bénin)
- Commandeur du Nicham Iftikar (Tunisie)
- Commandeur du Ouissam Alaouite (Maroc)
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