- Force multinationale de sécurité à Beyrouth
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La Force multinationale de sécurité à Beyrouth (en anglais Multinational Force in Lebanon ou MNF) fut créée en septembre 1982 sur demande libanaise au Secrétaire général de L'ONU et fut dissoute en mars 1984 suite aux doubles attentats contre les contingents français et américains. Il fut remplacé au profit de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) sur place depuis 1978.
Sommaire
Mission
- Aider l'armée libanaise à restaurer l'autorité de son gouvernement à Beyrouth et aux alentours.
- Assurer la sécurité des populations civiles.
Composition
Quatre pays constituaient cette force multinationale[1]: les États-Unis, la France, l'Italie et le Royaume-Uni.
Unités et Corps Français ayant servi a la FMSB (1982 - 1984)
- section T.G.P 41e régiment de transmissions
- 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine
- 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine
- 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine
- 6e régiment parachutiste d'infanterie de marine
- 1er régiment d'infanterie de marine
- 2e régiment d'infanterie de marine
- 3e régiment d'infanterie de marine
- 21e régiment d'infanterie de marine
- 11e régiment d'artillerie de marine
- 9e régiment de commandement et de services
- 41e régiment d'infanterie
- Régiment d'infanterie-chars de marine
- 17e régiment de génie parachutiste
- 59e compagnie du génie
- 2e régiment étranger de parachutistes
- 2e régiment étranger d'infanterie
- 1er régiment étranger
- 1er régiment étranger de cavalerie
- 1er régiment de hussards parachutistes
- 1er régiment de chasseurs parachutistes
- 9e régiment de chasseurs parachutistes
- 501e régiment de chars de combat
- 35e régiment d'artillerie parachutiste
- 12e régiment d'artillerie
- 68e régiment d'artillerie
- Gendarmerie nationale (France) - 1er Escadron de marche du groupe de gendarmes auxiliaire
- Commando Trépel
- Commando de Montfort
- Commando Hubert
- Escadron 9/11 parachutiste de gendarmerie mobile
Opération DIODON : Liban – 1982 - 1983
Le 19 août 1982, le 2e REP, précurseur d’une force multinationale d’interposition, réussit à la demande des Libanais, de permettre le départ du contingent palestinien, retranché dans Beyrouth, face à l’avance israélienne. Après les débordements de Sabra et Chatila, résurgence de haines accumulées, les consciences internationales se décident à mettre en place une force de sécurité.
C’est ainsi que, à tour de rôle, les grandes unités professionnalisées de l’armée de terre française se relaient à Beyrouth pour remplir une mission de médiation et de paix. Opérant dans le cadre de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB), qui compte des troupes : américaines, stationnées aux abords de l’aérodrome ; italiennes, centrées sur le quartier de l’hippodrome, et britanniques, implantées près de la manufacture de tabac, la 31e brigade, renforcée par le 1er régiment étranger de cavalerie et un détachement du 17e régiment de génie parachutiste, assure la sécurité et la confiance dans le Grand-Beyrouth.
Le 19 mai 1983, les premiers éléments du 2e REI débarque dans le cadre de l’opération. Le 26 septembre 1983, des derniers éléments de Diodon quitte le Liban. Le caporal-chef Vuillermet décède de ses blessures.
Notes et références
Articles connexes
Catégories :- Mission des Nations unies
- Histoire du Liban
- Processus de paix israélo-arabe
- Opération militaire française
- Guerre du Liban
- Bataille de la Légion
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