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ext2
ext2 Diffuseur de logiciel Rémy Card Nom anglais Extended file system 2 Introduction Janvier 1993 (Linux 2.?) Identificateur de partition 0x83 (MBR) Structures Contenu des répertoires tableau, arbre h avec index de répertoires Allocation de fichiers champs de bits (espace libre), table (metadata) Mauvais blocs table Limitations Taille max. de fichier 16 Gio – 2 Tio Nombre max. de fichiers variable[1] Taille max. de nom de fichier 255 caractères Taille max. de volume 2 Tio – 32 Tio Caractères autorisés dans les noms de fichiers tous les caractères Unicode sauf NUL et « / » Fonctionnalités Dates enregistrées modification (mtime), modification d'attributs (ctime), accès Plage de dates 14 décembre 1901 à 18 janvier 2038 Forks Attributs no-atime, append-only, synchronous-write, no-dump,
h-tree (directory), immutable, journal, secure-delete, top (directory), allow-undeleteDroits du système de fichier droits Unix, ACL Compression intégrée non Chiffrement intégré Linux, BSD, Windows ext2 ou ext2fs (en anglais, second extended file system) est le système de fichiers historique de GNU/Linux. Il a été créé à l'origine par Rémy Card et est basé sur l'extended file system. Il a également été très largement influencé par le FFS.
Sommaire
Problème de la fragmentation
Un grand mythe à propos de ce système de fichier est qu'il ne fragmenterait pas (contrairement à FAT ou NTFS utilisés par Windows), sous prétexte qu'il rangerait ses données de manière « intelligente »[2]. Il limite en effet la fragmentation (tout comme NTFS et la plupart des systèmes de fichiers récents) mais ne l'empêche en aucun cas.
La journalisation ext3
Plus tard, une extension a été ajoutée, permettant de journaliser le système de fichiers. Celle-ci a été nommée ext3. Un système qui ne connaît que l'ext2 est parfaitement capable de lire et d'écrire de l'ext3, mais il n'y aura pas alors de journalisation. La différence entre les deux systèmes réside dans l'adjonction d'une zone journal et la suppression des données, rendant la récupération de celles-ci impossible sur le système de fichier ext3. Il suffit de cocher une option dans son noyau et de le recompiler pour bénéficier du support de ext3. Pour pouvoir passer sa partition ext2 en ext3, cela se fait à l'aide de la commande tune2fs (exemple de commande :
tune2fs -j /dev/hda7
).Un élément important de sécurité d'ext2fs est la commande « chattr » qui lui est associée, et qui peut servir de garde-fou léger contre l'effacement accidentel même par root, non possible en ext3.
Pour une spécification complète d'ext2, voir le fichier include/linux/ext2_fs.h des sources du noyau Linux .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Design et implémentation du second système de fichier étendu
- (en) Ext2fs HomePage
- (en) Ext2 documentation
- (en) Installable File System For Windows
- (en) Explore2fs, the WIN32 explorer for Linux ext2fs partitions
- (en) ext2 file system driver for winnt/win2k/winxp
- (fr) fragmentation sous linux
Notes et références
- ↑ Le nombre maximum d'inodes (et ainsi le nombre maximum de fichiers et répertoires) est défini à l'installation du système de fichiers. Si V est la taille du volume en octets, alors le nombre maximum par défaut d'inodes est donné par V / 213, et le minimum par V / 223.
- ↑ CommentÇaMarche.net : le problème de la fragmentation sous ext2
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Catégorie : Système de fichiers
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