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Émile Besson
Pour les articles homonymes, voir Besson.Émile Besson (né le 20 avril 1925 à Moussages, dans le Cantal) est un journaliste sportif français, spécialisé dans le cyclisme.
Biographie
Émile Besson, qui a fait des études courtes (certificat d'études primaires), s'engageait dans la Résistance dans le département de l'Ain, où la famille Besson s' était installée à la suite de la nommination du père comme facteur de la Poste[1]. Il travaille quelque temps comme livreur (à bicyclette), avant de trouver un emploi à Paris à l'agence de presse communiste, l'UFI (Union française d'information). Ayant adhéré au Parti communiste français en 1947, il va faire toute sa carrière professionnelle dans la presse de ce parti. Débutant comme coursier, il commence à écrire de petits articles. En 1953, il est embauché au service des sports de l'Humanité. Il reste dans ce journal jusqu'à sa retraite en 1987. Ayant suivi de nombreux tours de France, il était devenu dans les années 60, un zélateur de Raymond Poulidor, l'exemple du cycliste sain, sachant accepter la victoire et la défaite avec la même modestie, l'homme du peuple. Il semblerait qu'il ait réussi à faire passer le vocable « Poupou » à la postérité…
La particularité du journaliste Besson réside surtout dans le fait qu'il a été l'un des suiveurs français de l'épreuve phare du cyclisme de l'Est, au temps du bloc communiste : la Course de la Paix, disputée entre les trois capitales Prague, Varsovie et Berlin (Est). Il fut d'ailleurs le premier de la presse hexagonale à suivre cette épreuve, à partir de 1953 et renouvela cette expérience plus d'une vingtaine de fois, pour le compte de l'Humanité, livrant des articles louangeurs sur le cyclisme des pays « socialistes », et dénonciateurs de la politique sportive française menée tant par les gouvernements, que par les fédérations, notamment la FFC (Fédération française de cyclisme).
Outre son activité à l'Humanité, Émile Besson écrivait dans la presse magazine sportive proche du PCF. Journaliste à Miroir Sprint, il est naturellement de l'équipe fondatrice du Miroir du cyclisme, membre du comité de rédaction, aux côtés de son collègue de "l'Huma" Abel Michéa. En 1969, tous deux publièrent en commun un livre 100 ans de cyclisme. Pourtant vers la fin des années 70, il quittait Miroir du cyclisme, en compagnie d'un autre pilier du titre, Claude Parmentier, pour participer à un autre magazine cycliste mensuel, Sprint international. Il fut ensuite rédacteur en chef d'une autre revue, Vélo star.
Couronnement de son double engagement, de journaliste et de militant, il fut décoré de la Légion d'honneur par Marie-George Buffet, lorsque celle-ci fut ministre de la Jeunesse et des Sports dans le Gouvernement de Lionel Jospin (1997-2002). Émile Besson a eu des frères, Henri et Marcel, connus pour avoir suivis en tant que photographes pour Miroir Sprint de nombreux Tours de France et autres courses et événements sportifs.
références
- ↑ interview de Émile Besson par Christophe Penot, dans le livre J'écris ton nom Tour de France
sources
- Christophe Penot : J'écris ton nom Tour de France. Editions Cristel, 2002.
- Émile Besson : articles dans Miroir du cyclisme sur le cyclisme amateur, articles dans l'Humanité, en particulier en mai de chaque année jusqu'en 1987, sur le Course de la Paix.
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