E 900 electrique

Les E 900 de l'ONCF sont une version marocaine des CC 6500 de la SNCF. Leur carrière au Maroc est relativement courte.

Conception

Dérivées des CC 6500, les E 900 font l'objet d'une nouvelle étude destinée à réduire leurs coûts de production et à les adapter au réseau marocain. Leur taille est légèrement modifiée afin de les adapter au 3000 volts. Les couplages sont limités, et de nouveaux moteurs de traction moins performants sont adaptés, ce qui a évidemment des répercussions sur la puissance et sur les performances. La conception des bogies est revue et ils sont équipés de bi-réducteurs (GV : 2,1175, PV : 3,5291). Le systême de ventilation est également revu, avec installation de la ventilation forcée hexapolaire avec excitation en série et isolation de classe H. Technologiquement, ces machines montrent un net recul par rapport au CC 6500. Le sélecteur est abandonné au profit de contacteurs de graduation (27 crans au couplage série). Le démarrage se fait grace à un rhéostat commandé par un servomoteur Alsthom V2D.

Service

La E 901 effectue ses premiers tours de roues sous caténaire 3000 volts sur les voies d'essais d'Alsthom, à Belfort, le 9 juillet 1970. Début septembre, elle est embarquée pour Casablanca. La commande d'origine ne porte que sur 3 unités. Quatre autres sont commandées par la suite. Surtout étudiées pour la remorque des trains lourds dans un climat rude et sec, les E 900 effectuent l'essentiel de leur carrière en tête de trains minéraliers sur Casablanca-Fès et Casablanca-Marrakech. Leur déclin commence dès la livraison des japonaises des séries E 1200 et E 1250, au début des années 1980. L'arrivée des nouvelles BB Alsthom de la série E 1300 au début des années 1990 leur est fatale : Toutes les E 900 sont réformées vers 1995.

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