Drone Music

Drone Music

Drone (musique)

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Drone
Origines stylistiques Musique expérimentale, musique minimaliste, post-rock
Instrument(s) typique(s) Instruments électroniques, guitares, cordess, équipements électroniques de post-production
Popularité Faible, principalement dans les milieux liés à l'ambient, au heavy metal et à l'électronique

Genre(s) associés(s) Drone metal, doom metal

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Le drone est un genre et style musical faisant essentiellement usage de bourdons (appelés « drones » en anglais), mettant en avant des sons, notes et clusters maintenus ou répétés. Il est typiquement caractérisé par de longues plages musicales présentant peu de variations harmoniques.

Parmi les musiciens ou groupes ayant exploré le drone depuis les années 1960, on peut citer Theater of Eternal Music, Charlemagne Palestine, Éliane Radigue, Kraftwerk, Klaus Schulze, Tangerine Dream, Robert Fripp et Brian Eno, Robert Rich, Steve Roach, Stars of the Lid, Earth, Coil, Sonic Boom, Phill Niblock ou Sunn O))).

Sommaire

Vue d'ensemble

Le terme de drone music est utilisé dès 1958 pour décrire des musiques ethniques ou spirituelles contenant des bourdons et dont le rythme ne varie pas ou très lentement[1]. Le drone ethnique existe dans de nombreuses parties du monde, comme dans le gagaku japonais, le pibroch écossais, le didgeridoo australie ou la musique hindoustanie (accompagnée quasi-invariablement par un tampoura, un instrument utilisé exclusivement comme bourdon).

Le genre contemporain, également appelé drone, est souvent utilisé pour des artistes qui sont reliés au post-rock ou à la musique expérimentale. La plupart font usage d'instruments électroniques, ou traite de façon électronique des instruments acoustiques, et créent des harmonies denses et lentes.

Exemples

Pari les exemples notables de drone, on peut citer chronologiquement :

  • Yves Klein : Symphonie monoton-silence (1947-1948, jouée en 1949), est une œuvre pour orchestre de 40 minutes dont le premier mouvement est un drone invariable de 20 minutes (le second mouvement étant un silence de 20 minutes).
  • La Monte Young : Trio for Strings (1958) qu'il décrit comme « la première œuvre dans l'histoire de la musique complètement composée de longues tonalités maintenues et de silences ».
  • Giacinto Scelsi : Quattro pezzi su una nota sola (1959) et de nombreuses œuvres ultérieures, tant par Scelsi que ses disciples et contemporains dans le milieu de la composition spectrale (Iannis Xenakis, Iancu Dumitrescu, etc.).
  • La Monte Young / Theater of Eternal Music : plusieurs œuvres basées sur des drones, tant en solo qu'avec John Cale, Tony Conrad, Marian Zazeela, Terry Riley, Angus MacLise, Terry Jennings ou Billy Name.
  • The Red Crayola : Free Form Freak-Out conduisant à Pink Stainless Tale, sur l'album Parable of Arable Land (1967).
  • Entre la fin des années 1960 et les années 1980, plusieurs œuvres de compositeurs minimalistes et d'artistes comme Yoshimasa Wada (The Rise and Fall of the Elephantine Serpentine), Tony Conrad et Faust (Outside the Dream Sydicate), Terry Fox (Berlino), Harry Bertoia, Jon Gibson (Two Solo Pieces), Charlemagne Palestine (Four Manifestations on Six Elements), David Hykes (Hearing Solar Winds), Pauline Oliveros (Horse Sings From Cloud), Alvin Lucier (Music on a Long, Thin Wire), Harley Gaber (The Wind Rises in the North), Stuart Dempster (In the Great Abbey of Clement VI) ou Remko Scha (Machine Guitars). Tous utilisent un matériau harmonique lent, maintenu et au timbre dense pour la totalité de plusieurs de leurs œuvres.
  • Kraftwerk : le premier album du groupe, Kraftwerk (1970), comporte plusieurs exemples de drone : les 4 minutes d'introduction à Stratovarius, le drone d'orgue de la majeure partie de Megaherz, la première moitié de Vom Himmel Hoch.
  • Klaus Schulze : Irrlicht (1972) et dans une moindre mesure Cyborg (1973).
  • Tangerine Dream : Zeit (1972), ainsi que le mélange de drone et de musique planante sur Phaedra (1974).
  • Fripp et Eno : les 21 minutes de drone ambient de The Heavenly Music Corporation sur No Pussyfooting (1973), les 28 minutes de An Index of Metals sur Evening Star (1975).
  • Miles Davis : les six dernières minutes d'Agharta (1975).
  • Jon Hassell : Vernal Equinox (1977)
  • Robert Rich : Sunyata (1982), Trances (1983), Drones (1983)
  • Steve Roach : Structures from Silence (1984)
  • Coil : How to Destroy Angels (1984 en EP, 1992 en album), Time Machines (1998), ainsi que de nombreuses pistes sur d'autres albums.
  • Aphex Twin : certaines plages de Selected Ambient Works Volume II (1994), comme [spots] ou [tassels].
  • Labradford : Prazision (1994).
  • Stars of the Lid : la majeure partie des albums du groupe, depuis Music for Nitrous Oxide (1995) et Gravitational Pull vs. the Desire for an Aquatic Life (1996) jusqu'à The Tired Sounds of Stars of the Lid (2001) et Stars of the Lid and Their Refinement of the Decline (2007).
  • Gescom : Minidisc (1998), dont la moitié des pistes sont du drone ambient.
  • Radiohead : Treefingers, sur Kid A (2000).
  • Biosphere : la moitié de Shenzhou (2002), Autour de la Lune (2004).
  • Boards of Canada : Corsair, sur Geogaddi (2002).
  • Wilco : Less Than You Think, sur A Ghost Is Born (2004).
  • Phill Niblock, Leif Elggren, Éliane Radigue, compositeurs de drones contemporains.
  • Divers groupes de Dark ambient, noise music, post-industrial music et improvised music, comme Autopsia, Die Krupps, KK Null, Zoviet France, Matthew Bower's Hototogisu, C.C.C.C., Merzbow, Wapstan.
  • Parmi les autres groupes contemporains représentatifs du genre : Maeror Tri, Children of the Drone, Windy & Carl, Troum, Mirko Uhlig, House of Low Culture, Growing, Cisfinitum. Les labels importants pour les groupes de drones incluent Soleilmoon Recordings et Drone Records.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Références

  1. The mystery of drone music in antiquity', Journal of the American Musicological Society 1958, p. 255
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