- Dr. Henri Nouvion
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Henri Nouvion (médecin)
Pour les articles homonymes, voir Nouvion (homonymie).Henri Nouvion (1900. à Ayen - 1982 à Brive la Gaillarde) est un médecin français, inventeur du « spiroscope compensateur » ou spiromètre[1],[2].
Médecin-Chef de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP) au Sanatorium Joffre destiné à l’hospitalisation des malades tuberculeux parisiens et de la banlieue puis Chef de service à l'hôpital Joffre-Dupuytren (Draveil) (AP-HP).Membre de la Société française de la tuberculose jusqu'en 1965, il y exposa de 1952 à 1960 ses recherches sur notamment « la conduite pratique du traitement par iodure de potassium-antigène-méthylique » et collabora aux travaux du Pr. Léopold Nègre. Le traitement de la tuberculose, réputée chronique, était associé aux antibiotiques.
Le procédé sur lequel travailla Henri Nouvion fut expérimenté au Japon en 1954 - avec succès - et avant les hôpitaux français où il reste un des moyens connus. La première expérimentation clinique se déroula au Sanatorium National de Toneyama puis au Sanatorium de Tokyo, Kyoto et à l'Hopital de la Faculté de Médecine d'Osaka.
Henri Nouvion était marié a Lucie Faure, fille de Léon Faure, Conseiller technique de Mustafa Kemal Atatürk. Il était le neveu de Henri Nouvion, fondateur et administrateur-directeur général de la banque de l'afrique occidentale.
Sommaire
Invention
« Spiroscope compensateur » (Brevet déposé en 1927[2]) : spiromètre à eau construit par les établissements E. Spengler (Paris)[1].
Travaux et publications
- Henri Nouvion, Capacité vitale et force respiratoire. Y a-t-il automatisme pulmonaire ?, Librairie Marcel Vigné, Paris, 1927 (OCLC 197054544).
Thèse de médecine, Paris. 1926. no 273
- Henri Nouvion, Conseils à l'entrée au Sanatorium : Édité sous le patronage du Comité National de Défense contre la Tuberculose, Polydor (édition sonore), Paris, 1940
- Henri Nouvion, Le Moi et l'autre : Propos sur la vie et la mort, le monde des images, La Pensée universelle, Paris, 1973 (OCLC 1230161)
Distinctions
- Lauréat de la Faculté de Médecine de Paris - Prix de Thèse (Médaille bronze) - 1926
- Pendant la seconde guerre mondiale, des soldats alliés et des personnes juives ont été cachés au milieu des malades tuberculeux par les médecins du Sanatorium Joffre. En 1944 et suite à une dénonciation, Henri Nouvion et les médecins Guilbaud, Place-Verghnes, Chovelon et Blondeau furent arrêtés par l’armée allemande à leur sortie du sanatorium puis relachés pendant la débâcle quelques semaines après.
Notes et références
- ↑ a et b Centre national de la recherche scientifique, Bulletin analytique, Publié par Centre de documentation du C.N.R.S., 1947, vol. 8, p. 1341
- ↑ a et b Biologie médicale: revue bimestrielle des sciences biologique considérée dans leur rapport avec la médecine, publié par Specia, 1932, vol. 22-23, p. xii
Sources
- Le Poumon et le cœur, Société de chirurgie thoracique, 1964
- Archives medico-chirurgicales de l'appareil respiratoire - Pr. Emile Sergent, 1926
- Biologie médicale: revue bimestrielle des sciences biologique considérée dans leur rapport avec la médecine, Publié par Specia., 1930
- Revue de tuberculose et de pneumologie, Par Comité National contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires, Publié par Masson., 1959
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