- Dorand AR.1
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Dorand AR.1
Un Dorand AR.1 à l'école d'aviation militaire Le Crotoy en 1916.Constructeur Section technique de l'aéronautique Rôle Avion de reconnaissance Premier vol 1916 Mise en service 1917 Équipage 2 (1 pilote, 1 observateur) Motorisation Moteur Renault 8 Bd Nombre 1 Type 8 cylindres en V refroidi par liquide Puissance unitaire 190 ch Dimensions Envergure 13,29 m Longueur 9,14 m Hauteur 3,30 m Surface alaire 50,17 m2 Masses Maximale 1 247 kg Performances Vitesse maximale 152 km/h Plafond 5 500 m Rayon d’action ~ 400 km Armement Interne 1 mitrailleuse Vickers de 7,7 mm à l'avant, 1 à 2 mitrailleuses Lewis de 7,7 mm en tourelle arrière Externe 82 kg de bombes (4 bombes de 120 mm) modifier Le Dorand AR.1 est un biplan de reconnaissance de la Première Guerre mondiale. Son autonomie en carburant était de 3 h.
Histoire
En 1916, le colonel Dorand (dont le DO-1 était déjà en ligne en 1914), a reconnu que le Farman F.40 est obsolète pour la reconnaissance de jour. Il a donc formulé une exigence pour un avion de reconnaissance biplace de la configuration du tracteur. Farman a refusé de produire l'avion et le capitaine G. Lepère a donc été choisi pour développer l'avion.
Celui-ci tire son sigle AR. de la section technique de l'aéronautique (S.T.Aé.), l'atelier militaire français crée le 28 février 1916 et dirigé par Dorand qui le construisit dans une usine de Chalais-Meudon.
Les essais de cet avion furent terminé en septembre 1916 et la mise en service commença en avril 1917.
180 AR.1 furent équipé de moteurs Renault V8 de 190 ch et d'une masse de 210 kg et 50 AR.2, une version améliorée construite dans l'usine Renault O de Billancourt entrant en service en 1918, de moteurs V12 de 200 ch[1].
Son hélice est l'éclair dessinée par Marcel Dassault[2].
L'AR.1 et 2 fit ses preuves les derniers mois du conflit, dans 18 escadrilles d'observation sur les fronts français, italien et d'Orient et entra en service dans les forces aériennes américaines, serbes et grecques.
6 exemplaires furent convertis en avion-ambulance dont 4 affectés au protectorat français du Maroc après la fin de la guerre[3]. Quelques exemplaires sont reconvertis dans le transport aérien civil. Le 22 avril 1922, un Dorand du Réseau Aérien Transafricain effectua le première liaison Alger-Biskra. Celle-ci fut interrompue en 1923[4].
Utilisateurs
- France
- États-Unis : L'United States Army Air Service acheta 22 AR.1 et 120 AR.2 qui ont été utilisés principalement pour la formation[5]
- Royaume de Serbie : 4 escadrilles à partir de 1918. Au moins 2 à la fin de la guerre avec 18 AR.2[6]
- Grèce : 12 AR.1, en service du 12 décembre 1917 dans une escadrille[7] à 1923 pour la reconnaissance et l'entrainement[8]
Notes et références
- (fr) Les moteurs d'aviation Renault, Gérard Hartmann
- (fr) Henry Potez et Marcel Dassault, constructeurs aéronautiques de la Grande Guerre, Luc Berger
- Le Trait d'Union Magazine
- Pierre Mannoni, Les Français d'Algérie: Vie, mœurs, mentalité de la conquête des Territoires du Sud à l'indépendance, L'Harmattan, 1993, p. 138
- (en) AR1 and AR2, http://www.worldwar1.com
- (fr) Serbien Air Force
- (en) History of the Hellenic Air Force
- (en) A history of military equipment of Modern Greece (1821 - today)
Catégories :- Avion militaire de la Première Guerre mondiale
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