- Dipsacus sativus
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Dipsacus sativus
Dipsacus sativusDipsacus sativus Classification classique Règne Plantae Sous-règne Tracheobionta Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Sous-classe Asteridae Ordre Dipsacales Famille Dipsacaceae Genre Dipsacus Nom binominal Dipsacus sativus
(L.) Honck., 1782Classification phylogénétique Ordre Dipsacales Famille Dipsacaceae D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Cardère à lainer - Cardère des villes - Cardère cultivée - Bonnetier
- Dipsacus sativus L. Honkeny
- Dipsacus fullonum Subsp sativus(L.)Thellung
- Anglais: Fuller's Teasel
- Espagnol: Carda, Cardilla
- Wallon: tchèrdôn
- Autres: peignes-bourriques, chardon de loup, roncines, grattoirs, aragnées, hérissons ou porcs-épics.
Origine: Carduus, nom latin du chardon
Le capitule est plus long que le cardère sauvage, bien cylindrique, les bractées de l'involucre sont plus courtes enfin les paillettes du réceptacle sont lisses et recourbées vers le bas. Ces caractères sont plus favorables (moins agressifs) pour le lainage, opération qu'il ne faut pas confondre avec le cardage.
Dipsacus sativus quasi disparu aujourd'hui, était intensément cultivée au XIXème siècle. On rapporte le chiffre de 2.300 hectares.
En Belgique
Dans le Pays de Herve , deux village, Olne et Soiron possède encore des séchoirs a chardons.
Mis en botte, ils étaient vendu à l'industrie lainière de la vallée de la Vesdre à Nessonvaux, Pepinster (1970) et Verviers.
En FranceElle est signalée à Aubigny en 1714
Les pré-Alpes ont été le dernier refuge des Cardères (1983): Pendant plus d’un siècle Saint Rémy de Provence connut la prospérité grâce au commerce international des chardons.
Lainage ou lannage
Les capitules secs du chardon étaient enfilés sur des sortes de peignes.
Il servait à confectionner des vêtements de luxe. Pour donner à ces tissus un inimitable aspect soyeux il était nécessaire, après les classiques opérations de cardage, tissage, foulage, de les « lainer », c’est-à-dire de les griffer interminablement, en sorte d’en tirer précautionneusement, en s’efforçant d’en arracher le moins possible, des milliers de légers filaments laineux qui finissaient par former à la surface un duvet de feutre, doux, chaud, et très serré. Travail délicat pour lequel on n’avait trouvé que les cardes pour aller déloger les brins de laine.
Sa disparition est liée à celle des "laineuse à chardons naturels" sur lesquelles étaient délicatement brossés tapis de billard ou couvertures de mohair.
On le retrouve parfois des capitules séchés sur d'anciennes machines
Toutefois, il a été rencontré sporadiquement au XXe siècle à Olne et Jupille.
Textile de Pepinster (1970)Les têtes de cardère étaient fixées sur de grandes règles montées sur des tambours tournant à toute vitesse.
Liens externes
- Référence Flora of Pakistan : Dipsacus sativus (en)
- Référence Catalogue of Life : Dipsacus sativus (L.) Honckeny (en)
- Référence Tela Botanica (France métro) : Dipsacus sativus (L.) Honck., 1782 (fr)
- Référence ITIS : Dipsacus sativus (L.) Honckeny (fr) ( (en))
- Référence NCBI : Dipsacus sativus (en)
- Référence GRIN : espèce Dipsacus sativus (L.) Honck. (en)
Catégorie : Dipsacaceae
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