- Diable cornu
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Moloch horridus
Pour les articles homonymes, voir Moloch (homonymie).MolochMoloch horridus Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Classe Reptilia Ordre Squamata Famille Agamidae Sous-famille Agaminae Genre Moloch
(Gray, 1841)Nom binominal Moloch horridus
(Gray, 1841)Répartition géographique Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsParcourez la zoologie sur Wikipédia : Le Moloch (Moloch horridus) est une espèce de lézard terrestre et diurne vivant dans le désert australien, qu'on rencontre aussi sous les noms de moloch hérissé ou diable cornu.
C'est la seule espèce du genre Moloch.
Ce nom a été choisi par Gray en référence au Moloch, le dieu auquel les Ammonites, une ethnie cananéenne, sacrifiaient leurs premier-nés en les jetant dans un brasier.
Sommaire
Description
Ce reptile est de taille modérée, au maximum une vingtaine de centimètres, les femelles devenant un peu plus grosses que les mâles. Les femelles pèsent jusqu'à environ 90 g alors que les mâles ne dépassent pas 50 g. Il est assez trapu, et il a un corps de couleur gris, beige, orange ou brique, qui lui offre un camouflage dans son environnement. Son corps est couvert d'épines, qui sont des excroissances écailleuses, les plus grandes se situant sur le dos et surtout la tête. Il présente en effet deux épines de chaque côté du museau, ainsi qu'une boule épineuse derrière la tête. Il s'agit d'un mécanisme de défense pour impressionner ses prédateurs. C'est d'ailleurs un reptile placide, qui compte plus sur son camouflage et son aspect rébarbatif que sur la fuite.
Des études en captivité laissent penser que ce lézard peut vivre une vingtaine d'années.
Répartition
Ce lézard se rencontre dans de nombreuses zones arides au centre et à l'ouest de l'Australie. Il apprécie les sols sableux et se rencontre rarement dans les zones rocheuses.
Alimentation
Ce reptile s'est spécialisé dans la consommation quasi-exclusive des fourmis, en particulier du genre Iridomyrmex. Les estimations donnent de 600 à environ 2 000 fourmis consommées par repas.
Les matières fécales sont distinctives : noires, brillantes et sphériques. On rencontre ces fèces regroupées, les individus ayant des sites de défécation distincts des zones où ils se nourrissent.L'eau est peu présente dans les zones où vivent ces lézards. Ils présentent un ensemble de rainures autour de la tête, qui conduisent aux coins de leur bouche. Ceci sert à collecter l'eau de rosée qui se dépose sur leur corps (Bentley & Blumer, 1962).
Reproduction
La reproduction de ce lézard est peu connue.
Cet animal est peu actif durant l'hiver (juin et juillet) ansi que durant les mois les plus chauds (janvier et février). La reproduction a lieu durant le printemps et le début de l'été (de septembre à décembre). La femelle pond jusqu'à huit ou dix œufs dans un terrier creusé dans le sable, qui incubent durant 3 à 4 mois. Les petits mesurent environ 6 à 7 centimètres (queue incluse) et pèsent un peu moins de 2 grammes à la naissance.
il semble que les petits consomment la coquille des œufs après la naissance, probablement pour l'apport en calcium.Prédation
L'ensemble d'épines que possède ce lézard dissuade la plupart des prédateurs. En cas d'attaque, il gonfle également son corps pour paraître plus gros. Il se déplace avec des mouvements saccadés, en s'arrêtant régulièrement, ce qui le rend plus difficile à repérer visuellement (comme le font de nombreux caméléons).
Toutefois, il semble que certains animaux puissent quand même consommer ce lézard, dont les corps ont été retrouvés dans l'estomac de certaines espèces de varans. Il semble également que certains rapaces soient des prédateurs efficaces de ce lézard.
Liens externes
- Référence TIGR : Moloch horridus Gray, 1841 (en)
- Référence Catalogue of Life : Moloch horridus Gray, 1841 (en)
- Référence Animal Diversity Web : Moloch horridus (en)
- études détaillée du moloch par Eric R. Pianka, un zoologiste de l'Université du Texas à Austin (en)
- photographies et description
- photographies
Références
- Gray, J. E. 1841. Description of some new species and four new genera of reptiles from Western Australia, discovered by John Gould, Esq. Ann. Mag. Nat. Hist. (1) 7: 86-91
- Boylan. T. (1970): Thorny devil, Animal Kingdom, 73 (1): S. 24-27
- Bentley, P.J. & Blumer, W.F.C. (1962): Uptake of water by the lizard, Moloch horridus, Nature, London, 194: S. 699-700
- Niejalke, D.P. & Bonnett, M.P. (1994): Behavioural note on the thorny devil (Moloch horridus Gray, 1841), Herpetofauna, Sydney, 24 (2): S. 42-43
- Peters, U. (1968): Moloch horridus, Varanus spenceri, V. mitchelli, Egernia bungana und Heteronotia binoei im Taronga-Zoo, Sydney – Die Aquarien und Terrarienzeitschrift, Stuttgart, 21: S. 252-254
- Peters, U.W. (1990): Ein buntes Wunder der Natur Australiens. Der Dornteufel, Aquarien Terrarien, Leipzig, 37 (9)
- Pianka, E.R. & Pianka, H.D. (1970): The ecology of Moloch horridus (Lacertilia: Agamidae) in western Australia, Copeia, 1970: S. 90-103
- Sherbrooke, W.C. (1993): Rain-drinking behaviours of the Australian Thorny Devil (Sauria: Agamidae), Journal of Herpetology, 27 (3): S. 270-275
- Sporn, C.C. (1955): The breeding of the Mountain Devil in captivity, W. Aust. Nat., 5 (1)
- Warham, J. (1956): Mountain Devil, Zoo Life, 11: S. 16-18
- Withers, P. (1993): Cutaneous water acquisition by the Thorny Devil (Moloch horridus, Agamidae), Journal of Herpetology, 27 (3): S. 265-270
- Withers, P.C. & Bradshaw S.D. (1995): Water and energy balance of the thorny devil Moloch horridus: is the devil a sloth, Amphibia-Reptilia, 16 (1): S. 47-54
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