- Dampierre-en-Lignières
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Chezal-Benoît
Chezal-Benoît Pays France Région Centre Département Cher Arrondissement de Saint-Amand-Montrond Canton de Lignières Code Insee 18065 Code postal 18160 Maire
Mandat en coursRené Chagnon
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d’Issoudun Latitude
LongitudeAltitude 137 m (mini) – 187 m (maxi) Superficie 46,46 km² Population sans
doubles comptes977 hab.
(1999)Densité 21 hab./km² Chezal-Benoît est une commune française située dans le département du Cher et la région Centre.
Sommaire
Géographie
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 René Chagnon PS mars 2001 mars 2008 Gérard Bessemoulin Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 1436 1526 1447 1315 1212 977 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Abbaye Saint-Pierre de Chezal-Benoît.
L'église abbatiale devint paroissiale en 1792.
Visite. Tous les jours. Toute l'année.
En 1093, Eudes Arpin, vicomte de Bourges, favorisa l’installation à Casale Malanum, d’un essaim bénédictin conduit par frère André, prieur de l’abbaye de Vallombreuse, Toscane, puis du prieuré de Cornilly, commune de Contres, Loir-et-Cher (Labbe, Nova Bibliotheca, Ms. Libr, 1657, t. II, p. 81, Chronique des archevêques de Bourges, repris par Mabillon, Ann. O.S.B., t. V, p. 254 ; Vie du bienheureux André, publiée par Luc d’Achery, Spicilegium, 1723, t. III, p. 462).
Prospère à son début, l’abbaye Saint-Pierre de Chezal-Benoît fut pillée et incendiée et dut être fortifiée à la fin de la Guerre de Cent Ans. Restaurés fin XVe s., les bâtiments réguliers furent entièrement rebâtis aux XVIIe et XVIIIe s.
En 1491, l’abbaye de Chezal-Benoît devint chef d’Ordre, par l’approbation de la règle établie par Pierre Du Mas, son abbé ; les abbayes qui en dépendirent formèrent la Congrégation casalienne : abbayes d’hommes de Chezal-Benoît, de Saint-Sulpice de Bourges, de Saint-Augustin de Limoges, de Saint-Germain des Prés, de Sainte-Colombe de Sens, de Saint-Alire de Clermont-Ferrand, de Saint-Vincent du Mans, de Saint-Martin de Séez, Saint-Pierre de Brantôme et de Saint-Rémy de Senlis ; abbaye de femmes de Saint-Laurent de Bourges, de Saint-Pierre de Lyon, de Notre-Dame d’Yzeure, de Moulins, de Sainte-Menou et de Notre-Dame de Nevers.
Cette congrégation s’unit en 1645 à celle de Saint-Maur : Arrêt ordonnant, conformément à celui du 29 octobre 1644 [séparant les clunistes des mauristes, Archives Nationales de France-E 1688, fol. 226-227], que les abbayes de Chezal Benoît, Saint Vincent du Mans, Saint Martin de Sées, Saint Sulpice de Bourges, Saint Allyre de Clermont, Sainte Colombe lès Sens et Saint Pierre de Brantôme formant la congrégation de Chezal Benoît, demeureront unies à la congrégation de Saint Maur, et évoquant au Conseil du Roi tous les procès mus et à mouvoir au sujet de lad. union, samedi 1er juillet 1645 (Archives Nationales de France-E 1689, fol. 99-100).
- La Loge. Colonie pénitentiaire agricole[2].
Personnalités liées à la commune
- Robert Barriot : Maître émailleur. Né à Châteauroux en 1898, il meurt à la Bruyère en 1970.
- Antonin Artaud : Poète, romancier, acteur, dessinateur, dramaturge et théoricien du théâtre. Il séjourne à l'hôpital de Chezal-Benoît.
- Jacques Bulostin dit Monty, chanteur, y est né en 1943.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Chezal-Benoît sur le site de l'Insee
- ↑ Archives du département du Cher. Série Y
Liens externes
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