Couque de Dinant

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Moule du XVIII^e siècle

Spécialité de la ville belge dont elle porte le nom, la « couque de Dinant » est une sorte de biscuit extrêmement dur fait de miel et de farine, moulé dans des moules en bois de poirier, de noyer et de hêtre selon des formes très variées : animaux, objets divers, personnages, motifs floraux etc.

La cuisson, dans un four préchauffé à 300°C pendant 15 minutes, c’est-à-dire dès que le miel est caramélisé. En refroidissant, la couque de Dinant durcit ce qui lui permet de se conserver indéfiniment.

Parce que le biscuit est très dur, beaucoup de gens n'arrivent pas à l'entamer de leurs dents.

La couque de Rins, du nom de l'ouvrier-patissier qui la créa, en est une variante molle (par ajout de sucre) de la couque de Dinant qui est aussi produite à Dinant. La couque de Rins est moins dure.

Origine de cette préparation^[1]

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L’origine de cette spécialité remonte au XV^e siècle, lors du siège de la Ville par Charles le Téméraire en 1466. Les Dinantais, privés de victuailles et ne disposant que de miel et de farine, imaginèrent d’en faire une pâte et de la cuire. Cette pâte étant très ferme, ils l’imprimèrent dans le négatif des dinanderies et obtinrent ainsi les dessins les plus variés.

La couque de Dinant est probablement un avatar des préparations faites pour les bateliers de la Meuse.

Anecdotes

• Sur l'album Belgotronics, le groupe HOQUETS a dédié une chanson (nommée "Couque de Dinant") à la couque de Dinant [1]. Les paroles relatent avec humour sa méthode de préparation et sa dureté légendaire.

Notes et références

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