- Coup du berger
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- Cet article utilise la notation algébrique pour décrire des coups du jeu d'échecs.
Le coup du berger, ou mat du berger, illustre la faiblesse du pion f7 qui est le seul, en début de partie, à n'être défendu que par le roi. En l'attaquant deux fois, avec le fou placé en c4 pour les blancs et en c5 pour les Noirs, et avec la dame placée en f3 pour les Blancs et f6 pour les Noirs, on peut mettre échec et mat au coup suivant en prenant ce pion, comme le montre la partie :
1.e4 e5 2.Fc4 Fc5 3.Dh5
Le camp blanc attaque donc le pion f7 deux fois : une fois avec le fou en c4, l'autre avec la dame en h5. Les Noirs peuvent mettre un pion en d5 pour intercepter l'attaque du fou, ou mettre un pion en g6 ou la dame en f6 pour intercepter l'attaque de la dame. Par contre, s'il ne le font pas comme par exemple :
3...Cc6??
La dame peut capturer sans problème le pion f7, et met ainsi fin à la partie :
4.Dxf7 mat
L'ordre des coups suivant semble vraisemblable de la part de débutants (autant pour les Blancs que pour les Noirs):
1. e4 e5
2. Dh5? Cc6
3. Fc4 Cf6??
4. Dxf7 matNoms dans les autres langues
En France, en Turquie, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Espagne, au Portugal et en Amérique latine, ce coup se nomme le « coup du berger ».
En Italie, c'est le « coup du barbier ».
En Grèce, en Iran et dans certain pays de langue arabe on utilise le terme de « coup de Napoléon » (par référence à l'ouverture du même nom).
En Russie et en Pologne, c'est le « mat de l'enfant ».
Au Danemark, en Hongrie, en Slovénie et en Israël, c'est le « mat du cordonnier ».
Catégorie :- Partie d'échecs remarquable
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