- Condylomes génitaux
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Condylome
Les condylomes, aussi appelés "verrues génitales" peuvent se présenter comme des excroissances indolores touchant la peau ou les muqueuses des régions anale et/ou génitale. Leur aspect le plus fréquent les font surnommer crêtes de coq, mais les lésions peuvent parfois être planes et même rester non visibles à l'œil nu.
Les condylomes représentent une affection de plus en plus fréquente [réf. nécessaire], et se rencontrent surtout chez les jeunes[réf. nécessaire]. Cette maladie est causée par un virus (papillomavirus) dont la transmission est essentiellement sexuelle. L'humidité (piscine [réf. nécessaire] par exemple) semble favoriser la contagion.
Les condylomes cutanés du type crêtes de coq ne se transforment qu'exceptionnellement en cancer car les types de papillomavirus (il en existe une centaine) en cause ne sont pas oncogènes (les types 6 et 11, qui bénéficient depuis 2007 de la mise sur le marché français d'un vaccin, sont les plus fréquemment retrouvés).
Le diagnostic se fait par observation des excroissances, par test à l'acide acétique (dont l'application fait blanchir temporairement les lésions), le frottis du col ou bien par une biopsie cutanée, et depuis plus récemment par biologie moléculaire (indiquée lorsque le frottis du col utérin ne permet pas de conclure formellement sur l'existence de lésions).
Le traitement est local et peut faire appel :
- à des méthodes physiques : azote liquide, laser CO2 ou bien électrocoagulation,
- à l'application de crèmes (chimiothérapie locale par podophyllotoxin, traitement immunomodulateur par imiquimod).
Une surveillance prolongée est nécessaire afin de dépister toute récidive éventuelle.
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