- Comté de Toulouse
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Comté de Toulouse
778 – 1271
de gueules à la croix vidée, cléchée et pommetée d'or.
Le comté de Toulouse en 1154
Informations générales Capitale Toulouse Histoire et évènements 778 Création par Charlemagne 849 Le comté devient héréditaire. 1065 Le comte Raymond IV de Saint Gilles hérite du Rouergue et constitue la puissance du comté 1177 Raymond V envoie une lettre à l'abbaye de Cîteaux dénonçant la progression des Cathares. 1208 Le légat Pierre de Castelnau est assassiné, causant la croisade des Albigeois 1218 Simon IV de Montfort est tué lors du siège de Toulouse 1229 Le traité de Meaux démembre le comté de Toulouse et impose le mariage entre Jeanne, héritière du comté et Alphonse, frère du roi de France 1249 Alphonse de France et Jeanne de Toulouse deviennent comte et comtesse de Toulouse Entités précédentes :
Entités suivantes :
- domaine royal
Le comté de Toulouse est un ancien comté du sud de la France, dont le titulaire était l'un des six pairs laïcs primitifs.
Sommaire
Historique
Il est créé en 778 par Charlemagne, au lendemain de la défaite de Roncevaux, afin de coordonner la défense et la lutte contre les Vascons et intégré dans le royaume d'Aquitaine, lorsque celui-ci est créé trois ans plus tard. Le royaume d'Aquitaine se désagrège à partir de 850. Le centre de puissance de l'Aquitaine se déplace vers Poitiers et les comtes de Rouergue, également possesseurs de Toulouse, se transmettent héréditairement.
Les fonctions de marquis de Gothie et de duc de Narbonne, qu'ils possédaient également deviennent des titres vide de sens et se transmettent dans la branche cadette de Rouergue. La mort de la comtesse Berthe de Rouergue apporte par héritage ces titres ainsi que le Rouergue à Raymond, comte de Saint-Gilles, et lui permet de se constituer un début de puissance territoriale. Par la suite, il hérite du comté de Toulouse à la mort de son frère Guillaume IV, bien que la succession soit revendiquée par la fille de Guillaume Philippe, mariée au duc Guillaume IX d'Aquitaine. Raymond de Saint-Gilles réussit à constituer une principauté puissance, qu'il remet à son fils Bertrand en partant aux croisades.
Bertrand, puis son frère Alphonse Jourdain doivent lutter contre le duc d'Aquitaine qui s'empare de Toulouse à plusieurs reprises, mais doit à chaque fois l'évacuer devant les révoltes des populations. Puis les comtes de Toulouse sont en lutte contre les comtes de Barcelone qui cherchent à étendre leur influence dans le Languedoc et en Provence. La paix finit par être conclue dans le seconde moitié du XIIe siècle.
A cette époque, une nouvelle hérésie, le catharisme, se développe dans le comté. Le comte Raymond V demande l'aide de Cîteaux pour lutter contre, mais au début du XIIIe siècle, l'implantation de l'hérésie est telle que Raymond VI ne peut plus lutter contre sans s'aliéner une importante partie de sa population. L'assassinat du légat pontifical Pierre de Castelnau déclenche la croisade des Albigeois, qui se termine par l'annexion[1] du comté de Toulouse par le roi de France en 1271.
Subdivisions et mouvance
Les principaux fiefs du comté de Toulouse sont :
- le comté de Quercy qui se composait de trois élections: Montauban, Cahors et Figeac et relevait militairement de la Guyenne;
- la vicomté d'Albi;
- le comté de Rouergue, qui s'est progressivement réduit. Il ne doit pas être confondu avec le comté de Rodez qui relevait aussi de la généralité de Guyenne;
- le comté de Carcassonne, devenu ensuite vicomté
- la vicomté de Béziers
- le comté de Foix
Voir aussi
Liens internes
Références
- Le Roy Ladurie (Emmanuel), Histoire de France des régions, Seuil, 2001, p. 284.
Catégories :- Languedoc médiéval
- Histoire occitane
- Comté français
- Histoire de Toulouse
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