- Collision continentale
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Pour les articles homonymes, voir Collision (homonymie).Le phénomène de collision continentale est la confrontation de deux plaques continentales dont les differences de densités sont trop faible pour que l'une ou l'autre plonger dans l'asthénosphère. La collision entraine malgré tout un chevauchement, augmentant l'épaisseur crustale à l'origine de la formation d'une chaine de montagne, c'est ce que l'on appelle une orogénèse.
Les Alpes et l'Himalaya sont des exemples de chaînes de collision.
Sommaire
Les marqueurs de la collision
Exemple de compression sur des couches sédimentaires (compression de la gauche vers la droite)
Compression sur des couches sédimentaires, vue en coupe.On remarque des failles inverses ainsi que des rétro-chevauchements.
Les marqueurs de surface
Plusieurs types de marqueurs sont visibles en surface :
- des marqueurs morphologiques, en particulier la présence de chaînes de montagnes dans les zones de collision récente ;
- des marqueurs tectoniques :
- failles inverses ;
- plis de toutes sortes (droits, couchés, faillés, etc.) ;
- chevauchements ;
- nappes de charriage ;
- des marqueurs pétrologiques, notamment la présence de fragments de lithosphère océanique (ophiolites) jusqu'à plusieurs kilomètres d'altitude.
Les marqueurs détectables en profondeur
La croûte continentale est particulièrement épaisse (50-70 km au lieu de 30 habituellement) et forme une racine crustale profonde.
La collision étant la deuxième phase du phénomène de convergence, elle suit la subduction d'une lithosphère océanique ayant fini par disparaître.
L'histoire d'une chaîne de collision
la formation d'une chaîne de montagneUne chaîne de collision se forme à la suite de plusieurs étapes aujourd'hui connue<;
L'ouverture d'un rift
Article détaillé : Rift.On a d'abord une série de bassins effondrés qui se forment. Puis ils se rassemblent en un unique système d'effondrement et la zone se trouve séparée en 2 parties dont l'une formera la future plaque supérieure (et l'autre l'inférieure). Cette première étape se caractérise aussi par un amincissement de la croûte, soit une remontée du Moho et donc une activité volcanique. Le plancher océanique peut alors commencer à se former (si le processus s'arrête là, on parle de rift avorté), et l'eau envahit peu à peu le bassin.
L'océanisation
Les traces de cet océan dans une chaîne de montagne actuelle
On observe à l'affleurement des complexes ophiolitiques, associations de roches caractéristiques du domaine océanique constituées de haut en bas par :
- des sédiments, qui sont souvent des radiolarites (des fossiles siliceux issus du plancton marin) ;
- des roches éruptives (basaltes en coussins) ;
- un complexe filonien (dolérites) ;
- des roches plutoniques (gabbros) ;
- de la serpentinite (une péridotite altérée par l'eau) et des péridotites plus ou moins fraîches.
Des vestiges d'anciennes marges passives sont également présents, comme :
- la présence de blocs basculés, limités par des failles normales (caractéristiques d'une tectonique en extension) ;
- des accumulations de sédiments, contenant éventuellement des fossiles marins.
La subduction
la subduction concerne l'enfoncement de la plaque océanique qui s'enfonce dans l'asténnosphère qui se trouve dessous la plaque continentale
La collision proprement dite
La collision intervient en fin de subduction
Les traces de la collision
On trouve aussi des fragments de lithosphère océanique amenés vers la surface par obduction.
Exemples de chaîne de collision
Liens externes
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