- Claude de Saint-Simon
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Claude de Saint-Simon, Hyacinthe Rigaud, vers 1733 - Grenoble, musée des Beaux-Arts[1]Biographie Naissance 20 septembre 1695
DijonOrdination
sacerdotale1726 Décès 29 février 1760 (à 64 ans) Évêque de l'Église catholique Consécration
épiscopale15 juin 1732 80e Abbé commendataire de Jumièges Du 1719 au 1760 
François « IV » de Harlay de Champvalon François « V » Camille de Lorraine-Brionne 
Évêque-comte de Noyon et pair de France
(« Claude II »)Du 26 juillet 1731[2] au 1733 Charles-François de Chateauneuf de Rochebonne Jean-François de La Cropte de Bourzac 93e Prince-évêque de Metz Du 28 août 1733[3] au 1760 Henri-Charles du Cambout de Coislin Louis Joseph de Montmorency-Laval 
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Claude de Rouvroy de Saint-Simon, né à Paris (ou Dijon??) le 20 septembre 1695 et mort à Metz le 29 février 1760, est un prélat français, évêque de Noyon et évêque de Metz.
Sommaire
Biographie
Il est le sixième enfant de Titus-Eustache de Saint-Simon (1654-1712) et de Claire-Eugénie de Hauterive (16??-1725).
Destiné à la vie ecclésiastique, il reçoit la tonsure avant ses quinze ans. À la mort de son père, son cousin éloigné, le célèbre mémorialiste Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon le prend sous son aile avec le reste de sa fratrie. Sans doute grâce à l’influence du duc, membre du conseil du régence, il est nommé 80e abbé de Jumièges par le régent Régent le 20 janvier 1716. Sa nomination confirmée par le pape Clément XI le 5 mars 1719, il entre en fonction en 1720.
En 1722 il accompagne le duc de Saint-Simon dans son ambassade à Madrid.
Il est nommé évêque-comte de Noyon le 22 juillet 1731 puis évêque de Metz le 1er septembre 1733. Il prend possession de ce pretigieux et lucratif siège épiscopal le 16 juin 1734. En 1737, il entre en conflit avec le parlement municipal lorsqu'il tente, en tant que prince du Saint-Empire romain germanique, de prendre la qualité de comte de Metz. En 1743, il fonde le séminaire Saint-Simon et doit fermer plusieurs chapitres pour en assurer les frais de fonctionnement.
Il s'oppose avec succès au gouverneur Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle dans sa tentative de supprimer le chapitre de la collégiale Saint-Thiébaut.
Son cousin et père adoptif le duc de Saint-Simon lui légue par testament en 1755 l'ensemble de ses manuscrits, y compris les fameux Mémoires, mais il n'arrive pas à les récupérer à cause de l'opposition des créanciers du duc.
Il meurt à Metz en 1760 à l'âge de 64 ans.
Iconographie
Le principal portrait connu de l'évêque a été peint par Hyacinthe Rigaud vers 1733, date à laquelle il est nommé évêque de Metz[4]. Acquise par Jay à Paris en 1799, de la vente des Tableaux achetés du citoyen Sallé, peintre à Paris, n°53, 54 : « Deux portraits de Rigaud. Le plus grand peintre de ce genre parmi les maîtres de l’école française »[n 1], il est entré au musée en 1800.
Notes
- A.D.I., 13T2/1, mémoire n°2.
Références
- Inv. MG206.
- Confirmé le 7 mai 1732.
- Confirmé le 15 février 1733.
- Stéphan Perreau, Hyacinthe Rigaud, le peintre des rois, Montpellier, 2004, p. 154-155, repr. p. 154, fig. 122
Bibliographie
Lien interne
Lien externe
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- Abbé de Jumièges
- Évêque de Noyon
- Évêque de Metz
- Naissance à Paris
- Naissance en 1695
- Décès en 1760
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