- Claude Duceppe
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Gilles Duceppe
Gilles Duceppe
Gilles Duceppe Nationalité Québécoise (Canadienne) Naissance 22 juillet 1947
MontréalProfession Organisateur syndical Carrière Chef du Bloc québécois Parti(s) Bloc québécois Plus haut poste (Canada) Chef de l'Opposition officielle
15 mars 1997 au 1er juin 1997Prédécesseur Michel Gauthier Successeur Preston Manning Second plus haut poste (Canada) Chef du Bloc québécois
15 mars 1997Prédécesseur Michel Gauthier Successeur (en poste) Gilles Duceppe (Montréal, 22 juillet 1947 - ) est un homme politique québécois. Il est chef du Bloc québécois (BQ) à la Chambre des communes du Canada où il représente la circonscription de Laurier-Sainte-Marie.
Sommaire
Biographie
Né à Montréal, Gilles Duceppe est le fils du célèbre acteur québécois Jean Duceppe et d'Hélène Rowley. Il a étudié la science politique à l'Université de Montréal. Pendant sa jeunesse, il s'est brièvement intéressé au communisme et était un membre carte-portant du Parti communiste ouvrier (PCO)[1]. Plus tard, il devient négociateur pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
En 1990, Gilles Duceppe devient le premier député élu sous la bannière du Bloc québécois, lors d'une élection partielle dans la circonscription de Laurier—Sainte-Marie, à Montréal. Cependant, il était officiellement enregistré en tant qu'indépendant. Tous les autres députés du Bloc québécois avait délaissé les partis Progressistes-Conservateurs ou Libéraux plus tôt cette année-la.
En 1996, le chef du Bloc québécois de l'époque, Lucien Bouchard, quitte son poste pour faire le saut en politique québécoise et prendre la tête du Parti québécois. Gilles Duceppe est alors nommé chef du Bloc québécois par intérim jusqu'à la nomination de Michel Gauthier. Lorsque Michel Gauthier démissionne de son poste, en mars 1997, Gilles Duceppe lui succède.
Lors de l'élection générale de 1997, le Bloc québécois perd son statut d'opposition officielle. Le parti passe de 54 à 44 sièges et glisse en troisième position à la Chambre des communes derrière le Parti réformiste du Canada. La campagne de 1997 fut extrêmement difficile pour Gilles Duceppe, la nécessité du Bloc québécois étant remise en question, deux ans après l'échec référendaire de 1995 au Québec. Durant cette campagne, le chef souverainiste est victime de l'épisode dit « du bonnet » : après une visite électorale chez une fromagerie de Sorel-Tracy où il avait dû porter un bonnet pour des raisons d'hygiène, il est tourné en ridicule et caricaturé à outrance pendant des mois, ce qui n'aide en rien son image de chef d'un parti dont la faveur populaire diminuait.
Le Bloc québécois tombera à 38 sièges à l'élection 2000. Cependant, le scandale des commandites qui a éclaté peu après le départ de Jean Chrétien en tant que chef libéral, en 2003, propulse le Bloc québécois dans les intentions de vote. Gilles Duceppe, politicien expérimenté et habile dans les débats publics et lors des campagnes électorales, mène son parti vers des gains importants à l'élection fédérale de 2004. Le Bloc québécois égalera sa performance de 1993, remportant 54 sièges. L'unification des partis progressistes-conservateur et réformiste empêchera toutefois la formation souverainiste de former l'opposition.
Fort du succès récent de son parti, Gilles Duceppe est appuyé par 96,8 % des délégués du Bloc québécois lors d'un vote de confiance tenu au Congrès national d'octobre 2005. Toujours en 2005, la démission de Bernard Landry comme chef du Parti québécois et de l'Opposition officielle, alimente les spéculations sur les chances de Gilles Duceppe d'entrer dans la course au leadership du Parti québécois. Ce dernier a rapidement mis fin aux rumeurs en indiquant qu'il ne quittera pas Ottawa pour se lancer dans la course.
Les spéculations sur sa nomination comme chef du Parti québécois reprennent en mai 2007, dans la foulée de la défaite électorale de ce parti aux élections québécoises du 26 mars 2007 et de la démission de son chef, André Boisclair. Le 11 mai 2007, Gilles Duceppe confirme son intention de prendre part à la course à la direction du Parti québécois, quelques minutes avant que Pauline Marois[2] n'annonce elle aussi ses intentions. Cependant, le lendemain, à peine 30 heures après avoir annoncé sa candidature, il se retire et se rallie à Pauline Marois[3]. Un sondage Crop-La Presse paru dans le quotidien La Presse du samedi 12 mai donnait 45 % d'appuis à Pauline Marois contre 21 % à Gilles Duceppe. Ce dernier dit avoir compris le message : ce sera « Pauline à Québec et Gilles à Ottawa ».
De retour à la Chambre des Communes, le lundi 14 mai, Gilles Duceppe annonce qu'il se soumettra à un nouveau vote de confiance lors du Conseil national d'octobre 2007. Pour leur part, les députés de son caucus lui accordent un appui unanime. Gilles Duceppe explique avoir commis l'erreur de s'être lancé trop rapidement dans la course à la direction du Parti québécois et affirme qu'il veut poursuivre son travail sur la scène fédérale.
Le même jour, Gilles Duceppe accompagnait Pauline Marois lors d'une soirée bénéfice du Bloc québécois tenue à Montréal. Il lui a signifié son appui inconditionnel à cette occasion.
Précédé par Gilles Duceppe Suivi par Jean-Claude Malépart
(PLC)Député de Laurier—Sainte-Marie 1990-Actuellement Actuellement en fonction Notes
- ↑ Le communisme au Canada, un idéal perdu? sur archives.radio-canada.ca, 30 septembre 1999, Les Archives de Radio-Canada, SRC. Consulté le 19 octobre 2008
- ↑ Robert Dutrisac et Hélène Buzzetti, « Un combat de géants: Marois-Duceppe », dans Le Devoir, 12 mai 2007, p. A1 [texte intégral (page consultée le 19 octobre 2007)]
- ↑ Denis Lessard et Tommy Chouinard, « Duceppe déclare forfait », dans La Presse, 13 mai 2007 [texte intégral]
Voir aussi
Lien externe
- Expérience politique fédérale — Bibliothèque du Parlement
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