- Claude Dablon
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Claude Dablon est né en 1619 à Dieppe en France et est décédé à Québec en 1697. Ce missionnaire jésuite a passé la plus grande partie de sa vie, soit plus de 40 ans, a effectué un travail d'apostolat auprès des communautés amérindiennes de la Nouvelle-France ainsi que de supérieur des missions jésuites de l'Amérique du Nord, et à ce titre, chargé de la supervision de l'ensemble des travaux des jésuites en Nouvelle-France.
En mai 1661, il alla avec le père Druillètes, faire une mission chez les Kilistinons, remontant le Saguenay, jusqu'au lac Saint-Jean. Il fit la mission du Saint-Esprit, au lac Supérieur, avec le père Marquette en 1668, et il établit celle du Sault Sainte-Marie au Michigan.
Il écrivit en 1671 et 1672 deux relations, qui renferment sur le pays situés-à l'ouest et au nord de Québec des détails d'une grande importance. Il était à cette époque recteur du collège de Québec, et supérieur des missions de la Nouvelle-France, poste qu'il occupait en 1693.
Sommaire
Biographie
Formation religieuse, arrivée en Nouvelle-France et première mission en Iroquoisie
Claude Dablon est né le 21 juin 1619 dans la ville française de Dieppe dans région de la Normandie, plus précisément dans le département de la Seine-Maritime[1]. Il est ordonné prêtre au sein de l'ordre des jésuites en 1639[2]. Il arrive en Nouvelle-France à la fin de l'été de 1655[1]. Le supéreur des jésuites en Nouvelle-France, le père François Le Mercier, l'envoi la même année au sud du lac Ontario, en Iroquoisie, en compagnie du père Chaumonot pour répondre aux attentes de la tribu des Onontagués, l'une des Cinq-Nations iroquoises. Ces derniers réclament la présence de missionnaires depuis plus de deux ans, et le père Simon Le Moyne a fait la promesse de répondre à leurs attentes[1]. Son journal de voyage contient une description des difficultés importantes rencontrées par les deux jésuites lors de cette mission et contient aussi une description assez réaliste des régions situées entre Montréal et le lac Ontario, le père Dablon étant un excellent géographe[1],[2]. En 1656, il effectue un second voyage dans cette région ce qui lui permet de compléter son premier récit de voyage en ajoutant des détails sur les ressources naturelles et les coutumes des Iroquois. La mission fût un échec et après son retour à Québec il exerce pendant une dizaine d'année de nombreuses fonctions administratives : « ministre, procureur, préfet des classes, directeur de la Grande Congrégation, professeur de belles-lettres et de rhétorique »[1].
Références
- Biographie de Claude Dablon » sur Dictionnaire biographique du Canada, 2000. Consulté le 30 octobre 2011 Marie-Jean d’Ars Charette, «
- (en)Edward P. Spillane, « Claude Dablon » sur Catholic Encyclopedia, 1908. Consulté le 30 octobre 2011
Annexes
Sources
- Répertoire général du clergé canadien, par ordre chronologique depuis la fondation de la colonie jusqu'à nos jours, par Mgr Cyprien Tanguay, Montréal : Eusèbe Senécal & fils, imprimeurs-éditeurs, 1893.
Articles connexes
Liens externes
- Biographie de Claude Dablon dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne
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- Décès en 1697
- Jésuite canadien
- Religion en Nouvelle-France
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