Classe Scorpène

Classe Scorpène
Caractéristiques techniques
Type	Sous-marin d'attaque conventionnel (SSK)
Longueur	de 60 à 76 m
Déplacement	1650 t (surface) 2000 t (plongée)
Vitesse	plus de 20 nœuds (37 km/h)
Profondeur	plus de 300 mètres
Caractéristiques militaires
Armement	6 tubes de 533 mm avec 18 torpilles
Rayon d'action	6 500 milles marins (12,000 km) à 8 nœuds (15 km/h) en surface, 550 milles marins (1,000 km) à 4 nœuds (7 km/h) en plongée
Autres caractéristiques
Équipage	31
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Le Scorpène est un sous-marin à propulsion classique de nouvelle génération développé et fabriqué en France par le groupe DCNS en coopération avec l'industriel espagnol Navantia à des fins de ventes à l'exportation, DCNS étant autorité de conception des Scorpène. Le Chili et la Malaisie ont déjà passé commande de deux de ces sous-marins chacun, l'Inde et le Brésil ont commandé respectivement 6 et 4 unités avec un transfert de technologie.

Description

La famille Scorpène est composée de 3 types de sous-marins :

• le Scorpène Compact, adapté aux eaux littorales est particulièrement discret grâce à l'utilisation du système AIP Mesma comme mode de propulsion principal ;
• le Scorpène Basic, sous-marin multi-missions ;
• le Scorpène Basic-AIP, équipé du système de propulsion anaérobie Mesma comme mode de propulsion secondaire.

Tous les sous-marins du type Scorpène sont particulièrement silencieux. Ils bénéficient d'une coque en acier HLES 80, d'un système de combat français intégré et d'un système de conduite de plate-forme centralisé complètement automatisé qui permet de réduire l'équipage tout en maintenant un haut niveau de sécurité en plongée.

Historique

Les premiers Scorpène ont été construits pour la marine chilienne sur les chantiers de Cherbourg et de Carthagène, la première unité ayant été livrée en septembre 2005. Deux autres Scorpène ont été commandés par la Marine royale malaisienne en 2002 : le Tunku Abdul Rahman, lancé en octobre 2007 à Cherbourg, livré le 27 janvier 2009^[1], et le Tun Razak, lancé à Carthagène en octobre 2008. À cette occasion, les industriels espagnols et français du secteur de la défense navale ont été appelés à participer activement au développement en Malaisie d’une industrie locale dans le domaine de la réparation et de l’entretien des sous-marins^[2].

Caractéristiques

DCNS a étudié sur les Scorpène l’intégration d'accumulateurs lithium permettant de doubler l’autonomie en plongée^[3].

Opérateurs

Le Tunku Abdul Rahman malais à Lorient durant ses essais

•  Chili
  • General Carrera (SS-22) mis en service le 20 juillet 2006
  • General O'Higgins (SS-23) mis en service le 9 septembre 2005

•  Malaisie
  • Tunku Abdul Rahman
  • Tun Razak

•  Inde: En octobre 2005, un accord a été conclu à Paris sur la construction en Inde de six Scorpène, accompagnée de la vente de 36 missiles antinavires Exocet SM-39, pour un montant annoncé de 2,4 milliards d'euros. La construction des sous-marins d'attaque conventionnels doit se faire dans les docks de l'État de Mazagaon (port de Bombay). La marine indienne doit être le maître d'ouvrage du projet qui prévoit un transfert partiel de technologie, la fourniture de certains équipements et une assistance technique, notamment du groupe Thales et de DCNS. Comme pour les frégates La Fayette vendues à Taïwan (affaire des frégates de Taiwan), une clause de transparence financière a été signée lors de la signature des contrats pour permettre "d'éviter toutes formes de corruption". Par ailleurs le Scorpène ou le Marlin de DCNS sont en concurrence avec les produits de TKMS et du Bureau d'étude Rubin pour un nouveau contrat de 30 nouveaux sous-marins (Projet 75)^[4].

•  Brésil: le pays va construire sous licence 4 Scorpène dans le cadre du Plan stratégique de défense annoncé le 7 septembre 2008. Le contrat est signé à Rio de Janeiro le 23 décembre 2008 pour un montant estimé à 6,7 milliards d'euros, dont 4,1 à DCNS^[5] et le solde à son partenaire local de génie civil Odebrecht pour la construction d'une base navale à Itaguaí devant abriter ces navires^[6]. Les bâtiments seront assemblés sous transfert de technologie à l’Arsenal de Marinha do Rio de Janeiro par Itaguaí Construções Navais, une coentreprise entre Odebrecht (59%) et DCNS (41%)^[7]. Par ailleurs, la France assistera le Brésil dans le développement d'un sous-marin nucléaire d'attaque^[8],[9]

Marchés en cours

•  Pakistan: En novembre 2008, la Marine pakistanaise a préféré le Type 214 de TKMS face au Scorpène^[10].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• Construction de sous-marins à Cherbourg
• Classe Andrasta‎
• Liste des classes de sous-marin français
• Unterseeboot type 212
• Classe Gotland

Liens externes

• (fr) Présentation de la classe Scorpène sur le site du constructeur
• [PDF] http://www.armarisgroup.com/fr/pdf/scorpene_fr.pdf
• (en) SSK Scorpene Attack Submarine, Chile

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