- Château de l'Arthaudière
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Château de l'Arthaudière
l'Arthaudière. vue générale du siteDébut construction XIIIe siècle Fin construction XVIIIe siècle Protection Classé MH (1991) Coordonnées Pays France Région Rhône-alpes Département Isère Commune française Saint-Bonnet-de-Chavagne Géolocalisation sur la carte : France
modifier Le château dans son ensemble fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 décembre 1991[1]. Il est situé sur les hauteurs de la commune de Saint-Bonnet-de-Chavagne dans le département de l'Isère.
Sommaire
Histoire
Une maison forte est attestée en 1345. On pense que la partie la plus ancienne du Château, la Tour ronde date à sa base du XIIIe siècle. Le donjon de plan barlong, quant à lui, date certainement du XIVe siècle. Vraisemblablement, ces constructions sont l'œuvre de la famille Arthaud.
Dans la période qui marque le début de la Renaissance, après les guerres d'Italie, mais avant les guerres de religion, l'Arthaudière subit de profondes transformations. Une galerie avec étage est construite contre le mur d'enceinte ouest et contre la tour ronde.
Au bas de la tour ronde, une chapelle a été fondée au début du XVIe siècle. André Ier de La Porte en parle sur son testament en 1517. Durant les guerres de religion le château est incendié par les protestants en 1580 et c'est en 1590 qu'André II de La Porte entreprend sa restauration.
À la jonction du portique Renaissance avec les bâtiments Nord, a été installée au XVIIIe siècle, un escalier à vis. Ce dernier devait vraisemblablement se trouver auparavant contre le donjon barlong. L'escalier monumental et les travaux de l'aile est, datent de 1680. En 1726 puis au XIXe siècle d'autres travaux ont lieu et en particulier la tour ronde est surélevée par un volume polygonal en briques, couvert d'une terrasse.
L'aile Est est détruite par un incendie vers 1950[2]..
Au-dessus de la chapelle, au premier étage, se trouve le cabinet de travail avec sa porte blindée. Cette porte est constituée d'une première porte en sapin fortement cloutée et d'une seconde porte en fer garnie de noyer, le tout fermant bien entendu à clef. C'est dans cette pièce qu'étaient conservés les biens les plus précieux des seigneurs de l'Arthaudière.
Les grandes écuries
Les écuries actuelles ont subi plusieurs périodes de construction. Leur implantation en "L" délimite une première cour accessible depuis la grande allée. Un passage cocher surmonté par un lanternon, destiné à transférer les fourrages se trouvant dans les fenils à l'étage, donne accès à une autre cour bordée au sud par l'habitation du cocher et fermée du côté est par un portail donnant sur l'extérieur. La remise aux voitures, la partie la plus ancienne du bâtiment, est occupée aujourd'hui par l'exposition relatant l'histoire du château et des familles qui y ont vécu.
À droite de l'entrée donnant accès à la cour des écuries, une toiture à l'impériale couverte d'écailles métalliques, reposant sur quatre piliers octogonaux, abrite un puits et intègre un bassin en pierre.
Le château de l'Arthaudière ainsi que les pavillons, les terrasses, les grilles et les murs de clôture, les communs, la ferme et le puits ont été classés monument historique le 30 décembre 1991[2].
Galerie
Notes et références
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00117371 » sur www.culture.gouv.fr.
- châteaude de l'Arthaudière, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Annexes
Articles connexes
Catégories :- Monument historique classé en 1991
- Château de l'Isère
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