Château de Cornillon

Château de Cornillon
Période ou style	Médiéval
Type	Château fort
Début construction	XIIe siècle
Propriétaire initial	Seigneurs de Cornillon
Destination initiale	Résidence
Destination actuelle	Ruines
Coordonnées	45° 42′ 37″ N 6° 25′ 28″ E / 45.71028, 6.4244445° 42′ 37″ Nord        6° 25′ 28″ Est / 45.71028, 6.42444  [1]
Pays	France
Anciennes provinces du Duché de Savoie	Tarentaise
Région	Rhône-Alpes
Département	Savoie
Commune française	Césarches-Queige
Géolocalisation sur la carte : Savoie Géolocalisation sur la carte : France
modifier

Le château de Cornillon, est un château fort en ruine, situé à la limite des communes de Césarches et de Queige, dans le département de Savoie.

Situation

Au sommet du Mont Cornillon, à près de 1 000 m d'altitude, dominant le confluent du Doron et de l'Arly.

Histoire

L'origine du château est fort ancienne, de même que la famille de Cornillon, dont le premier représentant connu est Guillaume I^er, cité comme témoin en 1180, dans une donation faite à l'abbaye d'Aulps. En 1213, il est fait mention de Guifried ou Guifferd et Pierre, seigneurs de Cornillori^[2], dans un acte de comptes de dimes passé par Bernard de Chignin, archevêque de Tarentaise. Tenu en franc alleu jusqu'alors, le 3 septembre 1222, ils se reconnaissent comme vassaux des archevêques de Tarentaise, pour leurs château de Cornillon et ses dépendances.

Le château aurait été détruit par un incendie vers 1334, par les troupes du Dauphin. Laissé à l'abandon, il est remplacé par une maison forte que les seigneurs de Cornillon construisirent à Marthod.

Description

Un donjon carré de 11 x 11 m, avec des murs épais de 2 m, situé au nord-est dominait une enceinte rectangulaire de 25 x 19 m. L’accès se faisait au sud-ouest, protégé par une tour ronde de 7 m de diamètre. La chapelle du château, qui servit d'église paroissiale jusqu'au XIV^e siècle, était situé dans une autre tour, bâtie sur une motte, sur la crête, de plan rectangulaire de 6,70 sur 9,60 m, indépendante du château. L'ensemble des bâtiments est arasés. Deux étangs, situés sur la colline, assuraient l'approvisionnement en eau du château.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

• Georges Chapier, Les châteaux Savoyards, La Découvrance, 2005 (ISBN 9782842653262), p. 123-124 .
• Michèle Brocard, Les châteaux de Savoie, Cabédita, 1995 (ISBN 9782882951427), p. 209-210 .
• Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Editions Publitotal, 1987 (ISBN 2865350703), p. 258 .

Articles connexes

• ...

Liens externes

• ...

• Portail des châteaux de France
• Portail de la Savoie