Chasseur ardennais

Régiment de Chasseurs ardennais
Peloton de Chasseurs ardennais défilant à Bastogne à l'occasion de la Marche européenne du souvenir et de l'amitié
Période	16 octobre 1830 – ...
Pays	Belgique
Branche	Composante Terre
Type	Unité d'infanterie de combat
Garnison	Marche-en-Famenne
Ancienne dénomination	régiment de Namur régiment de ligne
Couleurs	Rouge et vert
Devise	Résiste et mords !
Marche	Marche des Chasseurs ardennais
Mascotte	Diane
Guerres	Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale
Décorations	Croix de guerre française 1939 avec palme et Fourragère de l'Ordre de Léopold de deuxième classe.
Commandant	Lt Col BEM Pierre Gérard
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Les chasseurs ardennais sont deux unités d'élite de l’armée belge, constitués en majorité de Wallons principalement originaires de l’Ardenne qui, dans l'esprit de la création des unités, devaient défendre cette région.

Faits d’armes

Le plan de l'armée belge en 1940 était de laisser la défense de l’Ardenne aux Français, le reste des troupes se retirant d'abord derrière le canal Albert et autour des positions fortifiées de Liège et Namur, puis de la ligne KW. Encore la veille de la capitulation belge le 28 mai 1940, les chasseurs opposèrent une résistance victorieuse aux troupes allemandes à la bataille de la Lys. Le 1^er régiment de Chasseurs ardennais, notamment, fut chargé de colmater la brèche ouverte le 25 mai 1940 par la reddition en masse du régiment de ligne à Deinze. Il soutint un dur combat qui occasionna le massacre de Vinkt. Les Ardennais avaient si durement malmené un régiment allemand que les soldats de cette unité réagirent par un comportement analogue à celui des atrocités allemandes commises en 1914.

Aux combats de Chabrehez et de Bodange le jour même de l'invasion allemande, les chasseurs — à peine une centaine — qui n'avaient pas été touchés par l'ordre officiel de repli (les Allemands ayant envoyé des planeurs à Witry, opération qui fut un échec en grande partie, mais qui interrompit les communications), opposèrent à l'armée allemande une résistance si opiniâtre que plusieurs historiens militaires considèrent que le maintien sur le front ardennais de ces unités d'élite aurait stoppé l'avance allemande décisive dans la bataille de France. C'est notamment le cas du Professeur Henri Bernard de l'École royale militaire.

Les Allemands engagèrent à Bodange — contre 50 hommes — l'équivalent de trois bataillons (3000 hommes) et d'un groupe d'artillerie, alors que les chasseurs du commandant Bricart ne possédaient ni artillerie, ni armes anti-chars, l'artillerie de la division ayant été déployée en retrait de la 7^e division défendant le Canal Albert.

Les chasseurs ardennais, de par leurs actes héroïques, ont reçu pas moins d’onze citations, cinq pour la Première Guerre (Yser, Essen, Cortemarck, Namur, Termonde) et six pour la Seconde (Ardennes, Vinkt, La Dendre 40, La Lys, Canal Albert, Belgique 1940).

À l'époque actuelle, les effectifs du régiment chasseurs ardennais ont été réduits au point qu'il n'en reste plus qu'un bataillon, mais gardant l'appellation régiment à titre honorifique. Son organisation et son nom actuel résultent de la fusion des 1^er, 2^e et 3^e bataillons qui a suivi la réorganisation de la force terrestre belge de 1992.

Garnisons successives

Le régiment est aujourd'hui à Marche-en-Famenne, sa garnison depuis le 14 juillet 1978.

Avant cela le 1ChA avait été successivement à Arlon, Siegburg, Hemer, Spich, Siegen, Spich une deuxième fois. Les 2 et 3 ChA n'ont quant à eux jamais été qu'à Bastogne et Vielsalm.

Voir aussi

Articles connexes

• Xavier Hanotte
• Massacre de Vinkt
• Marche européenne du souvenir et de l'amitié
• régiment de chasseurs ardennais, régiment de chasseurs ardennais, régiment de chasseurs ardennais,

Liens externes

• précise quelques uns de ces éléments
• le site de la fraternelle des chasseurs ardennais

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