- Char des sables
-
Dans l'univers de Star Wars, le char des sables (sandcrawler en version originale) est le moyen de transport des jawas sur la planète Tatooine et leur sert à transporter des métaux et des matériaux de récupération trouvés dans le désert afin de les revendre. Ce véhicule est à l'origine un extracteur minier corellien utilisés pour les opérations minières se déroulant sur la Mer des Dunes de Tatooine avant d'être abandonnés par leurs propriétaires après la découverte des propriétés indésirables des métaux extraits et de la superficialité du filon.
Sommaire
Historique
À l'origine appelé char extracteur minier, le char des sables est un véhicule de la planète Corellia sur laquelle ils furent utilisés pour l'extraction de minerai. Sa solidité (le char est doté d'une coque en duracier) et son complexe énergétique intégré (des générateurs à fusion nucléaire fournissent l'énergie suffisante aux huit chenilles du char) en firent l'engin idéal pour les opérations minières se déroulant pendant la colonisation de Tatooine dans la Mer des Dunes. Cependant, ces opérations furent bien vite abandonnées à cause des propriétés métallurgiques indésirables des métaux extraits et du filon qui n'était présents qu'à la surface de la planète et ne s'enfonçaient pas plus profondément dans la terre. Alors que la main-d'œuvre quitta la planète, les chars furent laissés à l'abandon dans le désert et tombèrent en décrépitude.
Les natifs de la planète, les Jawas, habitant le désert, récupérèrent les chars afin d'en désensabler les composants et de les remettre en état de marche, puis se les partagèrent entre les différents clans. Ils le firent alors connaître sous le nom de char des sables et l'utilisèrent comme moyen de transport pour récupérer des matériaux dans le désert, puis comme atelier et comme moyen de se défendre contre les pillards Tusken ou les Dragons Krayt. De ce fait, les Jawas en modifièrent considérablement l'intérieur afin de l'adapter à leurs besoins et en faire une partie intégrante de la culture jawa.
Caractéristiques
Haut de 20 mètres pour une longueur de 36,8 mètres, le char est protégé par un blindage de duracier. Ses générateurs à fusion nucléaire fournissent l'énergie nécessaire aux huit chenilles pour faire avancer le véhicule dans le désert de Tatooine sur quasiment tous les types de terrain : il atteint alors la vitesse de 30 km/h. Le cockpit est situé au sommet du char et est occupé par le pilote qui aidé par un éclaireur équipé de macrobinoculaires afin de se diriger et de repérer les dénivellations, le char n'étant pas équipé de senseurs.
Un char est capable de transporter environ 1500 droïdes de petite taille et possède une contenance de 40 tonnes métriques. 300 Jawas peuvent y vivre simultanément grâce aux multiples alcôves dont est a été doté le char. Toutefois, l'équipage comprend rarement plus de 50 membres, le reste du clan restant à l'abri dans la forteresse clanique afin d'en assurer la défense.
Le char dispose également d'un haut-fourneau fonctionnant constamment afin de forger les pièces de rechanges pour le véhicule, mais aussi pour les droïdes récupérés dans le désert.
Pour charger les matériaux trouvés dans le désert, le char dispose d'un tube magnétique aspirant pouvant être déployé près de la trappe inférieure d'inspection. La rampe d'accès est généralement déployée lors des ventes de droïdes et de matériel aux habitants de Tatooine.Utilisation
Les Jawas se servent de ce char pour parcourir le désert de Tatooine à la recherche de matériaux, de carcasses de vaisseaux et parfois de droïdes à récupérer. Il les protège également des dangers du désert comme les dragons Krayt et les Hommes des sables lors de leurs explorations. Sa grande capacité de transport permet de véhiculer un grand nombre de matériaux à vendre, notamment aux fermiers de la planète. C'est de cette manière que R2-D2 et C-3PO sont achetés par Owen Lars, l'oncle de Luke Skywalker.
Liens externes
- Fiche du Char des Sables sur AnakinWorld
- Fiche du char des sables sur StarWars-Holonet
Catégorie :- Véhicule de Star Wars
Wikimedia Foundation. 2010.