Chapelle De La Madeleine De Bruxelles

50°50′43″N 4°21′18″E / 50.84528, 4.355

Chapelle de la Madeleine, à l'avant-plan la façade de la chapelle Sainte-Anne

La Chapelle de la Madeleine (en néerlandais: Magdalenakapel), qui se trouve dans le centre de Bruxelles à proximité de la Grand-Place, faisait à l’origine partie du couvent des Frères Saccites installé au XIII^e siècle. L’ordre supprimé à la fin du siècle, le couvent devenu propriété de la Collégiale des saints Michel et Gudule est transformé en hôpital.

___	Descendre à la station de métro : Gare Centrale.

La chapelle actuelle dont la partie la plus ancienne, de style gothique brabançon, date du XV^e siècle, bien que certains éléments soient plus anciens, a connu au cours d’une histoire mouvementée plusieurs affectations et plusieurs phases de construction et de restauration de différents styles et à différentes époques.

Vue depuis le Mont des Arts

Aux XVe et XVI^e siècles, la chapelle accueille les sépultures de personnages importants et les autels de plusieurs corporations, tailleurs, boulangers et armuriers. De 1579 à 1585, durant la période Calviniste, elle devient église réformée. C’est à cette époque que les vestiges du couvent son détruits. À la chute de l’éphémère république, elle redevient chapelle catholique. En partie détruite par le bombardement français de 1695 elle est relevée aux frais des corporations qui reconstruisent son aile latérale baroque. Fermée sous l’occupation française en 1798, puis en 1804 elle est ensuite transformée en école de la ville de Bruxelles. Elle est rendue au culte en 1840.

Chapelle de la Madeleine à Bruxelles, dessin au sépia par Léon van Dievoet, 18 juin 1943

À nouveau expropriée au début du XX^e siècle, elle acquise par la ville pour permettre le percement de la jonction ferroviaire Nord-Midi et la construction de la Gare centrale. Durant ces travaux qui s’étalent sur un demi siècle, la chapelle est dégagée des habitations qui y sont accolées. Tout le quartier qui la surplombe est rasé, la chapelle est le seul édifice du côté nord de la rue de la Madeleine à échapper aux démolisseurs. Très dégradée, elle fait l’objet d’une nouvelle restauration aux frais de l’Office national de la jonction en 1957-1958, les vitraux actuels datent de cette époque. À cette occasion, on lui adjoint en contrebas une nouvelle chapelle (à l’avant-plan sur la photographie), dont la façade baroque, rescapée du bombardement de 1695, provient de la chapelle Sainte-Anne qui se dressait à quelques dizaines de mètres de là, au coin de la rue de la Montagne et de la rue du Singe, laquelle faisait partie du quartier de la Putterie entièrement détruit.

Source

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