- Chameau de bactriane
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Chameau de Bactriane
Camelus bactrianusChameau de Bactriane dans le désert
de Kyzyl Kum, en OuzbékistanClassification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Mammalia Sous-classe Placentalia Ordre Artiodactyla Famille Camelidae Genre Camelus Nom binominal Camelus bactrianus
Linnaeus, 1758Synonymes - Camelus ferus Przewalski, 1878
Classification phylogénétique Classe Mammalia Sous-classe Theria Infra-classe Eutheria Super-ordre Laurasiatheria Ordre Cetartiodactyla Sous-ordre Tylopoda Famille Camelidae Statut de conservation IUCN :
Statut CITES : Annexe I ,
Révision du 01/07/75Répartition géographique Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Le chameau de Bactriane ou chameau bactrien ou chameau domestique (Camelus bactrianus) est une espèce d'artiodactyle natif des steppes de l'Asie de l'est. Le chameau de Bactriane a deux bosses, alors que le dromadaire n'en a qu'une.
Le chameau, appartient au genre Camelus. C'est un mammifère ruminant à bosses dorsales graisseuses de la famille des camélidés. Sa femelle est dénommée la chamelle.
La population de 1,4 million de chameaux de Bactriane est presque entièrement domestiquée, mais en octobre 2002, les 950 individus encore à l'état sauvage au nord ouest de la Chine et en Mongolie ont été placés sur la liste des espèces en danger critique d'extinction[1].
Sommaire
Apparence
Les chameaux de Bactriane mesurent environ 2 mètres à la bosse et pèsent plus de 725 kg. Ils sont phytophages, ils mangent de l'herbe, des feuilles et des graines, ils sont capables d'ingurgiter 120 litres d'eau en une seule fois. Leur bouche est extrêmement dure, ce qui leur permet de manger les plantes épineuses du désert.
Ils sont particulièrement adaptés pour se protéger de la chaleur du désert et du sable ; des pattes larges et « capitonnées » adaptées à la marche dans le désert, une peau épaisse et dure au niveau des genoux et du torse qui les protège de la chaleur du désert une fois allongés, des naseaux qui peuvent s'ouvrir et se refermer. Les oreilles sont garnies de longs poils protecteurs, les paupières possèdent deux rangées de cils qui, lorsque l'œil est fermé, forment une barrière hermétique à la poussière et au sable. Leur fourrure épaisse et laineuse les protège du froid nocturne et de la chaleur du jour.
Histoire
La domestication serait antérieure à 2500 avant J.-C. À partir d'un premier foyer situé en Bactriane, la région entre l'Iran et le Turkménistan actuels, ils se seraient ensuite répandus ailleurs. Ils servent de bêtes de bât pour traverser le désert. L'homme utilise aussi leur laine, leur lait et leur viande. Même leurs excréments sont récupérés pour servir de combustible aux caravaniers.
Le chameau de Bactriane était anciennement très répandu, mais sa population est aujourd'hui réduite à environ 1,4 million d'individus essentiellement domestiques. Il semble qu'il reste environ 1 000 chameaux de Bactriane sauvages dans le désert de Gobi et de petites quantités en Iran, en Afghanistan, en Turquie et en Russie. Cette population est reconnue depuis peu comme constituant une espèce sensiblement différente de l'espèce domestique du Bactriane : le chameau sauvage de Tartarie ou Camelus ferus.
L'espèce sauvage possède la particularité de pouvoir boire de l'eau salée. On ne peut pas encore savoir si l'animal en extrait de l'eau douce.
Le chameau et l'homme
Sans doute domestiqué depuis 4000 ans, le chameau de Bactriane serait le descendant de populations marronnes, c'est-à-dire revenues à l'état libre après domestication.
À la fin du XIXe siècle, le célèbre explorateur russe, N. M. Prjevalski trouva de véritables chameaux sauvages dans le désert de Lobnor. Il fut alors établi qu'ils étaient réellement sauvages.
Outre son utilité comme animal de bât, le chameau a toujours été élevé pour sa production de laine, de lait et de viande : on pense que c'est ce qui a permis à l'homme de survivre dans les conditions difficiles du désert. Dans certaines régions, ses excréments sont d'ailleurs la seule source de combustible.
Hybrides
Le chameau de Bactriane s'hybride avec le dromadaire. Le petit est alors appelé turkoman.
Liens externes
- Liste de discussion et de diffusion sur les chameaux et dromadaires
- Site du Cirad sur les grands camélidés
Notes et références
- ↑ Camelus ferus, http://www.iucnredlist.org. Consulté le =25 fev 2008
- Référence ITIS : Camelus bactrianus Linnaeus, 1758 (fr) ( (en))
- Référence IUCN : espèce Camelus ferus Przewalski, 1878 (en)
- Référence CITES : espèce Camelus bactrianus Linnaeus, 1758 (+répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
- Référence Mammal Species of the World : Camelus bactrianus Linnaeus, 1758 (en)
- Référence Tree of Life Web Project : Camelus bactrianus (en)
- Référence Animal Diversity Web : Camelus bactrianus (en)
- Référence NCBI : Camelus bactrianus (en)
- Référence Fonds documentaire ARKive : Camelus bactrianus (en)
- Référence Catalogue of Life : Camelus bactrianus Linnaeus, 1758 (en)
- Référence The Paleobiology database : Camelus bactrianus Linnaeus 1758 (en)
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