- 8e division légère d'infanterie coloniale (France)
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8e Division Légère d'Infanterie Coloniale Pays France Branche Armée de Terre Rôle Infanterie Guerres Seconde Guerre mondiale modifier Sommaire
Création et différentes dénominations
- 8e Division Légère d'Infanterie Coloniale
Chefs de la 8e DLIC
- 1940: modifier] La Première Guerre mondiale
Composition
- Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc
- 26e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
- 9e Régiment d'Artillerie Divisionnaire
- 6e Groupe du modifier] L'entre-deux-guerres
La Seconde Guerre mondiale
Composition
La Bataille de France
Formation et engagement de la 8e D.L.I.C.
En cours d'organisation dans la région de Bordeaux, la 8e Division d'Infanterie Coloniale avait été, début mai, dirigée sur Valence et affectée à l'armée des Alpes. Elle est aux ordres du Général Gillier. Le 7 juin, celui-ci est désigné pour prendre le commandement d'une « division légère », dirigée de toute urgence à l'ouest de Paris.
Cette unité, la 8e Division Légère d'Infanterie Coloniale est formée de l'État-major, des unités d'appui divisionnaires et d'un régiment d'infanterie (le 26ème R.T.S.) de la 8ème D.I.C.
Le Régiment d'infanterie coloniale du Maroc, le 9e régiment d'artillerie à deux groupes muletiers de 75 et le 296e Régiment d'Artillerie lourde réduit à son cinquième groupe de 155.C porté, également prélevés sur l’armée des Alpes, viendront compléter cette division légère, lors de son regroupement à l'ouest de Paris.
Les mouvements par voie ferrée commencent dès le 8 juin. Le Général, accompagné d'officiers de son état-major, rejoint Paris par la route. Le 9 vers 10 heures, ce détachement précurseur prend contact avec le régulateur de la gare Saint-Lazare. Celui-ci informe le Général que sa division est à la disposition de la Xe armée et doit se regrouper, en fin de journée, au nord de la Seine. Les débarquements seront planifiés par le régulateur de Pont-de-l'Arche. Il expose brièvement la situation : Le front de la Somme s'effondre et une percée allemande se développe en direction de la Basse-Seine.
Le Général Gillier et son détachement repartent pour Pont-de-l'Arche. Après bien des péripéties, échappant de justesse aux actions de la Luftwaffe qui attaque routes, voies ferrées et centres importants, le précurseur retrouve à Faverolles le régulateur de Pont-de-l'Arche, replié et dans l'incapacité de remplir sa mission. Il apprend au Commandant de la 8e D.L.I.C. que la Xe armée, disloquée, se replie vers Le Havre, que l'ennemi est sur la Seine et prépare des franchissements à Pont-de-l'Arche et à Vernon, que la nouvelle zone de regroupement de la division est fixée au sud de Mantes et que ses convois seront pris en charge par le régulateur de Trappes.
Ce n'est que le 10, en fin de matinée, que les premiers éléments de la 8e D.L.I.C. commencent à débarquer. Les point de débarquement changent continuellement, de telle sorte que les unités se présentent en ordre dispersé, les unités combattantes arrivant souvent après celles d'appui ou de soutien. Les débarquements vont se poursuivre toute la nuit et le lendemain. La division n'est regroupée que le 11 au soir, soit avec un retard de vingt-quatre heures. Les détachements à pied sont gênés par le flot des réfugiés.
Le groupe de reconnaissance divisionnaire (le 78e G.R..D.) est lancé vers l'ouest à la recherche de l'ennemi. Deux bataillons du R.I.C.M. sont engagés dans, la même direction, afin de couvrir le flanc gauche de la division, menacé par des forces adverses qui se concentreraient dans la forêt de Bizy, après avoir franchi la Seine à Vernon. Deux bataillons du 26e R.T.S. prennent position sur la rive gauche du fleuve, à l'est de Mantes.
Malgré les prouesses du Général Gillier et de son Etat-Major pour préparer l'engagement de la division, celle-ci trop étirée d'ouest en est, et ne pouvant compter que sur des ravitaillements aléatoires, est dans une position périlleuse. Bien que ses trains et ses colonnes à pied n'aient subi aucune attaque aérienne et que tous ses éléments aient finalement rejoints, la 8e D.L.I.C. vient de vivre quatre rudes journées, sans avoir encore combattu[1]
L'après Seconde Guerre mondiale
Notes et Références
- Document remis lors de la commémoration du 50e anniversaire des combats de Chartainvilliers 23/06/1990.
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Liens externes
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