- Cathédrale Sainte-Thérèse-d'Avila
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Cathédrale Sainte-Thérèse-d'Avila d'Amos
La Cathédrale Sainte-Thérèse-d'Avila d'Amos.Présentation Culte Catholique romain Type Cathédrale Début de la construction 1922 Style(s) dominant(s) Romano-byzantin Géographie Pays Canada Province Québec Ville Amos (Québec) Coordonnées modifier La Cathédrale Sainte-Thérèse-d'Avila d'Amos au Québec est le seul lieu de culte en Abitibi-Témiscamingue qui porte le titre de cathédrale.
Sommaire
Architecture
La Cathédrale fut construite selon le style dit "romano-byzantin", ce qui la rend unique en Amérique du Nord. La particularité de ce style est quelle est de forme circulaire, contrairement aux cathédrales romanes qui sont en forme de croix. Elle est située sur la colline centrale de la ville, sur la rive est de la Rivière Harricana. De sa position, elle visible de loin, et de presque toutes les entrées routières de la ville.
La structure de la cathédrale est d'acier et de béton armé, matériaux assez inhabituels dans la construction de lieux de culte à cette époque[1]. Le dôme du bâtiment est fait des mêmes matériaux, hormis le fait qu'il soit recouvert de cuivre. Aujourd'hui, dû au vert-de-gris, il a une teinte plus verdâtre. Il mesure 30,48 mètres de diamètre (100 pieds), mesure qui coïncide évidemment avec le diamètre de la Cathédrale elle-même. Ce dôme, qui, à la construction, est le plus grand dôme de béton armé au Québec, ne sera dépassée que par le dôme de l'Oratoire Saint-Joseph de Montréal, en 1937, qui fait 35,05 mètres de diamètres (115 pieds). Soutenu par huit arches disposées à équidistance sur un plan ciculaire, le dôme de la Cathédrale devient la plus grosse coupole auto-portante en Amérique du Nord. La cathédrale culmine à 49 mètres, à la pointe de la coupole. La bâtiment fait 31 mètres sous la voûte.
La cathédrale peut contenir jusqu'à 900 personnes assises, et peut accueillir jusqu'à 1200 personnes en de grandes occasions.
L'intérieur de la Cathédrale est chaleureux. Un tapis rouge recouvre l'allée centrale, et recouvre toute l'estrade, où se trouve l'autel. Les lambris sont de marbre rose d'Italie, les mosaïques sont concues en Italie, et les verrières, œuvre de la maison Rault de Rennes en France, seront posées lors de rénovations en 1963. Les bancs sont tous de bois foncé. Les murs sont ornés par endroit de peintures représentatives des personnages les plus importants de la religion catholique. On trouve à la droite de l'autel un renfoncement dans le mur, où sont célébrés les baptêmes. Le plafond bombé de cette section de l'église est ornée d'une mosaïque de céramique représentant le Christ étant baptisé au Jourdain. Le renfoncement du côté gauche, lui, est le lieu de prière, où les bougies brûlent.
Le dôme, quant à lui, est divisé en 24 lanières partant du centre, où l'on trouve une immense colombe de marbre blanc. Cette colombe fait 3 mètres d'envergure. Chaque lanière du dôme est divisée en deux par une fleur rouge, et le pourtour du dôme et orné des mêmes fleurs.
Histoire
C'est en 1922 que Monseigneur Dudemaine, premier curé de la paroisse et premier prêtre desservant toute l’Abitibi, et l’architecte montréalais Aristide Beaugrand-Champagne s'unissent dans le but d'ériger une cathédrale qui fera foi de la fierté des Amossois. D'ailleurs, sa construction fut rendue possible grâce à la population locale, qui mit l'épaule à la roue afin d'en élever l'impressionnante charpente. En 1939, ce qui était église devint cathédrale. Monseigneur Desmarais est alors le premier évêque du jeune diocèse d’Amos. Ce n'est que 40 ans après la fin de sa construction que l'intérieur fut terminé, tel qu'on le connait aujourd'hui.
La Cathédrale est la construction dominante du Parc de la Cathédrale, joli petit parc urbain qui intègre le bâtiment en son sein.
En 1997, on fêtait le 75e anniversaire du début de la construction de la Cathédrale.
Durant la première décennie des années 2000, Québec apporte une aide financière pour des travaux de rénovations intérieurs de la Cathédrale. De ces travaux, on dénote surtout la longue opération consistant à enlever toute trace d'amiante de la structure du bâtiment, substance aujourd'hui connue comme très néfaste pour la santé, et inflammable, qui plus est. On restaure aussi les maçonneries et les bancs, ainsi que d'autres rénovations. Enfin, des travaux de restauration du dôme seraient les bienvenus, mais malheureusment bien trop couteux...
Orgue
L'orgue de la Cathédrale fut acheté en 1953. Issu de la prestigieuse facture d'orgues Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe en Montérégie (Québec, Canada), c'est un très bel orgue comprenant 22 jeux.
Références
Lien externe
Catégories :- Cathédrale québécoise
- Abitibi-Témiscamingue
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