Carangue bronze

Carangue bronze

Caranx papuensis

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Carangue mouchetée
Caranx papuensis
Caranx papuensis
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Osteichthyes
Classe Actinopterygii
Sous-classe Neopterygii
Infra-classe Teleostei
Super-ordre Acanthopterygii
Ordre Perciformes
Sous-ordre Percoidei
Famille Carangidae
Genre Caranx
Nom binominal
Caranx papuensis
Alleyne & MacLeay, 1877
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La carangue mouchetée (Caranx papuensis), est poisson de la famille des Carangidés.

Sommaire

Taxonomie et dénomination

La carangue mouchetée est classée dans le genre caranx, de la famille des Carangidés, de l'ordre des perciformes et du sous-ordre percoidei.

La première description scientifique d'un individu de cette espèce est réalisée par Haynes Gibbes Alleyne et William John Macleay, en 1877[1].

Synonymes[1] :

  • Carangus sansum (non Forsskål, 1775)
  • Carangus sansun (non Forsskål, 1775)
  • Caranx carangus (non Bloch, 1793)
  • Caranx celetus (Smith, 1968)
  • Caranx regularis (Garman, 1903)
  • Caranx sansun (non Forsskål, 1775)

Noms vernaculaires[1] :

Morphologie

La première description scientifique de cette espèce a été réalisée par les zoologistes Haynes Gibbs Alleyne et William John Macleay en 1877, à partir d'un spécimen collecté par Hall Sound en Papouasie-Nouvelle-Guinée[2]. L'espèce a été plus tard décrite en 1903 par Samuel Garman sous le nom de Caranx regularis, et en 1968 par James Leonard Brierley Smith sous le nom de Caranx celetus. Les individus de cette espèce ont été fréquemment confondus avec Caranx sansun[3].

Les carangues mouchetées possèdent neuf épines dorsales, de 21 à 23 rayons mous dorsaux, 3 épines anales et de 16 à 19 rayons mous anals. La partie inférieure du corps et de la tête est argentée. La partie supérieur du corps et de la tête est cuivrée ou bleu-vert et mouchetée de noir. La nageoire pectorale, les nageoires médianes inférieures et la partie inférieure de la nageoire caudale sont jaunes. La nageoire médiane inférieure possède une pointe blanche.

Les nageoires supérieures sont teintées de jaune ou d'une légère teinte bleu-noir. La nageoire médiane supérieure et la nageoire caudale ont une pointe noire. La nageoire pectorale est en forme de faux. La queue est marquée de nombreuses scutelles.

Le maximum de taille connu est de 88 cm, et le poids maximal est de 6,4 kg[4].

Répartition géographique

Ces poissons tropicaux peuplent des eaux chaudes entre les latitudes 30°N et 23°S[4]. Ils peuplent les eaux des océans Pacifique et Indien. En Afrique, ils sont présents du Golfe d'Aden jusqu'à Madagascar. Dans le Pacifique, la limite de peuplement nord se trouve aux environs des Îles Ryūkyū, au sud du Japon[4]. On les retrouve au Sud jusqu'au nord de l'Australie. Sur la côte Ouest des Amériques, ils peuplent les eaux de la Basse-Californie-du-Sud et le Golfe de Californie, jusqu'aux côtes de l'Équateur

Comportement

Ces carangues vivent sur les littoraux récifaux et en pleine mer[4]. Les juvéniles peuplent souvent les estuaires, où ils se nourrissent de préférence de crustacés de type crevettes, comme les Penaeidae, d'après une étude réalisée dans les estuaires du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud[5],[6],[7]. Elles tolèrent bien les eaux saumâtres, et les juvéniles remontent parfois les rivières. Elles semblent préférer les eaux claires. Adultes, elles se nourrissent essentiellement de poissons, mais aussi de crabes, crevettes et calmars[8].

Cette espèce est très grégaire, et les bancs de plusieurs centaines d'individus sont fréquents. Lorsqu'une de ces carangues est blessée, les autres membres du banc s'en approchent, et la frôlent. Elles se montrent également très curieuses, s'approchant des nageurs et chasseurs sous-marins.

Pêche

Ces carangues s'attrapent facilement au filet, en particulier à l'embouchure des rivières où elles pourchassent des alevins ou petits poissons. À la pêche sous-marine, leur curiosité en font des proies peu farouches. Les bancs sont très serrés. Lorsqu'une de ces carangues est fléchée, les autres s'approchent pour la toucher et nager autour.

Elles sont généralement commercialisées fraîches, sur les petits marchés locaux. Elles font partie des prises de la pêche sportive. Elles sont parfois élevées dans le secteur de l'aquaculture, à des fins commerciales. Elles sont l'objet d'une étude en ce sens sur l'île de la Réunion[9], où elles semblent bien s'adapter dans les grands aquariums d'eau salée.

Elles semblent ne présenter aucun danger particulier en rapport à la ciguatera.

Références

  • (en) Alleyne et Macleay, « The ichthyology of the Chevert expedition », dans Proceedings of the Linnean Society of New South Wales, vol. 1-3/4, 1877, p. 261-281 & 321-359 .

Notes

  1. a , b  et c Référence Catalogue of Life : Caranx papuensis (Alleyne & MacLeay, 1877) (en)
  2. (en) D.F. Hosese, D.J. Bray, J.R. Paxton et G.R. Alen, Zoological Catalogue of Australia, vol. 35 (2) Fishes, CSIRO, Sydney, 2007, 1150 p. (ISBN 978-0-643-09334-8) .
  3. (en) R. Fricke, Fishes of the Mascarene Islands (Réunion, Mauritius, Rodriguez): an annotated checklist, with descriptions of new species, Koeltz Scientific Books, 1999, 759 p. (ISBN 9783874294119) .
  4. a , b , c  et d Référence FishBase : espèce Caranx papuensis (Alleyne & MacLeay, 1877) (en) (+traduction (fr))
  5. (en) S.J.M. Blaber et D.P. Cyrus, « The biology of Carangidae (Teleostei) in Natal estuaries », dans Journal of Fish Biology, vol. 22, no 2, 1983, p. 173–188 [lien DOI (page consultée le 2009-09-20)] 
  6. (en) S.J.M. Blaber, J.P. Salini et D.T. Brewer, « A Checklist of the Fishes of Albatross Bay and the Embley Estuary, North Eastern Gulf of Carpentaria », dans CSIRO Marine Laboratories Report, no 210, 1990, p. 1-23 (ISSN 0725-4598) [[pdf] texte intégral (page consultée le 2009-03-13)] .
  7. (en) S.R. Kuo, H.J. Lin et K.T. Shao, « Fish Assemblages in the Mangrove Creeks of Northern and Southern Taiwan », dans Estuaries, vol. 22, no 4, 1999, p. 1004-1015 (ISSN 0160-8347) .
  8. (en) Rudy van der Elst et Peter Borchert, A Guide to the Common Sea Fishes of Southern Africa, New Holland Publishers, 1994, 142 p. (ISBN 1868253945) .
  9. (en) T. Mulochau et P. Durville, « A review of the movements of fish held in captivity in the Reunion Island Aquarium over a five-year period », dans SPC Live Reef Fish Information Bulletin, vol. 15, 2005, p. 13-18 [[pdf] texte intégral (page consultée le 2009-05-13)] .
  • B. Salvat (dir.), Raymond Bagnis, Philippe Mazellier, Jack Bennet et Erwin Christian, Poissons de Polynésie, les éditions du Pacifique, coll. « Nature tropicale », Polynésie française, décembre 1972 (réimpr. 1973, 1976, 1981, 1984), 368 p. (ISBN 2-85700-198-3).
    (5ème édition, 1984) Page 42.
     
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Brassy trevally ».

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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