Captaine Blood

Captaine Blood

L'Arche du Capitaine Blood

Page d'aide sur l'homonymie Pour film de Michael Curtiz avec Errol Flynn, voir Capitaine Blood.
L'Arche du Capitaine Blood
Bloodcap.png

Éditeur
Développeur ERE Informatique / Exxos
Concepteur Philippe Ulrich

Date de sortie 1988
Genre Aventure
Mode de jeu Un joueur
Plate-forme Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, DOS, MAC, Thomson TO8/TO9, ZX Spectrum
Média Téléchargement, CD-ROM, cartouche, disquette
Contrôle Clavier, souris

L'Arche du Capitaine Blood (pour l'international Captain Blood) est un jeu vidéo français, sorti en 1988 et créé par Exxos (qui deviendra par la suite, Cryo). C'est le premier jeu sur CDRom de l'histoire des jeux vidéos. Le jeu a connu un immense succès à sa sortie et a gagné de nombreux prix. Le jeu sera no 1 des ventes en France, Allemagne, Royaume Uni, Italie, no 5 au Japon et no 6 aux États-Unis. [1]

Le joueur y incarne un programmeur bloqué et cloné à l'intérieur de son propre jeu ; peu à peu, il se transforme en machine, il devra retrouver et détruire ses cinq clones avant de perdre définitivement sa forme humaine.

L'action se déroule dans l'Hydra, un univers imaginaire, le joueur s'y déplaçant de planète en planète, à la rencontre d'extra-terrestres aux caractéristiques toujours différentes, qui l'aideront ou non, à accomplir sa quête.

L'Arche du Capitaine Blood se caractérise par son système de dialogue relativement innovant, permettant de concevoir des phrases à partir d'icônes, ceci dans le but de communiquer avec les extra-terrestres. Linguistiquement, on parle d'écriture logographique.

Le jeu possède deux suites, Commander Blood qui est sortit en 1994 et The Big Bug Bang en 1997. Ces deux suites n'ont pas connues le succès du premier opus.

La version sortie sur Atari ST est la plus aboutie de toutes les plateformes et possède le plus de fonctionnalités.

Sommaire

Le jeu

Principe

Le joueur incarne, en vue subjective, le Capitaine Blood aux commandes de son arche spatiale perdue au sein de l'univers Hydra contenant plus de 32 000 planètes. L'Hydra est habitée par de nombreux extra-terrestres repartis en plusieurs races plus ou moins intelligentes ou amicales. Chacune de ces races possède un ou plusieurs représentants localisé chacun sur l'une des planètes de l'Hydra, par des coordonnées X et Y ( par exemple : 167/42). À chaque nouvelle partie la répartition des extra-terrestre dans l'univers, est réinitialisée.

Au fur et à mesure du temps, l'état de santé de Blood diminue, pour l'améliorer, il devra retrouver et éliminer ses cinq clones cachés dans l'univers. Au début de la partie, le Capitaine Blood se situe dans l'orbite d'une planète occupée par un extra-terrestre au hasard (parmi quatre, afin de ne pas être bloqué face à un extra-terrestre complètement ignorant et de ne pouvoir évoluer dans le jeu), il devra entrer en contact avec ce dernier qui représente le point d'entrée du jeu, et obtenir des informations sur la localisation des autres extra-terrestres ou des numéros. Il devra souvent effectuer divers services pour obtenir les informations des extra-terrestre : voter pour lui, tuer un ennemi, le transporter sur une autre planète, se lier d'amitié avec eux, faire une course...

Le dialogue entre Blood et les extra-terrestres s'effectue au travers d'une interface appelée l'UPCOM (Universal Protocol of COMmunication) basée sur environ 120 icônes représentant des mots, en disposant correctement ces symboles il est possible de réaliser des phrases comme il suit :

Yoko : Bonjour Toi

Yoko : Yoko Vouloir Connaître Indentité Inconnu

Blood : Moi Blood

Yoko : Bonjour Blood

Yoko : Blood Vouloir Informations ?

Blood : Moi Chercher Clones

Yoko : Toi Ami Clones ?

Yoko : Toi Vouloir Aller Tuer Clones ?

Yoko : Moi Pas Connaitre Clones

Yoko : Toi Aller Contacter Ami Izwal

Une bonne partie du jeu est basée sur l'UPCOM et sur les dialogues qu'il engendre.

Histoire

Bob Morlock, programmeur de jeux vidéo de la fin des années 1980, cherche en vain, l'idée de jeu qui lui permettra de sortir de la misère dans laquelle il est plongé depuis quelques années maintenant ; C'est en invitant un vieillard à boire un verre au bar qu'une idée lui vient en tête : le vieillard est persuadé que les extra-terrestres existent et qu'ils sont cachés dans les jeux vidéo.

Alors rentré chez lui, Bob décide de réaliser un jeu où il sera question de combattre les extra-terrestres à l'intérieur même du jeu. Plusieurs mois de programmation plus tard, Bob lance son programme, et se dématérialise complètement...

Il réapparait alors dans son jeu, dans le corps du Capitaine Blood aux commandes de l'arche qu'il a lui-même programmée, perdu au fin fond de l'Hydra, l'univers qu'il a créé. Mais à peine est-il arrivé qu'une attaque foudroyante contre son vaisseau le force à fuir en mode hyper-espace ; cependant, durant la fuite, l'un des systèmes du vaisseau est endommagé et Blood est cloné en une trentaine d'exemplaires, lui volant ainsi une partie de son fluide vital ; sans ce fluide, Blood est condamné à se transformer petit à petit en robot et risque de totalement perdre sa forme humaine. Il doit donc sans attendre, partir à la recherche de ses 30 clones.

800 ans plus tard, Blood est parvenu à retrouver 25 numéros et à les détruire, il reste cependant 5 numéros encore cachés au fin fond de l'Hydra, et qui ont, avec les siècles, appris à se cacher de Blood. Les retrouver s'avère donc être une tâche très difficile pour le capitaine qui a déjà perdu une grande partie de sa forme humaine et auquel il ne reste plus que très peu de temps avant de disparaître définitivement.

Races et représentants

L'univers de l'arche du capitaine Blood est rempli de races toutes aussi singulières les unes que les autres.

Planètes

On est amené à se promener de planète en planète afin de rencontrer les différents personnages.

Le développement

Équipe

  • Philippe Ulrich : Game Designer et Chef de Projet
  • Michel Rho : Graphiste
  • Didier Bouchon : Programmeur

Anecdotes

La musique d'introduction du jeu a été réalisée à partir d'un titre de Jean Michel Jarre. Philippe Ulrich a ainsi remixé le titre Ethnicolor extrait de l'album Zoolook. Le reste de la musique a été composé par Philippe Ulrich. Un CD mixte a été édité contenant le morceau du jeu, le morceau original ainsi qu'une piste CDROM du jeu en version PC.

Références

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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