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Camille-Marie Galic
Camille-Marie Galic, nom de plume de Marie-Luce Wacquez, née le 7 décembre 1940 à Alger[1], est une journaliste nationaliste française.
Licenciée ès Lettres de l'Université d'Alger, spécialiste des langues orientales (brevet universitaire de serbo-croate[2]), elle commence à travailler en 1963 à l'hebdomadaire Rivarol parallèlement à ses études, où elle traduit des articles, avant de s'occuper des chroniques judiciaires. Elle en est devenue rédactrice en chef adjointe en 1973 et effectuait alors des reportages à l'étranger (notamment en Rhodésie et en Albanie[2]) publiés sous divers pseudonymes (Claude Lorne, Warren Hodges, ou Laura Bergamo). Elle devient directrice de Rivarol et des Écrits de Paris en 1983, à la mort de Maurice Gaït.
Camille-Marie Galic a également collaboré à Noir et Blanc, au Crapouillot, au Spectacle du Monde, et travaille à la SERP et aux Éditions des Tuileries[1]. Depuis 2007, elle participe au Libre journal de Martin Peltier, un mercredi soir par mois sur Radio courtoisie.
Camille-Marie Galic a souvent affirmé l'intérêt de Rivarol pour les questions relatives au révisionnisme :
- « Rivarol a soutenu le professeur Faurisson dès le début, lorsqu'il exerçait son révisionnisme non pas sur les chambres à gaz mais sur… Lautréamont […]. Cela dit, nous avons fait du révisionnisme bien avant Robert Faurisson ou Arthur Butz […]. Nous avons été les seuls, dès 1952, à publier Paul Rassinier. À l'époque il signait dans Rivarol sous le pseudonyme de Belmont. […].[3] »
Bien que Camille-Marie Galic soit de sensibilité pro-européenne, voire régionaliste, elle rappelle que l'engagement de Rivarol peut être rapproché de celui de Jean-Marie Le Pen :
- « Pendant très longtemps, j'ai été la seule journaliste présente aux conférences de Jean-Marie Le Pen. […] Tant que Jean-Marie Le Pen se battra pour ses idées, celles-ci coïncidant avec les nôtres, nous le soutiendrons, surtout contre les chacals[3]. »
Les écrits de Camille-Marie Galic ont souvent déclenché l'ire des associations antiracistes. Ainsi, elle a été déclarée coupable du délit de provocation à la haine raciale en mai 1993 pour un article dans Rivarol titré « Sous la botte des lobbis » qui présentait notamment des Maliens comme « un cancer ». Le 8 novembre 1994, elle a été déclarée coupable du délit de « provocation à la discrimination, à la haine, ou à la violence raciale envers la communauté noire », suite à la diffusion d'un dessin de la dessinatrice Chard dans le Rivarol du 4 mars 1994[4].
Lien externe
Notes et références
- ↑ a et b Notice biographique dans le tome V du Dictionnaire de la politique française d'Henry Coston (2000).
- ↑ a et b Notice biographique dans le tome II de l'Encyclopédie politique française d'Emmanuel Ratier (2005).
- ↑ a et b Camille-Marie Galic, Propos recueillis par Jean Madiran, Pierre Durand, Alain Sanders, Jean Cochet, dans Présent, 6 mai 1987, p. 4. Cité dans Valérie Igounet, « Révisionnisme et négationnisme au sein de l'extrême droite française », dans Négationnistes : les chiffonniers de l'histoire, éditions Syllepse/Golias, 1997, note 72.
- ↑ Extrait des minutes du Greffe du Tribunal de Grande instance de Paris, Audience du 8 novembre 1994, 17e chambre.
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