- 325e division de sécurité
-
325e Division de Sécurité Période Mai 1943 – 8 janvier 1945 Pays Allemagne Branche Wehrmacht Garnison France Guerres Seconde Guerre mondiale modifier La 325e Sicherungs-Division, ou division de sécurité, était une unité de la Wehrmacht, créée en 1943, en France, pour servir de troupe d'occupation et de défense de la capitale française : l'ensemble du Gross Paris (le grand Paris).
Sommaire
Historique
- Créée en mai 1943 en France occupée, la 325e Sicherungs-Division devait assurer la défense de Paris et regrouper toutes les unités qui y étaient jusqu'alors stationnées. En tant que telle elle fut la seule division de sécurité à avoir été uniquement engagée sur le front ouest, toutes les autres étant destinées à la lutte anti-partisans sur le Front de l'est. Elle fut officiellement intégrée dans l'organigramme de l'OKW qu'à compter du 31 août 1943.
- En mars 1944, le général Walter Brehmer, général adjoint de la 325e Sicherungs-Division est chargé de réduire les forces du maquis de la région Centre-Ouest de la France.Il prend le commandement d’un groupe d’unité communément désigné sous le nom de Division Brehmer ou Division B, qui sévira du 26 mars au 19 avril 1944, et comprenant les :
- 1 Sicherungs-Regiment qui deviendra le 941e Régiment de grenadiers
- 5 Sicherungs-Regiment;
- 6 Sicherungs-Regiment;
- 190 Sicherungs-Regiment;
- ainsi d'autres éléments (voir Composition de la Division Brehmer)
- Mi- avril 1944 : Brehmer et ses troupes regagnent leurs casernes, la 325e division de sécurité rejoint Paris.
- Le 20 juillet 1944, le général Brehmer, impliqué dans le complot contre Hitler, vers 20h, à la tête de la 325e Sicherungs-Division, désarme 1.200 membres de la SS, du SD et de la Gestapo et fait prisonnier lui-même le Brigadeführer Carl Oberg[1].
- À 22h30, après l’annonce de l’attentat manqué, Brehmer et ses troupes ne furent pas inquiétés, car ils furent considérés comme de simples exécutants.
- En août 1944, après le début des combats de la Libération, elle fut placée sous le commandement de la 1re armée du Armee-Gruppe D, dans la perspective de combats pour la défense de la capitale. En cet été 1944, elle comprenait entre 25 et 30 000 hommes, dont seulement une minorité pouvait être considérée comme véritables combattants.
- Malgré les ordres d'Adolf Hitler, exigeant la complète destruction de la ville, le commandant du Gross-Paris, le general (= général de corps d'armée) Dietrich von Choltitz et le commandeur de la 325 S.D., le generalleutnant (= général de division) Hans Freiherr von Boineburg-Lengsfeld, passèrent outre et préférèrent limiter les combats lors du soulèvement de la population parisienne.
- La plupart des hommes de la 325e avaient quitté Paris avant sa chute ; mais la division n'ayant plus de raison d'être, ses hommes furent reversés dans les rangs des divisions qui avaient le plus souffert lors des combats deNormandie.
Ordre de bataille
- 1 Sicherungs-Regiment; (= régiment de sécurité)
- 5 Sicherungs-Regiment;
- 6 Sicherungs-Regiment;
- 190 Sicherungs-Regiment;
- 325 Artillerie-Regiment;
- 325 Füsilier-Kompanie;
- 325 PAK-Abeilung; (= bataillon antichar)
- 325 Pionier-Abteilung; (= bataillon du génie)
- 325 Nachrichten-Abteilung; (= bataillon de transmission)
Commandeurs
La 325 Sicherungs-Division n'eut qu'un seul commandeur:
- de mai 1943 à août 1944: Generalleutenant Hans Freiherr von Boineburg-Lengsfeld.
Il eut comme suppléant le Generalmajor Walter Brehmer.
Bibliographie et sources
- Samuel Mitcham: Hitler's Legions - Leo Cooper, London
- NB. Cet ouvrage comporte quelques erreurs de dates
Liens internes
Catégorie :- Unité de la Wehrmacht
Wikimedia Foundation. 2010.