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Blongios nain
Blongios nainIxobrychus minutus Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Classe Aves Ordre Ciconiiformes Famille Ardeidae Genre Ixobrychus Nom binominal Ixobrychus minutus
(Linnaeus, 1766)Statut de conservation IUCN :
Statut CITES : Annexe II ,
Révision du 17-02-2005Parcourez la biologie sur Wikipédia : Le blongios nain (Ixobrychus minutus) ou butor blongios est une espèce de petit héron nicheur et migrateur qui appartient à la famille des Ardéidés.
Sommaire
Description
Il est reconnaissable par sa petite taille, équivalente à celle d'un pigeon et à la couleur jaune paille qu'arbore le dessus de sa tête alors que son dos est noir.
Mâle : calotte et dos noir, grande plage beige orangé sur les ailes, ventre et poitrine beige striée de brun orangé. Joues gris bleu, bec jaune à pointe noire.
Femelle : même motif que le mâle mais en beaucoup plus ternePopulation
Il est de plus en plus rare. C'est aujourd'hui une espèce protégée au niveau européen, inscrite en annexe 1 de la directive européenne sur les oiseaux.
L'Europe compte entre 40 000 et 100 000 couples nicheurs et l'espèce est considérée comme vulnérable et en fort déclin.
En France, l'espèce est considérée comme en danger. La population de Blongios nain y est en fort déclin, suivant ainsi la tendance générale européenne. Ainsi, l'effectif était estimé à 2000 couples en 1968, 453 couples en 1983 et 242 couples en 1997, avec son plus important noyau en Camargue. Certaines régions de France (littoral atlantique, Picardie, Flandre) ont perdu 80 % de leurs effectifs au cours de cette période. Cependant l'espèce est extrêmement discrète et de nombreux oiseaux passent sans doute inaperçus, notamment dans les grands marais peu accessibles, mais aussi dans certaines petites zones humides où sa présence n'est pas recherchée.
En Ile-de-France, l'espèce est considérée comme un nicheur très rare, en régression depuis 1976. L'effectif reproducteur est estimé à une vingtaine de couples.
Habitat
Le Blongios nain apprécie particulièrement les bords d'étangs, les cours d'eau lents et les marais mais aussi les sablières, les grands parcs urbains ou les bassins de retenue.
L'existence de roselières denses et de zones humides sont des éléments déterminants pour sa présence.Le Blongios nain arrive en France aux alentours du mois de mai et repart dès les mois d'août ou septembre.
Les zones d'hivernage semblent situées en Afrique de l'Est où il arrive en suivant une voie de migration orientale (Italie, rive orientale de la Méditerranée, Péninsule Arabique). La migration retour semble plus occidentale, mais globalement les axes migratoires de ce petit héron sont très mal connues.
Alimentation
Le Blongios nain utilise généralement pour se nourrir les trouées au sein des roselières ainsi que les berges de canaux. Son régime alimentaire est essentiellement basé sur des insectes aquatiques, des batraciens et des petits poissons.
Reproduction
Les mâles sont chanteurs au mois de juin. Leur chant ressemble à un aboiement de chien au loin. Avec un retour tardif de ses quartiers d'hiver en Afrique, le blongios nain fait son site de nidification au cours de la deuxième moitié de Mai, en Europe centrale. Il y a peu d'information sur la formation des couples. Nous savons que les males arrivent en premier lieu, marque son territoire par le chant et en chassant tous les concurrents qui se présentent. C'est aussi lui qui détermine l'emplacement du nid et de déposer le premier matériau. Une fois que la femelle a accepté le premier projet, il prend un rôle croissant dans la construction. À la fin du processus, son compagnon qui n'est pas aider dans son travail. Lorsque les conditions sont optimales, les couples ont tendance à former des colonies lâches. Parfois, les nids sont distants de 3,5 à 5 mètres, bien que les densités sont assez rares. Le nid est unique en forme de pyramide inversée. Elle est construite basée sur des morceaux de roseaux séchés et placés dans des récipients hermétiquement Roselière à faible hauteur. Les dimensions varient selon le site, il est abrité faible, beaucoup plus important si elle est exposée au vent et aux vagues. La ponte commence avant même que le nid n'est pas complètement terminé. Cinq ou six œufs blancs sont mis en Mai. L'incubation dure 20 jours. La femelle est un élément important dans cette tâche, rejoignait à intervalles réguliers par le mâle. les petits a 5 ou 6 jours déjà, ils sont en mesure de quitter un instant la plate-forme et récupérer les tiges qui l'entourent. À partir du dixième jour après l'éclosion, ils sont raides et droits que les adultes, mais ils sont encore couverts de duvet. Au fil des jours, ils se déplacent plus loin du nid, mais reviennent régulièrement pour recevoir leur nourriture. Après un mois, ils sont autonomes, ont instinctivement appris à pêcher.
Voir aussi
Articles connexes
Références taxonomiques
- Référence Alan P. Peterson : Ixobrychus minutus dans Ciconiiformes (en)
- Référence Avibase : Ixobrychus minutus (+répartition) (fr+en)
- Référence Fauna Europaea : Ixobrychus minutus (en)
- Référence ITIS : Ixobrychus minutus (Linnaeus, 1766) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Ixobrychus minutus (en)
Liens externes
- Référence IUCN : espèce Ixobrychus minutus (Linnaeus, 1766) (en)
- Référence Oiseaux.net : Ixobrychus minutus (+répartition) (fr)
- Répartition en France
Bibliographie
- Etude d'incidence sur les milieux naturels du parc de la Courneuve au regard de la directive européenne du 2 avril 1979 - Juillet 2005 par le bureau d'étude Biotope, annexée au dossier d'enquête publique de la Tangentielle Nord
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