- Étienne-Jean-François Le Herpeur
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Étienne-Jean-François Le Herpeur Biographie Naissance 15 février 1797
BayeuxOrdination
sacerdotale22 septembre 1820 Décès 13 avril 1858
Fort-de-FranceÉvêque de l'Église catholique Consécration
épiscopale5 janvier 1851 par Mgr Louis-François Robin Dernier titre ou fonction Évêque de de Fort-de-France et Saint-Pierre Évêque de de Fort-de-France et Saint-Pierre Du 22 juin 1850 au 13 avril 1858 Louis-Martin Porchez modifier Étienne-Jean-François Le Herpeur (15 février 1797, Bayeux - 13 avril 1858, Fort-de-France) est un ecclésiastique catholique français, il fut le premier évêque de Fort-de-France et Saint-Pierre de 1850 à 1858.
Biographie
Étienne-Jean-François Le Herpeur est né à Bayeux le 15 février 1797, dans une famille très croyante. Il est ordonné prêtre le 22 septembre 1820, il devient alors membre de la communauté Notre-Dame de la Délivrande[1]. Le 3 février 1851, il est nommé premier évêque de Fort-de-France. Il arrive en Martinique le 24 avril 1851, après avoir essuyé une forte tempête sur la route qui le pousse à faire un voeu à Notre-Dame de la Délivrande, c'est l'origine du pélerinage diocèsain qu'il instaure le 13 décembre 1851[2].
Il manifeste alors une volonté de reprise en mains du clergé local pour affirmer son autorité et uniformiser les pratiques locales par rapport à la Métropole et insiste même pour que la liturgie romaine soit "respectée dans toute sa pureté"[3]. il manifeste cependant une plus grande souplesse que son collègue de de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre[4]. En même temps, il est aussi désireux d'établir un clergé autochtone en Martinique et fonde dès son arrivé un petit et un grand séminaire à Saint-Pierre[5] Il favorise aussi l'arrivée de la Congrégation du Saint-Esprit pour former les nouveaux prêtres[6], il développe le nombre de paroisses et réorganise celles qui existaient déjà, tout en rénovant les lieux de cultes[7]. Enfin, il fait appelle aux congrégations enseignantes pour augmenter le nombre des établissements scolaires de son diocèse[8]. Il fait de la lutte contre les "mauvais livres" et les "distractions suspectes" une action prioritaire de son apostolat[9]. Il veut aussi développer la piété mariale et la communion fréquente[10].
Après une œuvre importante de fondation et d'organisation du nouveau diocèse, il meurt le 13 avril 1858 au Séminaire-collège de Saint-Pierre. Il est enterré dans la Cathédrale de Saint-Pierre[11].Références
Notes
- Jack Corzani (dir.), Dictionnaire encyclopédique des Antilles et de la Guyane : Index-thésaurus, vol. 2, Fort-de-France, Éditions Désormeaux, 1999 (ISBN 978-2-85275-020-3), « Leherpeur Jean-François, Etienne », p. 445
- http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-35459181.html
- Philippe Delisle, Histoire religieuse des Antilles et de la Guyane françaises : Des chrétientés sous les tropiques ? 1815-1911, Paris, Éditions Karthala, coll. « Mémoire d'Églises », 2000 (ISBN 978-2-84586-085-8) (OCLC 44971779) (notice BNF no FRBNF37119805), p. 190
- ibidem p. 160
- ibidem p. 163
- ibidem p. 166
- ibidem p. 169
- ibidem p. 171
- ibidem p. 185
- ibidem p. 192
- Jack Corzani, op. cit.
Catégorie :- Archevêque de Fort-de-France et Saint-Pierre
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