Église Saint-André de Massiac

Église Saint-André
L'église vue depuis le quartier du Bel Air
Présentation
Propriétaire	Commune
Géographie
Pays	France
Région	Auvergne
Département	Cantal
Localité	Massiac
Coordonnées	45° 15′ 05″ N 3° 11′ 56″ E / 45.251356, 3.1989445° 15′ 05″ Nord        3° 11′ 56″ Est / 45.251356, 3.19894
Géolocalisation sur la carte : France
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L'église Saint-André de Massiac est l’église de la paroisse catholique de Massiac (Cantal, France). Elle date du XV^e siècle.

Localisation

L'église est située au centre de Massiac, à l'entrée du département français du Cantal et au cœur de l'Auvergne.

Description

nef centrale

L’église suit les plans des églises de la Basse-Auvergne. Elle possède trois nefs avec deux chapelles auxiliaires. La chapelle du Saint Sacrement à gauche est ornée d’un grand tableau représentant la vierge et l’Enfant, œuvre d’un peintre inconnu. Dans la chapelle de droite , un tableau rappelle que Saint-Jean-Baptiste est avec Saint-André le protecteur de la paroisse.
Dans une niche grillagée, une statue en bois polychrome, datée du XV^e siècle était autrefois honorée dan la chapelle Sainte-Madeleine de Chalet.
Dans une vitrine, une Vierge à l’Enfant ouvrante en bois polychromé date du XIV^e siècle. Elle provient du la chapelle Saint-Etienne, près de Massiac où elle fut découverte en 1954 au cours d’exploitations forestières.
La façade est de style néogothique, elle est l’œuvre de l’architecte Aigueparse^[1].

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  Vierge ouvrante XV^e

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  La tour d'Ally

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  Marie Madeleine aux parfums

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  Notre Dame de Chalet, vierge en majesté de type roman

Histoire de l’église et de la paroisse

Portail de l’église Saint André de Massiac par M Aigueparse (1860)

Jusqu’au XI^e siècle, l’église paroissiale de Massiac fut la chapelle Saint-Jean. Elle était située dans le village ancien, sur la place qui porte actuellement le même nom. Le culte catholique fut supprimé dans ce lieu dans les année 1200 car on y faisait des pèlerinages accompagnés de cérémonies païennes telles que les cultes du Soleil, de la Déesse mère Isis ou de la Vache Sacrée..

L’église Saint-André a vraisemblablement été fondée par Marguerite et Antoine de Rochefort d’Ally après celle du prieuré de Bonnac. L’existence officielle du bâtiment apparait en 1141 dans l’acte de fondation du prieuré de Rochefort par Géraud de Rochefort d’Ally.

Pour défendre cette église les moines du prieuré de Rochefort construisirent juste à côté la « Tour d’Ally ». Le prieur était le curé en droit de la paroisse de Massiac. Il y venait pour les grandes fêtes religieuses, le reste du temps c’est un autre prêtre, nommé par l’évêque de Clermont, qui faisait fonction. L’évêché de Saint-Flour fut créé en 1317, la paroisse de Massiac y fut rattachée avec l’archiprêtré de Blesle dont elle dépendait.

Après des agrandissement successifs, l’église fut reconstruite en 1319 suivant une forme rectangulaire. En 1379 elle fut incendiée par les bandes gasconnes. Les archives paroissiales furent détruites mais l’église fut rapidement reconstruite.

Le 28 septembre 1379, l’évêque de Saint-Flour Pons de Rochefort d’Aurouze approuva le Chapitre de Saint-André. Il y eut d’abord douze chanoines puis le nombre fut réduit à huit. En 1448 les chanoines se révoltèrent contre leur curé. En 1476 l’affaire se régla au profit du curé et l’église devint paroissiale et non plus collégiale.

En mai 1440 Jean de Salazar, Baron de Chaudes-Aigues et ennemi du Dauphin d’Auvergne, brûla l’église après avoir rançonné la ville et tué 40 des ses habitants.

De l’église de 1440 il ne reste que le chevet et la porte latérale sud. Ils sont construits en tuf rouge volcanique. Les d’Espinchals, seigneurs de Massiac, sont enterrés dans un caveau sous le cœur de l’église. L’église a été remaniée et considérablement agrandie en 1870. Les pâtés de maisons qui y étaient accolés furent supprimés. L’architecte Aigueparse construisit un magnifique porche. Le clocher à peigne primitif et le beffroi furent supprimés. Le nouveau clocher pris la place de la Tour d’Ally. L’église a connu une nouvelle restauration en 1971, le décrépissage des mures laisse maintenant apparaitre les pierres dorées d’origine.

Annexes

Liens internes

• Massiac

Bibliographie

• Jean Rieuf - Massiac et son canton - Éditions Gerbert - 1971

Références

• Portail du Cantal et de la Haute-Auvergne
• Portail de l’architecture chrétienne
• Portail du catholicisme